Liberté

Cette petite brochure sur la liberté est en fait une bonne nouvelle. C’est Dieu qui parle à l’homme et qui lui fait une offre de paix, une offre de salut. Mais comme Dieu a créé l’homme à son image, c’est à dire libres, il ne va pas nous obliger à accepter son offre. Il va nous solliciter, il va nous convaincre, mais il vous appartiendra de répondre librement à l’appel de Dieu.

La lecture de ce petit livre ne vous prendra guère plus d’un quart d’heure. Pendant le temps de cette lecture vous aurez l’occasion de juger, non pas de l’auteur et de son style, cela n’a pas d’importance, mais de son contenu et se la substance. Et si au delà des mots vous entendez une voix plus persuasive qui parle à votre conscience et à votre cœur, sachez le c’est la voix de Dieu. Je vous conjure d’y répondre en disant : oui Seigneur d’accord aujourd’hui je te donne raison, je me donne tort, c’est toi qui dis la vérité ; aujourd’hui je me tourne vers toi et j’accepte ce que tu m’offres. Cette prise de position intérieure décidera de toute votre existence à la fois sur cette terre en dans l’éternité

Je voudrais maintenant que vous compreniez que ce n’est pas ce que moi je vais dire qui va compter mais c’est ce que dit la Bible, et cette Bible qui est la Parole de Dieu je l’ouvre pour vous à un endroit où elle nous parle de Liberté. Quelqu’un a fait remarquer avec humour qu’après chaque mot de la célèbre devise française il y avait un point, ce qui fait “ Liberté point !”, “ Egalité point ! ” et “ Fraternité point !”. Je lis donc dans l’évangile de Luc au chapitre 8 et à partir du verset 26: que Jésus et ses disciples ” abordèrent dans le pays des Géraséniens, qui est vis-à-vis de la Galilée. Lorsque Jésus fut descendu à terre, un homme de la ville vint à sa rencontre, qui depuis longtemps avait des démons et ne portait point de vêtements, et ne demeurait pas dans une maison, mais dans les sépulcres. Ayant vu Jésus, il poussa un cri, se jeta à ses pieds, et dit d'une voix forte: Qu'y a-t-il entre moi et toi, Jésus, Fils du Dieu Très-Haut? Je t'en supplie, ne me tourmente pas. Car Jésus commandait à l'esprit impur de sortir de cet homme, dont il s'était emparé depuis longtemps; on le gardait lié de chaînes et les fers aux pieds, mais il rompait les liens, et il était entraîné par le démon dans les déserts. Jésus lui demanda: Quel est ton nom? Légion, répondit-il. Car plusieurs démons étaient entrés en lui. Et ils priaient instamment Jésus de ne pas leur ordonner d'aller dans l'abîme. Il y avait là, dans la montagne, un grand troupeau de pourceaux qui paissaient. Et les démons supplièrent Jésus de leur permettre d'entrer dans ces pourceaux. Il le leur permit. Les démons sortirent de cet homme, entrèrent dans les pourceaux, et le troupeau se précipita des pentes escarpées dans le lac, et se noya. Ceux qui les faisaient paître, voyant ce qui était arrivé, s'enfuirent, et répandirent la nouvelle dans la ville et dans les campagnes. Les gens allèrent voir ce qui était arrivé. Ils vinrent auprès de Jésus, et ils trouvèrent l'homme de qui étaient sortis les démons, assis à ses pieds, vêtu, et dans son bon sens; et ils furent saisis de frayeur. Ceux qui avaient vu ce qui s'était passé leur racontèrent comment le démoniaque avait été guéri. Tous les habitants du pays des Géraséniens prièrent Jésus de s'éloigner d'eux, car ils étaient saisis d'une grande crainte. Jésus monta dans la barque, et s'en retourna. L'homme de qui étaient sortis les démons lui demandait la permission de rester avec lui. Mais Jésus le renvoya, en disant : Retourne dans ta maison, et raconte tout ce que Dieu t'a fait. Il s'en alla, publiant par toute la ville tout ce que Jésus lui avait fait.


