Comment lire la Bible?
La Bible a un message particulier pour chaque lecteur, aussi est-il nécessaire de la lire sans idée préconçue.
Il semble préférable de lire d'abord le Nouveau Testament (seconde partie de la Bible), car il s'adresse plus directement à tous les hommes aujourd'hui, alors que l'Ancien Testament concernait initialement le peuple d'Israël. Le Nouveau Testament commence par les évangiles, qui nous rapportent les paroles et les actes de Jésus Christ, le Fils de Dieu.
Dans les siècles passés, la Bible a répondu aux besoins spirituels d'hommes et de femmes de toutes conditions sociales et de toutes races. Elle répond à nos propres besoins aujourd'hui.
La Bible est la révélation de Dieu à sa créature. Aussi devons-nous la lire avec la plus grande attention. Une attitude humble nous fera découvrir son actualité et l'à-propos de son message dans notre vie.
Ce qu'est la Bible
La Bible est le livre le plus répandu dans le monde. Elle constitue les annales des premiers âges de l'humanité. C'est le document auquel se réfèrent les religions de centaines de millions d'hommes, mais elle n'est pas le livre d'une religion. Elle est beaucoup plus que cela. Elle est la PAROLE DE DIEU, la Révélation de Dieu. Elle s'adresse à l'homme avec toute l'autorité de son origine divine. Elle seule peut l'éclairer sur sa condition présente et sur son avenir éternel. Elle est la VÉRITÉ.
Pourquoi peut-on affirmer que la Bible est la Parole de Dieu? Elle donne elle-même la réponse à tous ceux qui l'écoutent:
- Les écrivains de la Bible affirment clairement qu'ils parlent de la part de Dieu. Des dizaines de fois nous lisons: «Ainsi dit l'Éternel», et d'autres expressions semblables. L'apôtre Pierre précise que «de saints hommes de Dieu ont parlé, étant poussés par l'Esprit Saint». Ainsi, à travers les différents écrivains, c'est bien Dieu qui parle.
- La Bible est d'une étonnante unité. Les quelque quarante écrivains de la Bible, qui ont pourtant vécu en des circonstances fort diverses sur une période de plus de quinze siècles, se sont complétés mutuellement. Pourquoi une telle unité? Parce que c'est Dieu qui en est le véritable auteur.
- Les prophéties de la Bible sont une preuve de son inspiration divine. Par exemple, Jérémie et Ézéchiel ont annoncé avec détails la ruine de Tyr, à l'époque où cette cité était florissante. Par-dessus tout, les prophètes ont annoncé, des siècles à l'avance, la venue de Jésus Christ.
- Le plus décisif des caractères divins de la Bible est qu'elle est convaincante. En la lisant, chacun peut constater que ses pensées secrètes sont dévoilées et qu'il se trouve soudain en présence de Dieu. La Bible a la puissance, non seulement d'informer les hommes, mais de transformer leur vie. Elle a apporté la paix et la conviction de la vie éternelle à des multitudes qui y puisent leurs certitudes et leur raison de vivre.
L'apôtre Paul écrit aux croyants de Thessalonique: «Ayant reçu de nous la parole de la prédication qui est de Dieu, vous avez accepté, non la parole des hommes, mais (ainsi qu'elle l'est véritablement) la parole de Dieu, parole qui opère en vous qui croyez» (1 Thessaloniciens 2.13).
Comment est composée la Bible
La Bible se divise en deux grandes parties.
A. L'ANCIEN TESTAMENT.
Il a été écrit avant la venue de Jésus Christ sur la terre.
Il comprend 39 subdivisions ou «livres».
- Le premier, la Genèse, présente les origines de l'humanité jusqu'à la formation du peuple d'Israël.
- Les quatre livres suivants contiennent la «loi» donnée par Dieu à Israël, et racontent la libération de ce peuple, qui était esclave en Égypte, et son voyage à travers le désert jusqu'au pays de Canaan.
- Les douze livres historiques, de «Josué» à «Esther», englobent une période de près de dix siècles de la vie du peuple d'Israël. Cette période est marquée par l'amour et la patience de Dieu envers ce peuple, mais aussi par les châtiments qu'il a dû lui infliger.
- Les cinq livres poétiques ou didactiques comprennent, entre autres, le livre des Psaumes.
- Les dix-sept écrits prophétiques complètent la révélation de Dieu en rapport avec Israël.
Toute cette longue histoire d'un peuple privilégié, échantillon de l'humanité tout entière, démontre que l'homme est incapable d'accomplir la volonté de Dieu. Mais en même temps, cette première partie de la Bible annonce la venue du Fils de Dieu, le Christ, le Messie promis qui va enfin rendre possibles des relations heureuses et durables avec Dieu.
B. LE NOUVEAU TESTAMENT.
Il commence avec la venue de Jésus dans ce monde et nous révèle les riches bénédictions qu'il nous a apportées, lui, le Fils de Dieu.
Cette partie comprend 27 subdivisions ou «livres».
- Les quatre évangiles décrivent, chacun sous un jour particulier, le passage sur la terre de cette Personne divine qui s'est abaissée jusqu'à vivre une vie d'homme, et à mourir pour sauver ceux qui croient en lui. Ils rapportent sa naissance, sa vie, son service, son enseignement, ses miracles, sa mort, sa résurrection et son élévation au ciel.
- Matthieu nous le présente plus spécialement comme le Messie promis à Israël, Marc comme le Serviteur, Luc comme l'Homme parfait, Jean comme le Fils de Dieu; mais tous ces caractères et d'autres sont présents dans les quatre évangiles et les autres livres du Nouveau Testament.
- Les Actes des Apôtres montrent comment le message de l'évangile a été proclamé dans la puissance du Saint Esprit, et a été reçu avec foi par des multitudes. Passées de la perdition à la vie éternelle, ces multitudes constituent l'Église (ou l'Assemblée, traduction littérale du mot grec francisé en «Église»).
- Les 21 épîtres (ou lettres) développent la doctrine du Christ. Elles précisent les plans d'amour de Dieu, et montrent qu'ils se réalisent par Jésus Christ. Elles apportent au croyant la certitude qu'il est sauvé, qu'il est un enfant aimé de Dieu, et que son Sauveur l'introduira dans la gloire pour y être éternellement avec lui. Les épîtres fournissent aussi aux croyants des enseignements et des encouragements utiles pour vivre en disciples et témoins de Jésus Christ.
- L'Apocalypse est un livre prophétique qui décrit, sous forme généralement symbolique, l'histoire de l'Église avant qu'elle soit enlevée au ciel, puis les jugements qui vont venir sur cette terre, et l'apparition du Seigneur Jésus Christ pour établir son règne de paix sur la terre pendant mille ans, avant le jugement final. La terre et le ciel actuels feront alors place à un nouveau ciel et une nouvelle terre où tout sera parfait, pour la gloire de Dieu et le bonheur sans fin de ceux qui ont reçu la vie éternelle par Jésus Christ.
