Dans un autre ouvrage nous avons abordé le thème de la liberté. Je voudrais vous parler dun autre mot martyr, fraternité. Cest pourquoi nous lisons un récit qui fait autorité dans le livre le plus répandu dans le monde, la Bible. Voici ce quil est dit dans lévangile de Luc au chapitre 16 et à partir du verset 19. Il y avait un homme riche, qui était vêtu de pourpre et de fin lin, et qui chaque jour menait joyeuse et brillante vie. Un pauvre, nommé Lazare, était couché à sa porte, couvert d'ulcères, et désireux de se rassasier des miettes qui tombaient de la table du riche; et même les chiens venaient encore lécher ses ulcères. Le pauvre mourut, et il fut porté par les anges dans le sein d'Abraham. Le riche mourut aussi, et il fut enseveli. Dans le séjour des morts, il leva les yeux; et, tandis qu'il était en proie aux tourments, il vit de loin Abraham, et Lazare dans son sein. Il s'écria: Père Abraham, aie pitié de moi, et envoie Lazare, pour qu'il trempe le bout de son doigt dans l'eau et me rafraîchisse la langue; car je souffre cruellement dans cette flamme. Abraham répondit: Mon enfant, souviens-toi que tu as reçu tes biens pendant ta vie, et que Lazare a eu les maux pendant la sienne; maintenant il est ici consolé, et toi, tu souffres. D'ailleurs, il y a entre nous et vous un grand abîme, afin que ceux qui voudraient passer d'ici vers vous, ou de là vers nous, ne puissent le faire. .
Nous avons vu dans une autre occasion combien le mot liberté avait été martyrisé et mis sur un pied dégalité avec des mots comme émancipation, libertinage et licence. Le mot égalité est aussi mal compris que le mot liberté. Il est sur toutes les bouches, dans toutes les revendications. Il fait très bien à peu près dans nimporte quelle phrase et rares sont ceux qui trouveront quelque chose à redire quand on leur parlera dégalité. Vive légalité ! Certains voudraient le comprendre dans le sens du nivellement, décapiter les protubérances et combler les dépressions : le même costume, la même couleur, la même casquette, la même conviction, le même parti politique, cest ça le nivellement., luniformité Tout le monde fait, dit , et pense la même chose, voilà comment certains voudraient comprendre légalité.
Mais voyez-vous quoi que lon dise, quoi que lon fasse, nous ne sommes pas tous égaux et nous ne le serons jamais. Avons-nous tous une égale mesure de santé ? ou de bonheur ? Et si même on prêche à travail égal, salaire égal, il nen reste pas moins vrai que léventail des salaires varie chez nous de 1 à 50. Et même en Chine où lon a réduits ces extrêmes, lécart reste de 1 à 7. Il y a donc dans ces pays qui se veulent égalitaires des gens qui gagnent 7 fois plus que dautres.
Avons-nous tous les mêmes cerveaux ? les mêmes titres ? la même fortune ? Sommes-nous tous égaux en force et en beauté ? Il est clair que sobstiner certains aspects de légalité, cest un peu faire comme Don Quichotte de la Manche qui partait en guerre contre des moulins à vent, personne ne pourra jamais rien y changer. Et puis, jai remarqué par lobservation que ceux qui parleront le plus dégalité, sont ceux qui refusent de croire que les autres ont leur égaux.
Prenons par exemple les Allemands du IIIème Reich. Endoctrinés par le sinistre Dr. Goebels ils croyaient avec plaisir quils étaient la race des seigneurs. Cest à dire que dans les texture même de leur être, ils étaient supérieurs aux autres et pour être bien acceptés chez eux, il fallait être un bon arien, sans jeu de mot !. Ils le croyaient tous, et criaient haut et fort Deutschland uber alles, lAllemagne au dessus de tout.
On connais nos bons amis les Anglais qui ne se prennent pas non plus pour la queue de la poire. Très aimables et très gentils individuellement, ils deviennent les gens les plus insupportables du monde quand ils sont en groupe. Eux aussi croient à leur Rule Britania. A croire que leur Bible nétait pas comme la mienne. Alors que la mienne commence par Au commencement Dieu créa les cieux et la terre , la leur doit commencer par au commencement Dieu créa lAngleterre ! ! .