En lisant ces pages, je ne serais pas surpris que quelques-uns ne se posent intérieurement cette question : comment, vous y croyez vous à cette histoire de démons ? Oui, j’y crois parce que c’est écrit dans la Bible et que tout ce qui est entre ces deux couvertures de ce livre que je tiens en main c’est la Parole de Dieu. Quelqu’un dira “ mais enfin, vous croyez aux démons fourchus et cornus ? ”. Je crois aux esprits de méchanceté, mais contrairement à la croyance moyenâgeuse, je ne les affuble pas d’un trident et d’une queue fourchue. Oh ! je sais très bien qu’au 21ème siècle beaucoup d’hommes affirment à la légère ne plus croire ni à Dieu, ni à diable. On ne reconnaît plus au mal son caractère diabolique, sauf quand on en est victime. Dans ce siècle de la matière et de la machine, il n’y a plus de place pour le diable. Remarquez qu’il ne s’en porte pas plus mal, au contraire ! Il sait très bien, le Malin, que les hommes sont frondeurs, qu’ils aiment beaucoup parler, mais qu’ils ne croient pas la moitié de ce qu’ils disent. Il rit dans sa barbe le diable, quand il entend les hommes dire qu’ils ne croient plus aux puissances invisibles, Comment ne rirait-il pas, quand chacun sait qu’au 21ème siècle les sciences occultes prolifèrent un peu partout. Les cercles spirites n’ont jamais été aussi nombreux, et ceux qui y adhèrent appartiennent souvent à la meilleur société : chevaliers de l’industrie, gens de robe, avocats, médecins ou détectives en mal d’avancement et, pour les moins savant il y a la diseuse de bonnes aventures. On voudrait être plus vieux de quelques semaines pour connaître sa destiné et contourner le sort, on va alors voir la dame qui vous tire les cartes. On voudrait être en communication avec un être cher qui est disparu et on va trouver le médium. Ou on va sur la place publique où une certaine madame A. qui, un bandeau sur les yeux, les mains sous un pupitre écris l’avenir sur une feuille de papier, Il y a là une foule de badauds, j’allais dire des nigauds qui ne croient à rien, ni à Dieu ni à diable mais qui sortent le gros billet pour recevoir un petit morceau de papier sur lequel est écris un avenir sibyllin. A part ça, on ne croit plus à rien. Mais pour rien au monde on ne voudrait passer sous un échelle!

Et si par hasard on a dit quelque chose d’assez important on ajoute “ vite, touchons du bois ou croisons les doigts ”. On ne croit plus à rien mais que l’on soit 13 à table et voilà un malaise qui s’installe entre les convives. Aux Etats Unis, les grands ensembles, les buildings comme on les appelle, n’ont pas de 13ème étage. Sans transition on passe du 12ème au 14ème !

Que l’horoscope vienne à manquer et voilà des centaines de milliers de gens désemparés ne sachant plus comment diriger leur vie.

Alors, moi, le crédule, je pose la question: pourquoi consulter les cartes, si les cartes ne parlent pas? Pourquoi avoir peur de passer sous une échelle s’il n’y a rien au dessus? Pourquoi écouter le langage des étoiles si les étoiles ne parlent pas? Pourquoi consulter le médium si l’au-delà est une chimère? Pourquoi porter des médailles, des chaînettes, des bagues et bracelets magiques, des talismans, des fétiches comme les indigènes d’Afrique si tout cela n’est que des chimères ?

Mes amis, comment pouvons nous jeter un coup d’œil dans notre propre vie, sur le monde, contempler tant de haine, tant d’innocents qui paient pour les coupables, tant de meurtres, tans de mal, tant de crimes et ne pas voir que derrière le mal qui se fait, il y a une personnalité qui lui imprime sa vitalité. La Bible le démasque et l’appelle Satan aidé d’une armée de démons. Il existe croyez-moi et si dans nos pays civilisés il a avantage de ne pas se montrer sous son véritable jour, allez demander aux missionnaires qui reviennent d’Afrique, ce qu’ils pensent de ces nuits d’horreur où on sent comme à les toucher les puissances du mal à l’œuvre. Allez leur demander comment cette vieille négresse percluse de rhumatisme, qui peut à peine se traîner, se sent tout à coup libérée la nuit de ses sacrifices et entame en souplesse une danse au son envoûtant des tam-tams.