Les traductions de la Bible
Les textes originaux ont été écrits, pour l'Ancien Testament en hébreu (excepté quelques portions en araméen), et pour le Nouveau Testament en grec. Il a donc fallu effectuer des traductions dans les langues usitées à chaque époque. Au fur et à mesure que la foi chrétienne s'est répandue dans le monde entier, les croyants se sont appliqués à traduire la Bible dans les principales langues afin que le message du salut puisse être compris par tous. L'effort de traduction est encore très intense. La Bible complète a été traduite dans de très nombreuses langues, le Nouveau Testament dans un plus grand nombre encore. Celles qui sont parlées par une population peu nombreuse se voient de jour en jour dotées de la traduction d'une partie de la Bible. Elle est de loin le livre le plus traduit, puisqu'on peut lire certaines de ses pages en plusieurs milliers de langues.
L'ensemble des manuscrits découverts aux XIXe et XXe siècles a permis des révisions et de nouvelles traductions, de sorte que le lecteur de langue française dispose actuellement de plusieurs versions de qualité.
Il est nécessaire de posséder une version réalisée par des traducteurs croyants pénétrés de l'importance du texte inspiré. Alors, les différences portent surtout sur la forme littéraire. Cette version a pour but de présenter au lecteur un texte aussi proche que possible de l'original, dans la langue française actuelle.
Quelques options de traduction
Les textes originaux ont été écrits en lettres «onciales» (majuscules) sans espace entre les mots et pratiquement sans ponctuation. Mais un très grand nombre de particules de liaison (plus de 13 000) définit l'articulation des phrases. À partir des IXe et Xe siècles environ, la plupart des copies manuscrites, puis les éditions imprimées ont été faites en écriture cursive (minuscules), avec quelques signes de ponctuation.
Dans les versions, majuscules et ponctuation ont été employées par les traducteurs en fonction du contexte et des choix typographiques pour faciliter la lecture et la compréhension du texte. Le texte original ne comporte ni majuscules, ni ponctuation.
Il est utile de préciser quelques-uns des choix effectués pour cette version.
- Puisque l'écriture moderne exige une ponctuation précise, beaucoup de particules de liaison, rendues par les signes habituels de ponctuation, n'ont pas été traduites par des mots qui auraient fait double emploi avec ces signes.
- Pour faciliter la lecture, le texte a été aéré par le découpage en paragraphes, marqués par un retour à la ligne suivi d'un retrait de première ligne. Les paragraphes sont eux-mêmes parfois divisés en plusieurs parties par un retour à la ligne non suivi d'un retrait.
- L'emploi des majuscules a nécessité un choix difficile. Obligatoire en français pour la première lettre des noms propres, une majuscule est employée pour un certain nombre de noms communs dans les principaux cas suivants:
– Titres désignant directement une personne divine (Père, Fils, Saint Esprit, Seigneur, Sauveur)
– Termes qui, dans un contexte particulier, désignent une personne (la Bête, le Dragon)
– Termes dont le sens particulier doit être distingué de l'emploi courant, ou correspond à un mot spécifique dans l'original.
Exemples: la Loi: la loi de Dieu communiquée par Moïse; la Parole: la parole de Dieu.
On n'a pas mis de majuscule aux pronoms désignant une personne divine sauf lorsque cela est apparu nécessaire pour éviter une ambiguïté.
Présentation de l'index alphabétique
Cet index permet au lecteur de trouver:
1 – Dans les textes du N.T., les paraboles, les miracles ou les récits les plus connus.
- (MIRACLE)
- (RÉCIT)
- (PARABOLE)
2 – Une suite de références au texte du N.T. sur des thèmes bibliques ou de la vie courante.
3 – L'explication de termes particuliers rencontrés au cours de la lecture du N.T. signalés à la suite du mot par les symboles:
- Premier sens – Deuxième sens (2) – Troisième sens (3)
4 – Une rubrique plus détaillée sous le titre: Jésus Christ.
Achaïe
Sous la domination de l’Empire romain, la Grèce est divisée en deux provinces: au sud, l’Achaïe, ayant pour capitale Corinthe, où siège le Proconsul; au nord, la Macédoine, dont Amphipolis était la capitale (Actes 18.27; 19.21).
Aimez vos ennemis (RECIT)
Alliance
Les alliances dans la Bible ne constituent pas une entente entre deux ou plusieurs parties. Elles sont toujours à l'initiative de Dieu. Elles ont pour but la bénédiction de ceux à qui elles s'adressent (individu ou peuple). Elles sont conclues avec ou sans conditions. A l'égard de Noé et d'Abraham, l'alliance était sans conditions; les signes en étaient respectivement l’arc-en-ciel et la circoncision. L’ancienne alliance (2 Corinthiens 3.14) a été conclue avec Israël sous condition d’obéissance. Israël était béni à condition d’observer la loi donnée par Dieu à Moïse.
La nouvelle alliance sera conclue par Dieu encore en faveur du peuple d’Israël, pour sa bénédiction future sans condition, parce qu'elle est fondée sur la valeur du sang de Christ, le sang de la nouvelle alliance. C'est sur ce même fondement que reposent l'espérance et les bénédictions de l'Église (1 Corinthiens 11.25).
Âme / esprit / corps
La Bible enseigne que l'homme (la personne) se compose de l'âme, de l'esprit et du corps (1 Thessaloniciens 5.23).
L'âme et l'esprit sont distincts, quoique très liés (Hébreux 4.12).
– L'âme est le souffle de Dieu dans l'homme comme respiration de vie (Genèse 2.7); elle est immortelle. Ce mot désigne aussi l'être moral et spirituel tout entier, distinct du corps (Matthieu 10.28), voire la personne tout entière (Actes 2.43; Romains 2.9). Elle est également le siège de nos émotions, de nos désirs, de nos sentiments. En ce sens, coeur et âme sont très proches.
– L'esprit est la part de notre être qui nous permet d'entrer en relation avec Dieu et d'avoir communion avec lui.
– Le corps est l'édifice, la «tente» (2 Corinthiens 5.1) qui abrite notre personne. Il est aussi «le temple du Saint Esprit» pour celui qui a cru. C'est pourquoi nous devons l'honorer en prenant soin de lui avec sobriété, et veiller à ne pas l'utiliser pour des pratiques impures (voir Fornication).
Par la nouvelle naissance, le croyant est «né de Dieu» (Jean 1.13), «né de l'Esprit» (Jean 3.8); il reçoit le «salut» de son âme (1 Pierre 1.9) et il attend le salut de son corps à la venue du Seigneur, par la résurrection ou la transformation en corps de gloire pour le ciel (Romains 8.23; 1 Corinthiens 15.49, 51, 52; Philippiens 3. 20, 21).
– Sens particulier: la vie de tout être vivant (Genèse 1.30).