Et les Américains avec leur american way of life, leur façon de vivre à laméricaine, ils en ont plein la bouche quand ils en parlent!
Et les Français, vous connaissez les Français ? Qui ne connaît le chauvinisme français ? Je pense à cet homme pendant la dernière guerre durant la grand offensive allemande, il est sorti ivre dun cabaret, Voyant un soldat allemand près dun char, ils sen est approché tout en titubant, il a ouvert sa chemise en lui disant tu peux tirer, moi j suis Français , il était Français lui, la belle affaire !
Moi je viens dun petit pays grand comme deux mouchoirs de poche, il y a tout juste de la place pour deux idées. Il y a ceux du nord et ceux du sud. Au nord on parle le neerlandais, et au uud le français. Personne au nord naurait voulu naître dans le sud du pays et tous ceux du sud se croiraient diminués à la pensée dêtre nés au nord!
Ainsi on prône légalité et on ne cesse de se comparer aux autres, en se trouvant bien sûr légèrement supérieur aux autres. Il saute aux yeux que légalité des hommes entre eux est inexistante. Elle nexiste que par rapport à une chose qui leur est commune.
Par exemple, les enfants dune même famille ne sont pas égaux entre eux, lun peut être grand, lautre petit, un en bonne santé, lautre souffreteux lun peut être intelligent et lautre dernier de classe. Mais en ceci est légalité, cest quils ont droit à une même part damour et dhéritage de leurs parents. Voilà où est légalité, par rapport à une chose qui leur est commune. De même la Bible nous apprend que Dieu a distribué aux hommes des mesures communes à tous.
I - Nous sommes égaux par exemple devant les bienfaits de Dieu. Au chapitre 5 de lévangile de Matthieu, au verset 45 Jésus Christ dit : votre père qui est dans les cieux fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes , voilà légalité, nous sommes égaux devant les bienfaits de Dieu.
Allez dans un jardin par un beau soir dété, ne vous sentez-vous pas lâme pleine de poésies ? il y a des poèmes écris partout, sur le tapis vert des pelouses, sur les fleurs qui éclosent, sur les insectes qui volent et qui bourdonnent. Prenez le potager de lhomme le plus juste devotre région, et prenez le potager de lhomme le plus méchant de la ville, comparez-les et vous verrez que lun et lautre regorgent des bienfaits de Dieu.
Lair que le méchant respire ne lui est pas plus pénible à respirer que lair du juste et ne lui coûte pas plus cher. Si nous nous mettions à compter tout ce qui est gratuit dans cette vie, il ne passerait pas une heure que nous ne soyions tous à genoux pour bénir le Créateur. Mais la Bible ajoute Ô homme ne sais-tu pas que les bontés de Dieu te poussent à la Dites le mot qui suit. Vous alliez dire à la reconnaissance ? Eh bien non ! Ne sais-tu pas que les bontés de Dieu te poussent à la repentance . Elles devraient nous conduire à genoux pour nous frapper la poitrine devant ces bontés de Dieu. Quelles ne nous laissent pas indifférents, quelles trouvent un écho dans notre cur et nous aident à revoir et à reconsidérer notre vie. Oui nous sommes égaux devant les bienfaits de Dieu.
II - Deuxièmement la Bible nous apprend que nous sommes aussi égaux devant la Loi de Dieu. Cette Loi résumée magistralement dans la grande déclaration du Sinaï, est appelée la loi appelée la Loi des Dix Commandements. Si entre nous, nous ne sommes pas égaux sur le plan moral, devant les Dix Commandements, nous sommes tous égaux. Et jen veux pour preuve la déclaration de lépître aux Romains où poussé par lEsprit de Dieu, lapôtre Paul dit : il ny a pas de différence entre les hommes, car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu . Pas de différence, nous sommes tous coupables davoir enfreint la Loi de Dieu. Peut-être direz-vous oui, mais il y en a qui ont violé les dix commandements, moi je nen ai violé que deux ou trois . Mais la Bible nous apprend que si nous avons violé un commandement, rien quun, nous avons violé toute la Loi de Dieu., cest encore ce que dit lépître de Jacques. Certains sécrieront, mais ce nest pas juste Un instant SVP !