Relisez le texte du début et vous verrez ce qu’en pense Jésus-Christ le Fils de Dieu. Vous serez mis en présence de la réalité des esprits immondes qui entourent l’homme de tellement près, que dans certains cas ils vont jusqu’à l’habiter. La Bible nous révèle que ce sont des esprits révoltés qui ont juré une haine implacable à l’humanité crée à l’image de Dieu et qui veulent posséder des corps avant d’entraîner les âmes dans la perdition.

Ils semblerait même d’après le texte, qu’ils ont besoin de posséder des corps, et que hors des corps ils sont comme tourmentés. La Bible nous dit qu’à défaut d’un corps d’homme ils se contenteront d’un corps de pourceaux. Deux missionnaires, Fransesca French et Cabel qui étaient dans le désert de Gobi, se sont un jour trouvés dans une situation particulière. Il y eu tout à coup et tout près d’eux un tourbillon de sable inexpliqué. Un asiatique qui était là, (ces gens étant beaucoup plus sensibles que nous à ces choses), a simplement dit “ce sont des esprits désincarnés à la recherche d’un corps pour l’habiter et n’en trouvant point ils se contentent d’un tourbillon de sable ”. Les choses que je viens de dire si je les avais dites il y a 30 ou 40 ans, on m’aurait rit au nez. Mais aujourd’hui depuis les films comme l’Exorciste, ou les recherches de la parapsychologie, les hommes s’interrogent et découvrent que la Bible est à l’avant garde de la vérité.


La Bible nous révèle que les démons ont une nature mensongère comme leur chef qui est appelé le Prince du Mensonge. C’est un séducteur né, un maître jongleur avec les mots, un prestidigitateur des synonymes. Il manie tous le vocabulaire de toutes les langues humaines avec une habilité consommée, et sa connaissance des mots n’a d’égale que la connaissance du cœur de l’homme. Un jour pourtant, et ici je vais me permettre de faire une allégorie, ne la retenez que comme une allégorie, un jour donc, ce maître jongleur avec les mots a failli en avaler sa fourche de saisissement. Ca c’est passé en 1789, c’est à dire le jour où les français ont commencé à crier “ vive la liberté ”. Quand le diable et les démons ont entendu que les hommes parlaient sérieusement de liberté, ils en sont devenus verts de terreur. Et comme Louis XVI, a réuni ses Etats Généraux, Satan aussi a assemblé les siens. Il leur à dit : “ Messieurs, la situation est critique, quand j’ai des ennuis, cela vient toujours des Français. Voilà maintenant que les hommes parlent de liberté comme jamais ils n’ont autant parlé avant! Messieurs il faudrait sans tarder aller parler aux hommes de liberté, mais leur en parler d’une façon telle que tout en se croyant libres, ils restent mes prisonniers ”.

Et trois démons se sont présentés pour aller parler de la liberté aux hommes :

Et voilà pourquoi, Satan nous a toujours fait prendre des vessies pour des lanternes, et qu’il a toujours mis ces trois mots, émancipation, libertinage et licence sur le même pied d’égalité que le mot liberté. Remarquez que ce pauvre possédé dont nous avons lu l’histoire, présente une analogie frappante avec notre 21ème siècle. Cet homme pouvait se croire libre et il avait des prétentions à la liberté. On lui mettait des chaînes aux mains et aux pieds mais même les plus fortes ne lui résistaient pas. il était libre lui, assez libre pour rompre ses liens. Savez-vous qu’il y a un psaume prophétique qui a été écrit il y a presque 3000 ans et qui parle des évènements que nous vivons aujourd’hui ? C’est le psaume 2. Et voilà ce qui est écrit: “ Pourquoi les rois de la terre se soulèvent-ils et les princes se liguent-ils avec eux contre l’Eternel et contre son Christ ?Brisons leurs liens et libérons-nous de leurs chaînes ”, n’est-ce pas là le langage du 21ème siècle ? :