Amour de Dieu, de Jésus (THEME)
Amour du prochain (THEME)
Ananias et Sapphira (RECIT)
Anciens
Anciens des Juifs: représentants du peuple, associés aux décisions des chefs religieux (Exode 3.16; Matthieu 16.21; Marc 8.31; Luc 9.22). A Jérusalem, le Corps ou Conseil des Anciens (Matthieu 26.3-4; Luc 22.66).
Anciens (2)
Anciens ou «pères»: les ancêtres des Israélites («la tradition des anciens»: Matthieu 15.2; Marc 7. 3, 5).
Anciens (3)
Dans l'Assemblée chrétienne: frères ayant une charge de surveillants (Actes 14.23; 15. 2-6, 22-23; 1 Timothée 3.1-7; 5.17, etc.).
– Sens particulier dans l'Apocalypse: les 24 Anciens vus dans le ciel (Apocalypse 4. 4 à 19. 4): les élus glorifiés.
Anne la prophétesse (RECIT)
Antichrist
(c.-à.-d.: l'adversaire de Christ, ou celui qui tente d'usurper sa place); il est aussi appelé «l'homme de péché», «le fils de perdition», «l'inique» (2 Thessaloniciens 2.3-12). L'apôtre Jean parle de ses précurseurs (1 Jean 2.18-19), les antichrists. Il est figuré en Apocalypse 13.11-18 comme la seconde Bête, semblable à un agneau.
Apôtres
– 1. Les douze disciples choisis par Jésus (Matthieu 10.2-4). Voir Disciples / les 12 choisis.
– 2. Ceux qui, tels Paul ou Barnabas, ont été envoyés comme premiers messagers de l'Évangile (Actes 14.14).
Arbre / son fruit (RECIT)
Armée
Armée romaine: l'unité la plus importante était la Légion (5000 à 6000 hommes, sans compter les renforts d'auxiliaires); elle était divisée en 10 cohortes de 500 à 600 hommes. Le centurion (centenier) commandait une centaine de soldats. Les commandants (chiliarques), officiers supérieurs, étaient à la tête d'une ou plusieurs cohortes, ou chefs des garnisons locales.
– Sens particulier: Légion: nombre élevé. Légion
Armée (2)
– «multitude de l'armée céleste»: les anges (Luc 2.13).
– «les armées qui sont dans le ciel»: les croyants qui accompagnent le Seigneur Jésus quand il sort du ciel pour juger ses ennemis (Apocalypse 19.14).
Asie
Dans le N.T., le nom «Asie» désigne ordinairement la province romaine, partie ouest de l’Asie Mineure (Turquie actuelle) en bordure de la mer Égée, et composée du nord au sud de la Mysie et de Troas, de la Lydie et de la Carie; il faut y ajouter, plus à l’est, la Phrygie.
Au temps des Actes des Apôtres, les Romains étendaient leur domination ou leur influence, dans le reste de l’Asie Mineure, sur les contrées du nord, en bordure de la mer Noire ou Pont-Euxin: Bithynie et Pont; plus à l’est, Cappadoce; au centre, Galatie, Lycaonie et Pisidie; au sud, sur la Méditerranée, depuis la côte syrienne: Cilicie, Pamphylie et Lycie.
Assemblée
Corps de Christ
Le même terme «assemblée» (ou «église», en grec: «ecclesia») est employé pour désigner:
– 1. L’Assemblée dont Jésus Christ a révélé la formation, en disant: «Je bâtirai mon assemblée». Lui seul bâtit cet édifice unique fondé sur le rocher qu'il est lui-même: «le Christ, le Fils du Dieu vivant» (Matthieu 16.16-18). Elle est comparée à «une maison spirituelle» composée de «pierres vivantes» (1 Pierre 2.3-5) et elle comprend tous les vrais chrétiens (nés de nouveau, sauvés par la foi en Jésus Christ, Actes 2.47), depuis la venue du Saint Esprit (Actes 1.4-5; 2.1-4) jusqu'à leur résurrection et leur enlèvement au ciel (1 Thessaloniciens 4.13-17).
– 2. L'Assemblée de Dieu, du Dieu vivant, composée de tous les vrais chrétiens qui vivent à un moment donné sur la terre (Romains 12.5; 1 Corinthiens 1.2; 1 Timothée 3. 5, 15).
– 3. L'assemblée locale composée de tous les vrais chrétiens d'une localité (Actes 13.1), ou les assemblées locales considérées ensemble dans une région (Actes 8.1; 9.31) ou en général (Romains 16.16; 1 Corinthiens 7.17; 11.16). Chacune d'elles est une partie (et fait partie) de l'Assemblée de Dieu au sens des points 1 et 2, sans en être détachée, et la représente localement (Matthieu 18.17; 1 Corinthiens 1.2; 2 Corinthiens 1.1).
– 4. Le rassemblement effectif en un lieu et à un moment donné des chrétiens d'une localité (même s'ils ne sont pas tous présents): «quand vous vous réunissez en assemblée» (1 Corinthiens 11. 18, 22; 14. 4, 19, 28, 34; 3 Jean 6).
Attendre le maître (PARABOLE)
Aveugle-né / pharisiens (RECIT)
Baptême d'eau / disciples de Jésus (RECIT)
Baptême d'eau / chrétien (THEME)
Béelzébul
Nom donné par les Juifs au chef des démons, c.-à-d. à Satan (Matthieu 12.22-28; Marc 3.22; Luc 11.15).
Bergers de Bethléem (RECIT)
Bible / Parole de Dieu (THEME)
Boisseau
Mesure de capacité (environ 9 litres); récipient placé dans la pièce principale, pour mesurer la consommation familiale de céréales.
– Sens particulier: Mettre sous le boisseau: cacher, dissimuler (Matthieu 5.15; Marc 4.21; Luc 11.33).
Bon Samaritain (PARABOLE)
Bonne nouvelle
Évangile
– aux pauvres – de la paix par Jésus Christ
Brebis / chèvres (PARABOLE)
Calculer la dépense (PARABOLE)
Bâtir une tour; faire la guerre
Ceindre (se)
Pour l'Oriental aux vêtements flottants, c'est en relever les pans et les serrer autour de la taille, autrement dit se mettre en tenue de marche (Actes 12.8), de service (Luc 12.37; Jean 13.4; 21.18), ou de combat (Ephésiens 6.14).
César
Titre des empereurs romains depuis Octave Auguste (fils adoptif du dictateur Jules César), qui régna sous ce nom, de 27 avant à 14 après J.-C. Son successeur Tibère mourut en 37 de notre ère (Luc 3.1).
Chair
Vieil homme
Outre son sens propre, ce mot représente:
– «la nature» ou «la condition humaine», sans nuance défavorable (voir Romains 1.3; 9.5; Jean 1.14). «Aucune chair» (hébraïsme: Romains 3.20; Galates 2.16): aucun être humain. «Les enfants de la chair» (Romains 9.8): la descendance, au sens physique.