La Loi de Dieu
est comme une chaîne à dix maillons, chaque maillon
représentant un commandement Notre vie ou plutôt notre
âme est comme suspendue au bout de cette chaîne, et sous
cette chaîne il y a le gouffre béant de léternité.
Notre âme est suspendue à la chaîne des Dix
Commandements. Je pose une question : combien faut-il casser de
mailles pour casser la chaîne ? Une seule suffit. Vous
brisez un maillon et vous avez brisé la chaîne !
Que vous en ayez brisé une, cinq ou dix, la chaîne est
cassée et votre âme tombe dans labîme.Voilà
pourquoi lapôtre peut dire il ny a
pas de différence , tous nous avons
brisé la chaîne de la Loi de Dieu. .
Certains
vont peut-être dire, mais enfin vous nous mettez le nerfs à
fleur de peau, vous vous plaisez à nous caresser à
rebrousse poil, vous ne pouvez quand même pas mettre tous les
gens dans le même sac ? Vous devez tenir compte des
différences de moralité ! Mais cest ce que
je me tue a dire. En nous comparant les uns aux autres, bien sûr
que nous sommes inégaux, et que nous pouvons nous croire
supérieurs. Mais nous parlons devant Dieu, et vis à vis
de Dieu il ny a pas de différence, tous ont péché
et son privés de la gloire de Dieu.
Laissez-moi vous
expliquer cela autrement. Les Indes sont un pays de contrastes, il
est à la pointe du progrès sur certains plans. Il
possède la bombe atomique de belles routes asphaltées
et des demeures somptueuses. Mais ils sont des millions à
vivre à retardement. Une grande partie du charroi se fait
encore à dos de chameau et comme lasphalte et le béton
ne sont pas propres à recevoir les sabots des chameaux, le
long de ces belles routes, il y a des pistes de terre qui pendant la
saison des pluies se transforment en véritables bourbiers.
Donc une partie du charroi roule sur lasphalte et lautre
piétine dans la poussière ou dans la boue. Je me
représente un paria de lInde, un de ces intouchables, un
de ces hommes les plus pauvres du monde, qui nose pas mettre
les pieds sur le ruban asphalté et qui avance péniblement
en pataugeant dans la boue. Et sur le ruban dasphalte, un de
ces maharadjah de lInde, immensément riche qui se
prélasse sur les coussins arrières dune
Rolls-Royce incrustée de nacre et dor et qui jette un
regard méprisant ou qui ne regarde peut-être même
pas ce paria qui avance dans la boue. Quelle différence entre
ces deux hommes, un dans la boue, lautre sur des coussins.
Quelle différence ! Oh oui, bien sûr, mais pas
tellement parce que là où ils sont égaux, et
retenez cela, cest quils vont tous les deux dans la
même direction, cest là leur égalité.
De même celui qui croit avoir atteint des sommets de la
moralité est sur le même chemin de perdition que celui
qui patauge dans la boue du péché. Pas de différence
dit la Parole de Dieu, honnête ou pas honnête, nous
sommes tous pécheurs et nous sommes perdus devant Dieu, car
cest à Dieu que nous avons à faire, ne loublions
pas. Vous dites peut-être, je ne saisis pas bien !