Est-ce que certains en me lisant n’écarquilleraient-ils pas les yeux en disant “ mais enfin, de quel musée sort-il celui-là? Les rôles sont inversés comme chez ce forcené qui a dû se dire : mais c’est eux qui sont esclaves, moi je suis libre et la preuve la voici, moi je brise mes liens, moi je suis un homme libre. Il pouvait se croire, se prétendre libre et le clamer haut et fort.


La première chose, en ce qui concerne cet homme c’est que non seulement il pouvait briser ses liens mais c’est qu’il il vivait dans les sépulcres. Sa vie n’était pas dans la maison des vivants, elle était dans la maison des morts. Et si nous avions le temps d’étudier l’Ancien Testament, nous verrions que, à cause de sa pratique des sépulcres, cela voulait dire que cet homme était plongé dans l’occultisme. Il trafiquait avec les esprits diaboliques, les esprits des morts qui s’étaient emparés de lui. Dans sa vie cela avait commencé de façon bien anodine sans doute. Un jour un copain de classe lui a dit, “dis, tu connais ton horoscope ? ”, il a dit “ non  ” “ tu ne sais de quel signe tu es ? ” il a dit “ non”. “ Eh ! tu devrais voir ” Et c’est ainsi que ça a commencé, par lire l’horoscope. Oh ! ce n’est pas bien grave et, lui comme nous, on en a rit la première fois, déjà un peu moins la deuxième fois, puis plus du tout la troisième. On a commencé à prendre la chose au sérieux. Puis on est allé plus loin, on a porté aux doigts des bagues magnétiques qui portent chance et qui sont sensées apporter le bonheur, des colifichets au cou, dans son porte monnaie ou son porte feuille. Puis il a été invité à une séance où l’on faiait tourner les tables. Et ainsi pas à pas, il est allé de plus en plus loin. De la magie blanche il est passé la magie noire. Et là, les démons qu’il invoquait voyant la porte ouverte ont plongés dans son âme jusqu'à en faire leur habitation. C’est ainsi qu’on peut, comme cet homme et sous prétexte d’être libre, devenir véritablement esclave de Satan.


La deuxiéme chose qu’on apprend de lui c’est que il était nu. Il avait passé pardessus bord tout sentiment de pudeur et cela aussi c’est de notre siècle. Quelle liberté dans la tenue vestimentaire, dans les films, sur la plage, dans les manifestations gay, en littérature. Ce sont les cinémas pornographiques qui prospèrent ; c’est la liberté poussée jusqu’à la licence, c’est l’émancipation de la pudeur, de la respectabilité, des lois naturelles ancrées au plus profond de l’homme, autrement dit c’est la liberté expliquée par les démons.


La troisième chose, qui nous est rapportée dans un autre évangile, c’est que cet homme était non seulement impudique mais qu’il était tantôt dans les sépulcres et tantôt sur les montagnes, tantôt en haut, tantôt en bas ; sa vie c’était monter, descendre, monter, descendre ; quand il était en haut il voulait être en bas puis quand il était en bas il voulait être en haut. Le matin dans la joie, le soir dans la tristesse. Il avait une vie de hauts et de bas, alternant l’espoir et le désespoir, criant sa joie et hurlant sa tristesse. C’était une vie en dent de scie, c’était un instable, touchant à tout ne s’attachant à rien ; un perpétuel insatisfait, passant d’un extrême à l’autre, du calme plat à la colère la plus violente, vous embrassant un instant, vous poignardant l’instant d’après, avec des sautes d’humeur absolument imprévisibles, un fichu caractère, un parfait paranoïaque qui faisait souffrir tout le monde autour de lui. Quelqu’un à cette description, devra peut être dire : ça c’est moi, ma vie c’est ça, elle est comme les montagnes russes, ça monte et ça descend, ça monte et ça descend et je finis toujours par me retrouver en bas. Mes amis c’est toujours ce qui arrive quand on n’est pas maître de soi-même ou plutôt quand on a à soi-même un autre maître que Jésus-Christ, ça fini toujours en bas.