– «la nature pécheresse» de l'homme déchu, privée de l'Esprit de Dieu, dominée par les convoitises «charnelles», la méchanceté, l'égoïsme, l'orgueil, et ennemie de Dieu (Romains 8.3, «chair de péché»), provoquant les défaillances ou les faiblesses des croyants.
Chute
Scandale / scandaliser
Pierre d'achoppement
– Chute: Au sens moral, tomber dans le péché en désobéissant à la volonté de Dieu – exemple: Adam et Eve.
– Occasion de chute: Provoquer la chute de quelqu'un, l'entraîner à mal faire. – pour les enfants – idem – pierre d'achoppement – pour un frère – comment l'éviter
Circoncire / circoncision
Signe d'alliance donné par Dieu à Abraham et à sa descendance, ainsi qu'à ceux qui vivaient avec lui (excision du prépuce de tous les mâles: Jean 7.22-23). Les nouveau-nés étaient circoncis le huitième jour (Luc 1.59; 2.21; Philippiens 3.5).
– Sens symbolique:
– 1. Dans l'A.T. la circoncision est intimement liée à la soumission et à l'obéissance (voir Actes 7.51).
– 2. Dans le N.T., en contraste avec la circoncision de la chair, la «circoncision» du croyant est celle du coeur, en esprit (Romains 2.29; Philippiens 3.3; Colossiens 2.11), signe spirituel intérieur de notre mort et de notre appartenance à Christ (voir aussi Actes 15.1; 1 Corinthiens 7.18-20).
– Sens particulier: Les termes «Circoncision» et «Incirconcision» (Ephésiens 2.11; Colossiens 4.11; Tite 1.10) peuvent désigner aussi l'ensemble des circoncis et des non-circoncis (ou incirconcis), autrement dit, les Juifs en contraste avec les non-Juifs, ou nations (Romains 1.16, et note).
Citoyenneté
Droit de cité. La qualité de citoyen romain, reçue par la naissance ou acquise, conférait le droit d'être, à travers tout l'Empire, protégé par les autorités et, si nécessaire, jugé selon les lois romaines sans être molesté. Voir Actes 16. 21, 37-38; 22.24-29; 23.27.
Coeur / intérieur de l'homme (THEME)
Colère / contrôle de soi (THEME)
Colère / violence (THEME)
Commandement de la loi / le plus grand (RECIT)
Commandement nouveau (THEME)
Commandement (s)
Les commandements sont l'expression de la volonté de Dieu. Les croyants sont invités à obéir à ses commandements, à garder sa Parole qui les présente. C'est une obéissance librement consentie parce que le croyant connaît l'amour de Dieu (Jean 14. 15, 21, 23, 24; 15. 10, 12; 1 Jean 2.3; 3.22-24).
– Sens particulier: La loi donnée à Israël (Matthieu 5.17-19; 7.12, etc.).
Consécration de notre vie (THEME)
Corps de Christ
Assemblée
Tous les chrétiens (nés de nouveau) sont «scellés du Saint Esprit» (Ephésiens 1.13). Ils ont tous été ensemble «baptisés d'un seul Esprit pour être un seul corps» (1 Corinthiens 12.13), le corps de Christ, dont lui est le chef, la tête. Ce Corps est identifié à l'Assemblée (ou Eglise): Ephésiens 1.23; Colossiens 1.24.
Corruption morale (THEME)
Coupe / Cène (RECIT)
Cène
Créancier / débiteurs (PARABOLE)
Décapole
Ligue de dix cités (dont Gadara, Marc 5. 1, 20; Matthieu 4.25), constituant un district situé au sud-est de la Galilée et à l'est de la Samarie.
Démons / maison balayée (RECIT)
Denier
Monnaie / poids
Monnaie romaine, pièce d'argent d'environ 4 grammes, salaire d'une journée d'ouvrier en Israël (Matthieu 20.2; Jean 6.7).
Dieu (THEME)
Le Créateur, le «Conservateur de tous les hommes»
Dieu / le Père / adoption (THEME)
Abba (en araméen: Père, avec une nuance de tendresse), dans les trois premiers passages.
Dîme
Dans l'A.T., les Israélites étaient tenus d'offrir à Dieu (comme vrai propriétaire de la Terre promise) le dixième de leurs revenus, pour subvenir aux besoins des Lévites et des Sacrificateurs (Lévitique 27.30-32; Luc 18.12).
Disciples / les 12 choisis (RECIT)
Disciples / mission des 12 (RECIT)
Disciples / mission des 70 (RECIT)
Disciples / Maître (RECIT)
Disciples / Jésus lave leurs pieds (RECIT)
Disciples / abandon de certains (RECIT)
Dispersion / diaspora
– Juifs dispersés hors d'Israël (Jean 7.35; 1 Pierre 1.1);
– ensemble des lieux où ils sont dispersés (Jacques 1.1)
Doctrine
Enseignements de Dieu et du Seigneur Jésus au sujet de la foi et de la vie chrétienne.
– de Dieu – du Christ – idem – du Seigneur – du Christ
– du Christ transmise par l'apôtre Paul – qui est selon la piété
Drachme perdue (PARABOLE)
Drachme
Monnaie / poids
Pièce grecque de même valeur que le denier romain, salaire d'une journée d'ouvrier agricole (Matthieu 20.2; Luc 15.8); voir aussi Matthieu 17.24 (didrachme).
Eau changée en vin (MIRACLE)
Cana
Économe injuste (PARABOLE)
Élection / prédestination
Le mot signifie choix. Dieu a fait le choix d'aimer tous les hommes: «Il a donné son Fils unique afin que quiconque croit en lui ne périsse pas mais qu'il ait la vie éternelle» (Jean 3.16). La Bible nous enseigne que ceux qui ont cru sont:
– élus en Christ avant la fondation du monde (Ephésiens 1.4)
– prédestinés pour être adoptés (Ephésiens 1.5)
– «prédestinés à être conformes à l'image de son Fils» (Romains 8. 29, 30)
– «créés... pour les bonnes oeuvres» (Ephésiens 2.10)
– «préparés d’avance pour la gloire» (Romains 9.23)
– donnés à Christ par Dieu (Jean 17.6).
La source de leur élection est la grâce souveraine de Dieu, non la volonté de l’homme (Romains 9.11; 11.5).
L’élection ne peut être une excuse pour l’incrédulité; on la «découvre» une fois que l’on a cru; elle est pour le croyant un motif d’humilité et d’adoration.
Enfants / avec Jésus (RECIT)
Enfants / sagesse révélée (RECIT)
Enfer
Ce terme désigne dans le langage courant le lieu des tourments après la mort de ceux qui ont refusé la grâce de Dieu pendant leur vie sur la terre. Il est mentionné dans le Nouveau Testament sous plusieurs expressions:
– 1. la géhenne: Géhenne
– 2. l'étang de feu et de soufre (Apocalypse 20. 10, 14-15)
– 3. les ténèbres de dehors (Matthieu 8.12)
– 4. le feu éternel, les tourments éternels (Matthieu 25. 41, 46; Jude 7).