III - Une troisième explication peut aider. Supposons que vous vouliez faire partie dun corps spécial de la police. Il y a des gens spécialisés que lon emploie pour protéger les hommes dEtat. On les appelle des gorilles, et comme lhomme descend du singe paraît-il, il bien placé pour faire le gorille. Donc moi aussi je désire devenir un gorille ; je postule pour occuper ce poste. Mais nest pas gorille qui veut, il faut répondre à des conditions : avoir un certain degré éducation, une bonne forme physique, un certificat de bonne vie et murs et jen passe En plus il faut mesurer un minimum de, disons 1m.85. Je me présente et, parmi tous les candidats qui veulent devenir gorille, je maperçois que je suis au moins aussi grand et peut-être même un peu plus grands que certains dentre eux. Jai toutes les chances de mon côté, je présente mes diplômes, mes références et on me dit : passez à la toise . Je passe à la toise, fier comme Artaban et on me dit 1m.84, Monsieur, nous regrettons mais il vous manque 1 cm. . Je proteste en disant : Comment! mais je suis parmi les plus grands!. Nous regrettons, mais ce nest pas daprès les autres quon vous mesure, cest daprès la toise et daprès la toise, il vous manque 1cm ! ! ! . De même la Bible mapprend que je suis trop petit par rapport à la Loi. La Loi de Dieu demande la perfection et je narrive pas à sa hauteur. Dieu est parfait et pour entrer dans son Ciel je dois être parfait comme Lui. Or, je ne le suis pas, ma stature morale est prise en défaut. La Bible a raison quand elle dit il ny a pas de différence, tous ont péché et natteignent pas la gloire de Dieu . A la toise de Dieu nous sommes tous trop petits !
Nous sommes égaux devant les bienfaits de Dieu, nous sommes égaux devant la Loi de Dieu qui nous nivelle tous par le bas, par le péché.
IV -Quatrièmement, la Bible mapprend que nous sommes égaux devant la mort.
Le récit que nous avons lu, contient de criantes inégalités, un riche à outrance, un pauvre à lexcès. Un ripailleur et un meurt de faim. Un jouisseur et un mendiant. Un homme plein de santé et un malade. Un joyeux drille et un pauvre hère. Un homme qui a des serviteurs et lautre qui na que des chiens qui viennent lécher ses ulcères. Quelles inégalités !
Mais voilà, celle que Lazare attendait, sa bonne amie, la Mort quil appelait de tous ses vux, est venue toute seule recueillir son dernier soupir. Celle que lautre nattendait pas, est entrée chez lui sans frapper. Il était à table, il a entendu un léger bruit derrière lui il sest retourné, les regards se sont croisés, il sest affaissé dun coup et il est passé dans lau-delà. Il a eu des funérailles splendides, des fleurs au point que lon ne voyait plus le cercueil, de beaux discours, des éloges funèbres Quant à lautre, pas un mot, pas une ligne à la rubrique des faits divers, rien, dernière inégalité. Mais la mort avait frappé aux deux endroits. Elle népargne personne, on ne peut pas la soudoyer avec de largent, on ne peut pas la fuir, on ne peut pas lamadouer avec des titres, la mort visite la chaumière et le palais, elle délivre lesclave de la tyrannie de son maître et elle tyrannise le maître ; elle emporte un idiot, elle emporte un ENSTEIN, elle veut tout ignorer des hommes et elle nen ignore aucun. Et surtout la mort soulève le rideau de lau-delà et nous montre les réparations des inégalités dici bas.
Quant à Lazare, les anges sont à son service ; quant à lautre les démons et la souffrance semparent de son âme. Lun est dans la consolation éternelle, lautre est dans le désespoir éternel. Cest à dire que ce que la mort met en lumière, cest ce quavait été leur vie devant Dieu, quelle était leur vraie inégalité, non pas celle des apparences, celle du portefeuille, mais celle du cur. Et devant Dieu cette différence cétait une différence de poids, une différence de valeur intérieure.
Voyez-vous, ce qui nous gène, ce qui nous fait mal, ce ne sont pas nos inégalités entre nous. Nous nous accommodons ma foi fort bien de nos petites supériorités ou infériorités occasionnelles, dautant plus que souvent nous navons de compte à rendre à personne. Mais ce qui fait mal, ce qui trouble la conscience et qui empêche lhomme de garder un cur serein, cest son inégalité devant Dieu. Cest là ce qui le gêne, ce qui lempêche dêtre pleinement heureux ; même comblé des les biens de ce monde, il nest pas heureux, il porte une gêne au tréfonds de son âme.