La quatrième chose qu’on apprend de lui, c’est qu’il était entraîné dans les déserts. Et c’est ici que la lumière se fait, que son comportement s’explique. Remarquez que ce n’était pas lui qui entraînait les démons dans le désert, c’étaient les démons qui l’entraînaient.
Cette petite phrase nous apprend que lui qui se croyait si libre et qui le criait bien haut, il était en réalité esclave au point d’aller là où normalement il n’aurait pas été et de faire ce que normalement il n’aurait pas fait. Jésus Christ a dit : “ vous êtes esclaves de ce qui a triomphé de vous ”. La liberté expliquée par Satan, c’est un esclavage ! Prenez par exemple ce pauvre ivrogne qui déambule dans les rues de la ville, pas très stable dans son équilibre et qui d’une voix pâteuse dit, “ moi je suis un homme libre ” il se croit libre le malheureux, mais il est si peu libre qu’il y a des rues de la ville où il n’ose plus passer parce qu’il a des dettes dans tous les bistrots. Un autre dit “ moi je suis un libre penseur, je pense comme je veux, comme il me plaît ” le malheureux ne se rend pas compte qu’il est tout simplement conditionné par la publicité.

Un autre dit “ moi Monsieur, je suis libre, libre de dire ce que je veux, je n’ai pas de porte de derrière moi ” et le malheureux ou la malheureuse ne s’aperçoit pas qu’il est esclave de sa langue et qu’il dit toujours beaucoup plus qu’il ne voudrait dire. Mais tout le monde aime se proclamer libre, tout le monde dit moi je suis libre !

  1. – Cher ami, vous êtes libre ? Mais oui je suis libre bien sûr, je viens de vous le dire.

Justement il y a notre ami commun qui est malade et à l’hôpital de puis 15 jours, vous ne pensez pas que nous devrions aller le voir ce soir ? Excusez-moi, mais ce soir je ne suis pas libre. Ah ! moi qui croyais que vous étiez libre !

2) – Cher ami, vous vous souvenez des paroles un peu hâtives, pas bien gentilles ni tout à fait vraies que vous avez dites l’autre jour à l’adresse de quelqu’un ? Ne pensez vous pas qu’il faudrait aller réparer ces choses et s’excuser ? Oui c’est vrai, mais figurez-vous que justement je ne suis pas libre. Ah ! moi qui croyais que vous étiez libre.

3 – Cher ami, dès ce soir nous organisons trois jours de conférences. L’orateur est plus qu’intéressant, il est captivant, tous ceux qui y viennent une fois y reviennent volontiers. Je vous y invite, vous m’accompagnez ce soir ? Ah ! excusez moi, mais justement ce soir je ne suis pas libre. Ah moi qui croyais que vous étiez libre ! Venez donc le jour suivant, ou le troisième. Vous n’êtes pas libre non plus ? Pourtant à vous entendre vous êtes tellement libre.

Ah ! mes amis la belle liberté que celle-là ! Si on ne se libère pas de cette idée de la liberté, il est a craindre que cela ne conduise ailleurs qu’aux pieds du Sauveur.