Esprit / le fruit de (THEME)
Piété
Esprits impurs chassés (MIRACLE)
Eunuque
Homme inapte aux relations sexuelles, soit par naissance, soit par intervention chirurgicale.
– Sens particulier: personne ayant renoncé volontairement aux relations sexuelles pour se consacrer à Dieu (Matthieu 19.12).
Évangile
Mot grec signifiant: la bonne nouvelle, c.-à-d., dans le N.T., l'heureux message du salut éternel offert par la grâce de Dieu (Actes 10.36; 20.24; Romains 1. 1, 9; 15. 16, 19; Ephésiens 2.17).
Foi des disciples (RECIT)
Fornication / fornicateur
Sexualité
Relations sexuelles hors mariage.
Franchise / loyauté (THEME)
Frayeur / crainte (THEME)
Gadaréniens (ou Gergéséniens) (RECIT)
Galilée / Galiléen
La plus septentrionale des trois provinces de Palestine, au nord de la Samarie, à l'ouest du Jourdain et de la mer de Tibériade (ou mer de Galilée ou encore lac de Génésareth; Jean 6.1; 21.1; Luc 5.1); elle était séparée de la Méditerranée par la Syro-Phénicie (Matthieu 4.12-15).
Galiléens massacrés (RECIT)
Géhenne
Enfer
Du nom d'une vallée près de Jérusalem, surnommée Topheth (fournaise) et profanée par le roi Josias (2 Rois 23.10), où l'on brûlait des immondices. D'où le sens figuré: Lieu des tourments éternels (Matthieu 10.28; 18. 8, 9; Marc 9.43-48; Luc 12.5); «fils de la géhenne» (Matthieu 23.15): voué au jugement.
Gouverneur
Gouverneur ou procurateur, fonctionnaire relevant directement de l'empereur romain pour l'administration d'une province. Depuis l'an 6 de notre ère, la Judée, la Samarie et l'Idumée, réunies sous le nom de province de Judée, étaient placées sous l'autorité d'un procurateur, qui avait des pouvoirs civils et militaires, le droit de vie et de mort. Le Prétoire (Matthieu 27. 1-2, 27; Jean 18. 28, 33; 19.9) était à la fois sa résidence et le siège de son tribunal.
Grâce
Pardonner
La grâce est une faveur accordée à quelqu’un qui est sous une condamnation. Dans son caractère divin, elle est la manifestation de l’amour de Dieu envers des hommes «par nature enfants de colère» (Ephésiens 2.3). C'est à ceux qui se reconnaissent tels qu'il offre le salut gratuitement: «C'est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi» (Ephésiens 2.8). «Tous ceux qui croient sont justifiés gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui est dans le Christ Jésus... par la foi en son sang» (Romains 3. 24, 25). La grâce a été révélée par la venue de notre Sauveur Jésus Christ: «La grâce et la vérité sont venues par Jésus Christ» (Jean 1.17). Cette grâce accompagne le chrétien toute sa vie: «Ma grâce te suffit» (2 Corinthiens 12.9).
Grain de moutarde (PARABOLE)
Guérison / aveugles (MIRACLE)
Guérison / démoniaques (MIRACLE)
Guérison / infirmes (MIRACLE)
Guérison / lépreux (MIRACLE)
Guérison / malades (MIRACLE)
Guérison / par les apôtres (MIRACLE)
Hadès
Mot grec désignant de façon très vague (comme le shéol ou schéol de l'A.T.) le lieu invisible où vont les âmes des hommes après la mort (Matthieu 11.23; Luc 16.23); distinct de la géhenne, lieu des tourments éternels.
Hellénistes
À la différence des Juifs vivant en Israël et parlant l'araméen, les Hellénistes étaient des Juifs de diverses origines, parlant le grec et lisant sans doute dans cette langue une traduction de l'A.T. (Actes 6.1; 9.29).
Héritage / partage (RECIT)
Hérode
Hérode le Grand, Iduméen d'origine, roi de Judée sous le contrôle des Romains depuis l'an 37 av. J.C. Temple. Il mourut peu après le massacre des enfants de Bethléem (Matthieu 2. 16, 19).
Hérode (2)
Hérode Antipas, un des fils d'Hérode le Grand, à qui les Romains avaient attribué, avec le titre de Tétrarque, le gouvernement de la Galilée, de l'an 4 av. J.-C. à 39 ap. J.-C.; il épousa Hérodias, divorcée de son frère Philippe, et fit décapiter Jean le Baptiseur (Matthieu 14.1-12; Marc 6.14-29; Luc 9.7-9).
Hérode (3)
– Hérode Agrippa 1, petit-fils d'Hérode le Grand, neveu du précédent: roi de Judée (Actes 12.1-2). Il mit les mains sur des chrétiens et fit mourir Jacques, le fils de Zébédée. Il fit aussi prendre Pierre et le fit mettre en prison; mais le Seigneur délivra Pierre de la main d'Hérode. Cet Hérode expira, rongé par les vers (Actes 12.23).
– Hérode Agrippa 2, fils d'Agrippa 1 (Actes 25.13). L'apôtre Paul comparut devant lui.
Hérodiens
Probablement des Juifs occupant de hautes fonctions grâce à la protection d'Hérode et de ses successeurs; opportunistes, favorables à l'occupant romain (Matthieu 22.16; Marc 3.6; 12.13).
Holocauste
Sacrifice
Dans l'A. T, sacrifice offert à Dieu, brûlé entièrement. Il symbolise l'offrande de Jésus Christ à Dieu sur la croix.
Aimer Dieu et son prochain vaut mieux qu'offrir de tels sacrifices d'une façon rituelle (Marc 12.33; Hébreux 10.6-8).
Homme / humain
Être humain, homme ou femme. La première mention du terme est en Matthieu 4.4.
Homme partant en voyage (PARABOLE)
Hosanna
En hébreu: Sauve, je te prie. D'où: Gloire! (exclamation de joie et de bienvenue); voir Psaume 118. 25, 26; Matthieu 21. 9, 15; Marc 11.10; Jean 12.13.
Idumée / Iduméen
Contrée au sud-ouest de la mer Morte, occupée par les descendants d'Ésaü ou Édom, frères ennemis des Israélites (Genèse 27.41; 36.8; Psaume 137.7; Marc 3.8). Antipater, procurateur de Judée, et son fils le roi Hérode étaient iduméens.
Impôt (RECIT)
Statère (pièce de monnaie) dans la bouche du poisson
Impurs (esprits) / démons
Anges qui, au lieu de garder leur origine, comme «les saints anges» (Luc 9.26), ont péché et ont suivi le diable dans sa rébellion contre Dieu. Sachant qu'ils sont voués au châtiment éternel (Matthieu 25.41; 8.29; Luc 8.31), ils incitent les hommes au mal sous toutes ses formes, pour entraver les desseins divins: méchanceté, perversion, mensonge, orgueil, convoitises, idolâtrie, athéisme.