Nous avons vu quelle était notre position devant la bonté de Dieu. Vous me dites mais cest ça quil nous faut, cest le Bon Dieu ! . Figurez-vous que moi au contraire, la bonté de Dieu me gêne terriblement, dans ce sens que si Dieu me juge et me mesure daprès sa bonté, cest à dire que sil exige de moi dêtre bon comme Lui est bon je suis perdu. La bonté de Dieu nest pas un sujet de satisfaction mais un sujet de tremblement pour nous qui savons si peu être bon . Nous savons si peu pardonner, nous qui savons si peu aimer. Dieu lui aime le juste et linjuste et leur donne sa pluie et son soleil. Si nous, nous devions faire le temps, tous ceux qui nous déplaisent mourraient de chaud en hiver et grelotteraient de froid en été. Dailleurs chacun sait que si les hommes pouvaient faire disparaître tous ceux qui les gênent, en appuyant sur un bouton, sans que personne le sache, demain la moitié du monde ne se réveillerait pas. Et comme une moitié de lhumanité déteste lautre, personne ne se réveillerait demain matin Mais nous nous réveillons tous les matins bien que nous offensions Dieu plusieurs fois par jour. Si la mesure de son amour était la condition de salut pour nous, nous serions tous perdus.
Nous avons vu que devant la Loi de Dieu, nous étions tous égalisés et nivelés par le péché. Nous venons de voir en troisième point que nous sommes égaux devant la mort, qui nous fait paraître devant Dieu, non pas comme nous paraissons extérieurement mais comme nous sommes réellement et intérieurement. Cela veut dire que nous allons tous comparaître au jugement de Dieu, que nous allons tous être pesés dans les balances de Dieu et les balances divines nous sont défavorables, nous ne faisons pas le poids, les plateaux ne sont pas à égalité, nous manquons de poids. Nest-ce pas cela que lEternel a dit au dernier roi de Babylone, Belschatsar qui a été pesé dans la balance de Dieu avec toutes ses richesses, ses pompes et ses armées. Dieu lui a dit : tu as été pesé et tu as été trouvé trop léger . Croyez vous que Belschatsar seul ait été trop léger dans la balance de Dieu ? Nous aussi nous le sommes et notre conscience nous le dit. Malgré le poids de ses richesses, de ses acquis sociaux, de sa propre justice, de son savoir, lhomme pesé dans la balance de sa propre conscience, se sent déjà trop léger à combien plus forte raison pesé dans la balance de Dieu.
Cest pourquoi le problème N° 1 de lhomme se résume à ceci : Comment rétablir légalité avec Dieu ? Tout est là, il faut que les deux plateaux, celui de Dieu et le notre séquilibrent. La Bible nous apprend que rien de souillé rentrera dans le Royaume de Dieu. Il faut donc de linnocence.
La Bible nous apprend que rien de trop léger ne rentrera dans le Royaume de Dieu, il faut donc du poids, mais où allons-nous trouver cette innocence et ce poids ? Où ?
Y a-t-il, par exemple dans notre vie, un acte qui soit assez pur pour réparer les impuretés dautrefois ? Y a-t-il un acte qui ait assez de poids pour contre balancer toutes les légèretés dautrefois ?
Dialoguant avec moi-même je dis : voyons mon ami, regarde un peu ta vie pendant lannée écoulée, y a-t-il quelque chose qui puisse faire pencher la balance de ton côté ? Non, rien !
Et dans les cinq dernières années, rien, dans les dix dernières années, rien ! dans les trente dernières années, rien ! Et plus je regarde dans ma vie, plus je suis effrayé, plus je maperçois que mon débit excède mon crédit.
Quelquun dira peut-être: mais enfin vous exagérez : Et le bien que jai fait, la poignée de main que jai donnée au voisin, laide que jai portée à la voisine, ma contribution à la Croix Rouge, aux Restaurants du Coeur et jen passe? Ah mes amis, la Bible mapprend que le bien que jai fait ne peut pas être porté à mon crédit parce que je devais le faire ! Et la Bible menlève toutes mes illusions quand elle dit que lhomme ne peut pas racheter son frère ni payer à Dieu sa (propre) rançon .