Cinquièmement je voudrais voir avec vous le remède que les hommes ont appliqué à cet homme, et là nous sommes en pleine loufoquerie. Pour le libérer de ses passions, de ses péchés, de ses démons, ils lui ont mis des chaînes. Comprendra qui pourra ! Ce n’est pas en mettant des chaînes à quelqu’un qu’on peut lui faire recouvrer la liberté ! c’est du plus haut ridicule. Pourtant n’est-ce pas ainssi que nous agissons ? Tant qu’on n’est pas libéré par Jésus Christ, il y a des passions qui nous dominent, nous enlacent et dont nous n’arrivons pas à nous débarrasser. Pour les vaincre nous faisons comme dans cette histoire, nous mettons des chaînes autour de nos passions. Nous y mettons les chaînes de nos bonnes résolutions ou bien la chaînes des 10 commandements de Dieu, Certains y ajoutent encore la chaîne des 7 commandements de l’Eglise, cela fait 17 chaînes en tout. Et on s’aperçoit que nos passions, nos vices, nos tempéraments colériques, ne changent pas, que fait-on ? On s’analyse, on regarde sa vie en face sans tricher. Certains se découvrent par exemple le démon de la goinfrerie et ils se disent, il faudrait faire quelque chose, oui mais quoi ? Euréka ! j’ai trouvé, on va mettre des chaînes à Goinfre. Et justement voilà l’époque du carême qui s’approche. Alors pendant toute la période du carême jusqu’à Pâques, plus de chocolat, plus de tripaille, plus de cochonnailles, plus rien, on met Goinfre au régime ! On met des chaînes sur Goinfre mais on s’aperçoit que Goinfre n’est pas mort pour autant, au contraire il n’a jamais été aussi bien en vie, et il compte un, deux, trois, quatre, cinq ; qu’est-ce qu’il compte ? Tous les jours qui le séparent de Pâques!! Et soyez sûrs que si le Mardi Gras il avait un démon, quand Pâques arrive, il en a sept. Amis, soyons modestes, ne prétendons pas enchaîner nos péchés et nos passions, avouons plutôt que nous sommes enchaînés par eux. Et si nous l’avouons, si nous l’admettons honnêtement devant Dieu, c’est alors que paraîtra Jésus-Christ. Voyez ce qui se passe alors. Jésus paraît dans la vie de cet homme et du coup sa vie ne sera plus jamais pareille. De même, si vous laissez Jésus-Christ entrer dans votre vie, cette promesse de l’Ecriture s’accomplira, “ les choses anciennes sont passées et toutes choses sont devenues nouvelles ”.

Regardez ce qui se passe : le Seigneur entame le dialogue non pas avec cet homme mais avec celui qui est à l’intérieur de sa vie, il parle au gardien, au geôlier de cet homme. C’est exactement ce que fait. Dieu quand il s’adresse à nous, c’est à notre conscience qu’il s’adresse. Il s’adresse à nos péchés, à ce qui nous tient captif, à ce qui nous lie, à ce qui nous perd, à ce qui nous fait mal, c’est à ce qui est à l’intérieur de nos vies qu’il s’adresse.

Et pourquoi s’y prend-il de cette façon ? Parce qu’il devait triompher de ce qui avait triomphé de nous. Dieu nous aime, c’est la promesse de la Parole de Dieu : “ Dieu à tellement aimé le monde ” Il nous aime, mais Il hait le péché, Il hait ce qui à l’intérieur de nos vies, l’offense et nous rend malheureux. Il veut nous en libérer et si il est venu sur ce terre, ce n’est pas pour nous éblouir par son caractère de Fils de Dieu, par sa puissance, par ses miracles. Il est venu essentiellement pour vaincre nos géoliers et pour prendre nos péchés à son compte. La Bible nous apprend qu’il a pris tout cela sur la Croix du calvaire. Tous nos péchés ont été mis sur Lui et il les a entraîné avec lui dans la mort. Il a triomphé de Satan, dans sa vie, dans sa mort et dans sa résurrection. Si bien que maintenant, dans le cas de cet homme, ce sont les démons qui se sentent prisonniers ; ils vont essayer d’argumenter, mais ils devront vider les lieux, car quand Jésus-Christ parle, l’enfer tremble et sort. Quand un homme appelle Jésus-Christ dans sa vie, quand il invoque le nom du Seigneur, l’enfer que cet homme porte dans son cœur tremble et sort. Le Seigneur peut alors dire à cet homme “ va en paix, tes péchés ne sont plus ”. Si vous êtes cet homme vous pouvez être libéré aujourd’hui par la puissance de l’Evangile, car la Bible dit que l’Evangile est la puissance de Dieu pour celui qui croit.