– Sens particulier: dans certains cas, ils peuvent s'emparer de l'esprit et du corps de ceux qu'on appelle alors démoniaques (voir Matthieu 12.22; Marc 6.13; 16.17; Luc 9.1; 10.17, etc.).
Iniquité
Péchés
Ce terme est employé pour traduire plusieurs mots grecs différents dont le sens exprime:
– 1. soit une action ou une manière d’agir sans loi, sans frein, que ce soit volontairement ou par ignorance (Matthieu 7.23; 24.12; Romains 6.19). Pour ce sens seulement on trouve un appel à l'Index.
– 2. soit l’injustice, c’est-à-dire l’opposé de ce qui est juste, particulièrement pour ceux qui connaissent ce qui est juste devant Dieu (Luc 13.27; 2 Timothée 2.19; 1 Jean 1.9). Pas d'appel à l'Index.
Jacques
Un des douze apôtres de Jésus, fils de Zébédée et frère de l'apôtre Jean (Matthieu 4.21; 10.2; 17.1; Marc 5.37; Actes 1.13); mis à mort par Hérode Agrippa 1 (Actes 12. 1, 2).
Jacques (2)
Un autre des douze apôtres de Jésus, fils d’Alphée, surnommé Jacques le Mineur ou le Petit (Matthieu 10.3; Marc 3.18; Actes 1.13).
Jacques (3)
«Frère du Seigneur» (Matthieu 13.55; Galates 1.19), il douta d’abord de la mission de Jésus, comme les autres membres de la famille (Jean 7.3-10), puis devenu croyant comme eux (Actes 1.14; 1 Corinthiens 15.7), fut un des principaux de l’assemblée à Jérusalem (Galates 2. 9, 12; Actes 12.17). Il est probable qu'il soit l’auteur de l’épître qui porte son nom.
Jean-Baptiste / sa naissance (RECIT)
Jean-Baptiste / prédication / baptême (RECIT)
Jean-Baptiste / Jésus (RECIT)
Jean-Baptiste / prison / mort (RECIT)
Jean-Baptiste / témoignage de Jésus (RECIT)
Jésus Christ
Jésus signifie: «L’Éternel (est) Sauveur». Christ, en grec, signifie: «Oint», c.-à-d. consacré, établi; même sens qu'en hébreu: (le) Messie (Jean 1.42); titre prophétique devenu un véritable nom de Jésus (Matthieu 1.16; Jean 1.17).
Jésus Christ est né de la vierge Marie (Luc 1.31); il est le Fils de Dieu (Luc 1.35; 3.22), et se désigne lui-même aussi par le titre de Fils de l’homme (Luc 19.10; Jean 1.52).
Les écrivains du Nouveau Testament emploient tantôt: Jésus (le plus souvent dans les évangiles), Christ, ou le Christ; tantôt: Jésus Christ, le Christ Jésus, le Seigneur, ou plusieurs de ces titres associés, par exemple: notre Seigneur Jésus Christ. Paul déclare qu'il est «sur toutes choses Dieu béni éternellement» (Romains 9. 5; comparer 1. 25).
Jésus Christ (J.C.) / dans le N.T. (THEME)
Les nombreuses entrées qui suivent au sujet de Jésus Christ (J.C.) ont été réparties sous cinq rubriques générales pour plus de clarté.
– 1. Qui est-il?
– 2. Son ministère.
– 3. Sa croix (de Gethsémané au tombeau).
– 4. Sa résurrection.
– 5. Son retour.
A l'intérieur de chacune de ces rubriques, on retrouvera le classement alphabétique.
J.C. / Qui est-il? / son baptême (RECIT)
J.C. / Qui est-il? / créateur et non créature (THEME)
J.C. / Qui est-il? / enfant au temple (RECIT)
J.C. / Qui est-il? / Fils de David (RECIT)
J.C. / Qui est-il? / Fils de Dieu (THEME)
J.C. / Qui est-il? / Fils de l'homme (THEME)
J.C. / Qui est-il? / sa généalogie (RECIT)
J.C. / Qui est-il? / la lumière (RECIT)
J.C. / Qui est-il? / le chemin (RECIT)
J.C. / Qui est-il? / sa mère et ses frères (RECIT)
J.C. / Qui est-il? / sa naissance (RECIT)
J.C. / Qui est-il? / à Nazareth (RECIT)
J.C. / Qui est-il? / la parole de Dieu (RECIT)
J.C. / Qui est-il? / sa présentation au temple (RECIT)
J.C. / Qui est-il? / quelques titres de gloire (THEME)
J.C. / son ministère / à Jérusalem (RECIT)
J.C. / son ministère / accusé par les Juifs (RECIT)
J.C. / son ministère / son autorité (RECIT)
J.C. / son ministère / Béthanie / parfum (RECIT)
J.C. / son ministère / confession de Pierre (RECIT)
J.C. / son ministère / en Galilée (RECIT)
J.C. / son ministère / en Judée (RECIT)
J.C. / son ministère / marche sur l'eau (MIRACLE)
J.C. / son ministère / mer de Tibériade (RECIT)
J.C. / son ministère / sa mission (THEME)
J.C. / son ministère / Nicodème (RECIT)
Nicodème
J.C. / son ministère / opposants religieux (RECIT)
J.C. / son ministère / le pain de vie (RECIT)
J.C. / son ministère / pleure (RECIT)
J.C. / son ministère / prie son Père (RECIT)
J.C. / son ministère / au temple / fête (RECIT)
J.C. / son ministère / les tentations (RECIT)
J.C. / sa croix / annonce de ses souffrances (RECIT)
J.C. / sa croix / son arrestation (RECIT)
J.C. / sa croix / condamné / Barabbas (RECIT)
J.C. / sa croix / crucifié (RECIT)
J.C. / sa croix / devant Hérode (RECIT)
J.C. / sa croix / outragé (RECIT)
J.C. / sa croix / devant Pilate (RECIT)
J.C. / sa croix / son procès (RECIT)
J.C. / sa croix / sa mort (RECIT)
J.C. / sa croix / son tombeau (RECIT)
J.C. / ressuscité (RECIT)
J.C. / ressuscité / ses apparitions (RECIT)
J.C. / ressuscité / son ascension (RECIT)
J.C. / ressuscité / son retour (THEME)
Jeune homme riche (RECIT)
Joseph averti par l'ange (RECIT)
Joseph s'établit à Nazareth (RECIT)
Jour
– Le jour, en contraste avec la nuit, symbolise le temps où l'on peut connaître Dieu, vivre et être conduit sur la terre à la lumière de sa Parole (Jean 9.4; Romains 13.12-13; Ephésiens 5.7-12).