La grande question est donc : qui va faire pencher le plateau en ma faveur ?
Suivez ce raisonnement : les balances sont divines, les exigences sont divines, la solution ne peut être que divine. Cest à dire quelle nest pas humaine, elle nest pas en nous. La réponse à notre salut ne peut venir que de Dieu, et la réponse cest Jésus-Christ.
La Bible nous apprend que quand Dieu regarde les hommes il voit quil ny a pas parmi eux, un seul juste. La Bible va plus loin, elle dit que quand Dieu regarde ses anges, il ne trouve pas la perfection dans ces messagers ! Mais quand Il regarde la vie de Jésus-Christ son appréciation est tout autre. Deux fois, le ciel sest ouvert sur sa tête et une voix sest faite entendre : celui-ci est mon Fils bien aimé dans lequel jai trouvé tout mon plaisir . Vu du ciel le caractère de Jésus-Christ était irréprochable La Bible dit quil a été tenté en toutes choses, sauf le péché. Le brigand qui était crucifié à côté de lui a dit : cet homme na rien fait qui ne se dût faire . Les démons ont dit de Lui : Tu es le Fils de Dieu . Ponce Pilate le magistrat a dit je ne trouve aucun crime en cet homme et même le centenier qui la vu mourir, sest écrié : certainement cet homme était juste ! . Cest à dire que les exigences divines sont remplies en Jésus-Christ Sil peut Lui rétablir léquilibre pour nous cest non seulement parce que sa vie est parfaite mais parce quil est lui-même Dieu. Jésus-Christ est Dieu.
La Bible nous apprend quil est égal au Père en éternité, lépître aux Hébreux dit quil na ni commencement de jour ni fin de vie .
Il est égal au Père en honneur car il est écrit afin quils honorent le Fils comme ils honorent le Père .
Il est égal au Père dans la création car il est écrit que tout a été fait par Lui et pour Lui .
Il est égal au Père en puissance, car il a le pouvoir de faire ce que Dieu seul peut le faire pardonner les péchés .Et il est tellement égal au Père quil a dit un jour cette phrase qui aurait été un épouvantable blasphème dans la bouche de nimporte quel autre homme, celui qui ma vu, a vu le Père .
Quest-ce que cela veut dire ? Cela veut dire que sil y a une vie égale en valeur et en perfection, aux perfections et aux valeurs divines, cest la vie de Jésus-Christ.
Mettez la vie de Jésus-Christ dans un plateau, et les exigences de Dieu dans lautre, et vous verrez que les deux séquilibrent parfaitement. Avons-nous compris ?
Moi qui suis trop léger, pour être sauvé, il suffit que Jésus-Christ vienne mettre sa vie qui a du poids dans ma vie qui nen a pas. Et à ce moment là léquilibre se rétablit. La Bible dit Christ en nous, lespérance de la gloire . Cela veut dire que tant que Christ nest pas en nous, nous sommes privés de la gloire de Dieu, mais dès que Jésus-Christ vient vivre dans notre cur, nous avons lespérance de la gloire de Dieu, nous sommes rendus participants à la vie divine . Et pour posséder cette égalité de poids, qui seule peut nous sauver, il suffit de posséder Christ. Je nai pas dit quil suffit de prier Christ, quil suffit dimiter Christ, mais quil suffit de le recevoir. Cest à dire que quand à la conversion nous recevons le Christ dans notre cur, il vient y vivre avec tout ce quil est, avec son pardon, avec son sang qui purifie de tout péché, avec sa grâce, avec son salut, avec son excellence, avec sa divinité. Quand il vient, il vient totalement en nous par le Saint-Esprit. Et cest tellement vrai que la Bible dit que pour être sauvé, il suffit de le recevoir. Dans le prologue de lévangile de Jean il est écrit il est venu chez les siens, les siens ne lont pas reçu, mais à tous ceux qui lont reçu, il leur a donné le pouvoir de devenir enfant de Dieu . Dans lApocalypse au chapitre 3 il est dit au verset 20 : voici je me tiens à la porte et je frappe. si quelquun entend ma voix et ouvre la porte, jentrerai chez lui et je souperai avec lui et lui avec moi .