Je voudrais maintenant vous poser une question, qu’est-ce qui vous tient, qu’est-ce qui vous retient, qu’est-ce qui a triomphé de vous, quel est l’obstacle à votre salut ?

Vous voudriez être un nouvel homme, une nouvelle femme, et cela depuis longtemps, qu’est-ce qui vous empêche de l’être, quel en est l’obstacle?

Peut-être direz-vous dans un soupir : Ah! s’il n’y avait qu’un lien, s’il n’y avait qu’un obstacle dans ma vie, mais il y en a cent ! je ne m’en sortirai jamais . Sachez qu’il y a de l’espoir pour vous, car il ne peut pas y avoir plus de liens, plus de péchés, plus de démons, plus d’obstacles dans votre vie que dans la vie de cet homme. Avez-vous lu le nom des démons qui étaient en lui ? Ils s’appelaient Légion. Je ne sais pas si cela se réfère à la légion romaine, mais ça veut dire qu’il en avait en tout cas 2000 ou 3000, , d’après le nombre des pourceaux qui sont allés dans le lac. Il y avait au moins 2000 démons en lui, c’est à dire 2000 problèmes ; il était noyé dans ses problèmes mais le Seigneur est venu et Il l’a rendu libre. Demandez à Jésus-Christ de vous sauver. Il a fait un promesse “ celui que le Fils affranchi, il sera réellement libre ” et cet homme est devenu libre, il a été transformé, il a été converti d’un coup, il n’a plus jamais été le même homme, jugez-en par ce qui suit

En premier on le voit assis aux pieds du Seigneur, assis, lui qui ne connaissait pas le repos, enfin il est assis. Lui qui montait et qui descendait sans cesse, dont la vie était une agitation perpétuelle, dont le cœur était agité, enfin la paix est descendue dans son âme. Qui décrira jamais le repos qui était dans son cœur ? Comment pourrais-je vous décrire la paix qui est venue dans mon cœur, la jour de ma conversion ? Cette paix intérieur à laquelle j’aspirais depuis des années, enfin le Seigneur me l’a donnée.

Et non seulement il est assis, c’est le repos, mais la Bible nous dit que, comme les disciples sont assis aux pieds de leur maître, il est là comme un disciple aux pieds de Jésus. Il n’est plus entraîné comme avant, il est là volontairement, une force plus grande et plus douce le maintient aux pieds du Seigneur. C’est l’explication non seulement de son attitude mais aussi de la mienne. Si vous me demandiez pourquoi le dimanche matin je vais au culte, me mettre en quelque sorte aux pieds du Seigneur, je vous dirais, que c’est parce que le Seigneur m’a libéré. Il n’y a plus d’autre place pour moi maintenant que d’être là où il est. Et si même le Tour de France devait passer devant chez moi un dimanche matin à l’heure du culte, je serais au culte. Je n’ai rien contre le Tour de France ni contre la coupe d’Europe de football ni contre l’escalade en montagne. Le monde m’a offert tout cela, et ne m’a jamais satisfait, je n’ai jamais été heureux, le monde ne m’a pas sauvé par son abondance, mais Jésus est venu dans ma vie et il m’a tout donné, c’est pourquoi ma place est à ses pieds maintenant.

Remarquez aussi que non seulement il est assis à ses pieds, mais il est vêtu, son impureté est partie. C’est à dire que la liberté de Jésus-Christ lui fait recouvrer sa dignité d’homme. Plus jamais il n’y aura sur ses lèvres de propos malsains, d’histoires grivoises et salaces. Désormais quand il n’y aura à la télévision que de la gauloiserie et de la très haute infidélité, il appuiera sur la touche d’arrêt. Car ce n’est pas seulement le dehors qui est nettoyé chez lui, c’est le dedans . La Bible dit qu’il est lavé par le sang de l’Agneau et si vous pouviez voir son âme, vous verriez qu’elle aussi est vêtue, revêtue de ce que la Bible appelle le manteau de justice de Jésus-Christ. Son âme qui était si noire l’instant d’avant est maintenant revêtue de la lumière de Dieu.