– Une période biblique particulière: le jour de la rédemption (Ephésiens 4.30); du salut (2 Corinthiens 6.2); du jugement (Matthieu 10.15; Actes 17.31; 2 Pierre 3.7); de Jésus Christ (Philippiens 1. 6, 10; 2.16); du Seigneur (1 Thessaloniciens 5.2; 2 Pierre 3.10); de Dieu (2 Pierre 3.12); d'éternité (2 Pierre 3.18), etc.
– Les derniers jours: les temps de la fin (2 Timothée 3.1; 2 Pierre 3.3); le mauvais jour (Ephésiens 6.13).
Jude
– 1. Un des frères de Jésus (Matthieu 13.55; Marc 6.3).
– 2. Un des douze apôtres (Luc 6.16; Jean 14.22; Actes 1.13), appelé aussi Thaddée ou Lebbée (Matthieu 10.3; Marc 3.18).
L'auteur de l'épître qui porte ce nom: «Jude, frère de Jacques» (Jude 1) est probablement le premier, frère de «Jacques le frère du Seigneur» (Galates 1.19), mais le second est aussi appelé «frère» de Jacques dans les deux passages cités.
Judée
Territoire à l'ouest de la mer Morte et du Jourdain, correspondant à peu près à l'ancien royaume de Juda, qui avait Jérusalem pour capitale. Les Romains avaient établi Hérode le Grand comme roi de Judée, puis son fils Archélaüs comme prince. En l'an 6 de notre ère, la Judée fut placée sous les ordres d'un Gouverneur (ou procurateur) siégeant dans le port de Césarée. Il séjournait habituellement à Jérusalem pendant les grandes fêtes juives. Ponce Pilate fut procurateur de 26 à 36 ap. J.-C.
Juge inique (PARABOLE)
Le juge inique et la veuve
Jugements téméraires (RECIT)
La mesure dont vous mesurerez
Juifs / incrédules (RECIT)
Légion (2)
Nom des esprits immondes qui avaient pris possession d'un homme, guéri par Jésus (Marc 5. 9, 15; Luc 8.30); le nom Légion vient du fait qu'il y avait beaucoup de démons en lui.
Levain des pharisiens (RECIT)
Lévites
Hommes de la tribu de Lévi, fils de Jacob, préposés au service de Dieu et de son sanctuaire, auxiliaires des sacrificateurs, qui étaient de la même tribu, mais descendaient d'Aaron, frère de Moïse (Nombres 3.5-10).
Lumière / ténèbres (THEME)
Macédoine
Achaïe
Région du nord de la Grèce, ayant Amphipolis pour capitale. L'apôtre Paul y évangélisa en particulier les villes de Philippes (Actes 16.12-40) et de Thessalonique (Actes 17.1-9).
Maison / roc / sable (PARABOLE)
Maison
– Maison d’habitation (Matthieu 9.6; Marc 5.38; Luc 8.41).
– Image de l’Église (ou Assemblée) (1 Pierre 2.5-6; Hébreux 3.6). Assemblée.
– Le foyer chrétien, la famille, ou l'ensemble des personnes qui vivent sous un même toit (Actes 10.2; 16.15; 1 Timothée 5.14).
– «La maison du Père»: le ciel où les croyants passeront l’éternité (Jean 14.1-3; Luc 14.23).
– «La maison de Dieu»: demeure de Dieu sur la terre, dans l'A.T. (2 Chroniques 3.3; Psaume 42.4; Matthieu 12.4; Jean 2.16).
– Le corps humain (2 Corinthiens 5.1).
Maître
Maître ou seigneur des esclaves et des serviteurs (Matthieu 24.50; 25.19). Traduit par Seigneur lorsqu'il s'agit de Jésus (Matthieu 7. 21, 22; 8.2, etc.).
Maître (2)
Maître ou docteur: celui qui est instruit et qui enseigne (Matthieu 8.19; 9.11, etc.).
Maître (3)
Celui qui est au-dessus des autres (Luc 5.5; 8.24, etc.).
Un autre terme désigne spécialement le maître de maison (Matthieu 20.1; Luc 12.39). Pas de renvoi à l'Index pour ce mot.
Maladie / souffrance (THEME)
Malheurs / villes (RECIT)
Malin
Impurs (esprits) / démons
Mauvais, méchant. L'ulcère malin qui vient sur les hommes en Apocalypse 16.2 est un ulcère douloureux et mauvais. Des femmes qui avaient été guéries d'esprits malins accompagnaient Jésus (Luc 8.2).
Marie / de Magdala (RECIT)
Marie / mère de Jésus (RECIT)
Massacre / enfants / Bethléem (RECIT)
Matthieu (Lévi) / appel (RECIT)
Méchant
– en contraste avec celui qui fait le bien – celui qui refuse le salut que Dieu lui offre
– celui qui s’est rendu coupable d’un grave péché
– le mal personnifié – le mauvais, le méchant: nom donné au diable
– idem – idem
– caractérise l'état du monde
Mesures
Boisseau
– 1. Longueur:
Les petites mesures de longueur étaient évaluées par la largeur d’un doigt d’une main et la longueur de l’avant-bras.
La coudée mesurait environ 45 cm.
Le stade (185 mètres; Luc 24.13) est la huitième partie d’un mille (Matthieu 5.41). Le mille valait 1000 doubles pas.
Le «chemin d’un sabbat» (Actes 1.12) représentait environ six stades.
– 2. Capacité:
Le bath valait environ 30 litres (Luc 16.6).
Le cor valait environ 300 litres (Luc 16.7).
La mesure équivalait à 10 litres environ (Matthieu 13.33; Luc 13.21).
En Apocalypse 6.6, elle désigne une mesure d’une capacité d’environ un litre.
Miracles (MIRACLE)
Voir toutes les entrées comportant le symbole
Monde / haine / persécutions (RECIT)
Monnaie / poids
Le mot hébreu «shékel», sicle, signifie «poids». Employé pour peser toutes sortes de choses, il est devenu l’unité de valeur pour l’argent.
La mine valait 50 sicles et le talent 60 mines.
Au temps des Romains, le sicle était devenu le statère (qui veut dire «étalon») qui correspondait à quatre drachmes grecques.
La drachme juive, qui valait à l’origine un demi-sicle, a finalement été remplacée par le denier romain, pièce d’argent d'environ 4 grammes.
Le denier, qui valait 16 sous, était le salaire d’une journée d’ouvrier en Palestine (Matthieu 20.2).
Le lepton, ou pite, était la plus petite monnaie de bronze (Luc 21.2).
Le quadrant valait 2 pites (Marc 12.42).
Le sou valait 8 pites (Matthieu 10.29).
Multiplication des pains (1) (MIRACLE)
Multiplication des pains (2) (MIRACLE)
Myrrhe
Précieuse résine odorante, de saveur amère, utilisée comme parfum (Psaume 45.8; Exode 30.23-25; Matthieu 2.11; Jean 19.39). Mêlée à du vin, elle était parfois offerte aux suppliciés, pour atténuer leurs souffrances (Marc 15.23; en Matthieu 27.34, «fiel», au sens de: substance amère, d'après Psaume 69.21).