Et quand
Jésus-Christ entre dans un cur, il entre avec tout ce
quil est et tout ce quil possède. Il est la vie,
il est léternité, il est Dieu, il est le ciel et
cest le ciel qui entre dans une vie. Mes amis, le jour où
Jésus-Christ entrera dans votre vie et plaise à Dieu
que ce soit bientôt votre vie aura du poids, elle aura le poids
de Jésus-Christ.
En voulez-vous une preuve ? Regardez
ce qui sest passé sur la colline de Golgotha. Il y
avait trois croix. La croix du centre était celle du Sauveur,
et sur lune des deux autres, il y avait un authentique brigand
qui avait été condamné à mort. Cet homme
ne faisait pas le poids, pas même dans la balance des hommes,
combien moins dans la balance de Dieu. Mais quand il reçut
Jésus dans sa vie et dans son cur, à cette minute
même, sa vie eut assez de poids pour quil sentende
dire : en vérité, en vérité
je te le dis, aujourdhui tu seras avec moi dans le paradis .
Quitte à me répéter, je redis ce que jai
dit plus haut : Les balances sont divines, les exigences sont
divines et la réponse, est divine. La réponse
cest Jésus-Christ que Dieu a donné ,pas
seulement à la Croix, mais quil vous donne à
vous, en ce moment même pour que vous puissiez le recevoir
Si donc vous comprenez en touchant à la fin de cette lecture que votre vie est trop légère, quelle ne fait pas le poids, que le plateau de votre vie nest pas à égalité avec celui de Dieu, appellez Jésus-Christ et dites-lui lui Oh ! Fils de Dieu, je suis pécheur, je suis perdu, je ne fais pas le poids, Seigneur sauve moi! Il vous sauvera, Il viendra dans votre vie aujourdhui. Il le peut puisquil est le Fils de Dieu, quil est vivant parce quil est ressuscité.
Les ondes que vous ne voyez pas peuvent entrer dans un transistor et parler. Notre Seigneur est plus que des ondes, il est Dieu lui-même, il peut entrer dans votre vie et dans votre cur. Il vous suffit de prendre la bonne longueur donde, qui est celle de la repentance et de la foi, et de lui dire Seigneur je regrette tant de choses que jai faites et que je naurais pas dù faire, je te demande pardon, Seigneur je tinvite dans mon cur maintenant. Il entrera dans votre vie et vous serez sauvé. Vous pouvez même avoir la certitude que si vous mourrez ce soir ou demain , vous irez rejoindre à linstant les rachetés bienheureux dans le ciel de Dieu.
Nest-ce pas là la plus grande espérance du monde ? Si vous me demandiez pourquoi je suis heureux, ce nest pas parce que je possède une maison personnelle, un frigidaire ou un aspirateur ou une bonne santé. Tout cela, chacun le sait, peut se perdre en un instant. Si je suis heureux cest parce que je sais que si je traverse la rue tout à lheure et que je suis fauché par un chauffard, je sais que linstant daprès je serai dans la présence de mon Seigneur. Cest cela qui me rend heureux. Jai eu à peu près tout ce que le monde pouvait moffrir et le monde ma rendu malheureux. Mais le jour où jai reçu Jésus-Christ dans mon cur, ce jour là est entré un bonheur que rien na pu ôter, parce que mon nom est écrit dans le livre de vie.
Et votre nom peut y être écrit ce soir en lui disant Seigneur, entre dans le plateau de ma vie, je te loffre avec tout ce quil y a dedans de léger et de négatif à tes yeux, Seigneur pardonne et sauve-moi et Il vous sauvera ce soir. Cest à vous de jouer à présent, la balle est dans votre camp.