Premièrement, il est assis à ses pieds, deuxièmement il est vêtu, troisièmement le voici dans son bon sens. L’équilibre est rétablis dans sa vie, finies les montagnes russes, en haut, en bas, en haut, en bas. Ca ne veut pas dire que sa vie sera désormais parfaitement à l’horizontale sans la moindre ondulation. Il peut y avoir des fluctuations dans la vie d’un converti, mais il y a un équilibre général qui se rétablit. Maintenant qu’il appartient au Seigneur, il a laissé ses folies d’autrefois. Mais il faut le dire, s’il les a laissées c’est parce qu’il est entré dans une autre folie, que la Bible elle-même appelle l’Evangile, la folie de Dieu.

Peu après ma conversion, dans le vestiaire des ouvriers où l’on sechangeait, j’avais accroché un calendrier évangélique à effeuiller avec un commentaire journalier. Chaque jour la page était tournée et la méditation quotidienne était lue. Un jour cependant, en arrivant le matin j’ai vu tracé au travers du calendrier au gros crayon rouge,: “espèce de … ” je vous laisse deviner le reste, c’est à dire que j’étais considéré comme un idiot. Je soupçonne très fort le chef d’atelier d’en être l’auteur. Il faut s’y attendre, la conversion nous fait passer d’une folie à une autre, de la folie de ce monde qui se perd, à la folie de Dieu dont il est écrit qu’elle est plus sage que les hommes.

C’était la troisième chose, assis à ses pieds, vêtu, et dans son bon sens.

Pour la quatrième, la dernière, on le trouve soumis et obéissant. C’est, pour moi, la plus grande preuve de conversion et de salut, c’est qu’il est soumis et obéissant à la Parole du Seigneur.


Ce qu’il faut retenir dans ce texte, c’est qu’on y trouvent trois prières. 

Plusieurs ont osé me dire : “ oh ! vous savez, le Bon Dieu et moi, nous sommes de bons amis, tout ce que je demande, je le reçois! ”. Ca m’étonnerait beaucoup que vous soyez à ce point bras dessus dessous avec Lui ,parce que moi qui le connaît et qui le sert depuis plus de 30 ans, je ne reçois pas toujours ce que je demande, et ça m’étonnerait que Dieu acquiesce à toutes vos demandes.

Analysons ces trois prières :

Il est libre d’obéir et il obéit. Car la vraie liberté, celle que Jésus-Christ donne, ce n’est pas le pouvoir de faire ce que l’on veut, c’est le pouvoir de faire ce que l’on doit ! Il y a aussi pour celui qui lit ces lignes une puissance de Dieu pour rompre avec le péché et pour recommencer sa vie avec le Seigneur. Cette puissance est à votre disposition, vous pouvez vous en emparer maintenant. Faites comme lui, venez au Seigneur, mettez-vous à ses pieds, demandez-lui la libération dont vous avez besoins, appelez vos péchés par leurs noms, dites-lui ce qui ne va pas dans votre vie, dites-lui “ Seigneur pardonne-moi, libère-moi, sauve-moi, je crois en Toi ”. Le Seigneur viendra dans votre vie et, par son Saint-Esprit, il vous donnera la puissance pour rompre avec votre passé et pour tout recommencer avec Lui.

Mais il ne suffit d’acquiescer mentalement à ces vérités, il faut maintenant prendre une décision. Il faut faire l’ouverture de foi et dire tandis que vous terminez ce livre la phrase suivante que vous pouvez prendre à votre compte :“ Seigneur je suis d’accord que tu entres dans ma vie, je suis d’accord que tu me libères, que tu fasses de moi un autre homme, une autre femme, un autre jeune homme, une autre jeune fille, Seigneur je me donne à toi dans ce lieu et à cet instant! ”