Mystère
Dans la Bible les mystères ont généralement le caractère de secrets révélés. On les trouve surtout dans les écrits de l’apôtre Paul, appelé le fidèle «administrateur des mystères de Dieu» (1 Corinthiens.4. 1). Citons entre autres:
– de Dieu
– de la volonté de Dieu
– de l’Assemblée, corps de Christ
– de l’épouse de Christ
– de la foi
– de la piété
– de la Venue du Seigneur.
Nations / Grecs
Circoncire / circoncision
Gens des Nations ou Grecs (ou Gentils) (Romains 1.16): peuples ou individus non-juifs de race ou de religion.
Nouvelle naissance (THEME)
Salut
Oiseaux / moineaux (RECIT)
Oracle
Dans l'A.T., les oracles relatent des prophéties et des paroles prononcées par des prophètes de la part de Dieu. L’apôtre Paul déclare que les oracles de Dieu ont été confiés aux Juifs (Romains 3.2), soulignant ainsi l’inspiration et l’autorité de l’Ancien Testament. «Parler comme oracle de Dieu» (1 Pierre 4.11), c'est proclamer, comme de sa part, ce qu'enseigne sa Parole.
Orgueil / humilité (THEME)
Ouvriers / vigne (PARABOLE)
Pâque
La première des trois grandes fêtes annuelles auxquelles tous les Israélites étaient tenus de participer (Deutéronome 16.16). Elle commémorait la délivrance du peuple entier quand, sous la conduite de Moïse, il quitta l'Égypte, où il était asservi (Exode 12). Tandis que l'Ange destructeur frappait les oppresseurs, les Israélites, prêts au départ, étaient épargnés à cause du signe mis sur l'encadrement de leurs portes: le sang d'un agneau, égorgé la veille au soir. (Pour le sens symbolique, voir Jean 1.29; 1 Pierre 1. 18, 19; Actes 8.32-35; Apocalypse 5. 6, 9.) Pendant les 7 jours suivant le crépuscule de la Pâque, on mangeait des pains sans levain (ou: azymes). Voir Exode 12. 14-15, 19; 1 Corinthiens 5. 7, 8. La veille de cette double fête était la Préparation de la Pâque (Luc 23.54; Jean 19.14).
Parabole
Royaume des cieux / paraboles
Comparaison empruntant des détails à la vie courante pour illustrer un enseignement moral ou spirituel (Matthieu 13.34-35; Marc 4.33-34).
Pardon des offenses (THEME)
Pardonner
Rémission
Grâce
Jésus pardonne les péchés à un paralysé et le guérit (Matthieu 9.2, 5, 6; Marc 2. 5, 7, 9, 10), à une femme pécheresse (Luc 7. 47, 48). Si nous lui confessons nos péchés, Dieu est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés car le sang de Jésus Christ, son Fils, nous purifie de tout péché (1 Jean 1.7-10). Le pardon divin comprend l'effacement de la faute ou du péché. Ceux dont les iniquités sont pardonnées sont sauvés et bienheureux (Romains 4.7).
Parents / enfants (THEME)
Péché
Vieil homme
Principe de mal moral transmis à tous les hommes depuis la désobéissance d’Adam (Romains 3.9; 5.12). Il caractérise l’insoumission à la volonté de Dieu, à sa Parole, et conduit à une marche sans loi, sans frein (1 Jean 3.4); il est sanctionné par la mort qui est son salaire (Romains 6.23). Jésus Christ qui n’a pas commis de péché (1 Pierre 2.22), en qui il n’y avait pas de source de péché (1 Jean 3.5), qui n’a pas connu le péché pour lui-même, lui a été fait péché pour nous et c'est sur lui que Dieu a condamné notre péché afin que nous devenions justice de Dieu en lui (2 Corinthiens 5.21).
Péchés (2)
Iniquité
Péché
Pardonner
C'est toute désobéissance à la volonté révélée de Dieu, à sa Parole (Jacques 4.17). Prétendre vivre sans Dieu, indépendamment de lui, refuser sa grâce, sont autant d'attitudes qui offensent Dieu et placent l'homme sous le coup de son jugement. «Tous ont péché» et «Le salaire du péché, c'est la mort» (Romains 3.23; 6.23). «Si nous disons que nous n'avons pas de péché, nous nous trompons nous-mêmes, et la vérité n'est pas en nous. Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et nous purifier de toute iniquité» (1 Jean 1. 8, 9). «Christ est mort pour nos péchés» (1 Corinthiens 15.3), les péchés de ceux qui acceptent la grâce de Dieu.
Pécheur
Publicain
C'est celui qui possède la nature pécheresse et qui commet des péchés: tout homme est dans cet état (Romains 5. 8, 19). Le Seigneur était séparé des pécheurs (Hébreux 7.26) à cause de sa nature exempte de péché, donc ne pouvant commettre de péchés; mais il est venu dans le monde pour sauver des pécheurs (1 Timothée 1.15).
Pêche miraculeuse (MIRACLE)
Péché contre le Saint Esprit (RECIT)
Pécheresse pardonnée (RECIT)
Pharisiens
Secte juive très attachée à la Loi de Moïse et à la tradition qui s'y était ajoutée au cours des siècles (Marc 7.8); ils observaient les ordonnances avec rigidité et quelque ostentation (Matthieu 23.23; Luc 18.9-14). Les pharisiens furent parmi les adversaires les plus acharnés de Jésus (Luc 5. 21; 5. 30; 6. 7; Jean 7. 31, 32, 45-48...). Voir cependant Jean 3. 1, 2; 19. 39, 40 (Nicodème). Les Sadducéens, adversaires des Pharisiens, rejetaient la tradition et ne retenaient que les prescriptions morales de l'A.T. Ils niaient la résurrection des morts et l'existence des anges et des démons (Matthieu 16. 11, 12; 22.23; Marc 12.18; Luc 20.27; Actes 23.6-8).
Pharisiens / tradition (RECIT)
Pharisiens / demandent un signe (RECIT)
Phylactères
Bandes de parchemin sur lesquelles étaient inscrits des versets de la Loi de Moïse; on portait les phylactères au front et au bras, d'après Deutéronome 6.6-9. Les franges étaient des houppes de couleur bleue que les Israélites devaient porter aux coins de leurs vêtements (Nombres 15.38-40; Matthieu 23.5).
Pièce (RECIT)
Trente pièces d'argent
Pierre d'achoppement
Chute
Pierre / son reniement (RECIT)
Pilate
Ponce Pilate fut Gouverneur (ou procurateur) de la province romaine de Judée sous l'empereur Tibère (Luc 3.1) de 26 à 36 ap. J.-C. (voir Actes 3.13; 13.28). Il fut responsable de la condamnation de Jésus (Matthieu 27. 13, 26; Actes 4. 27, 28).
Pite
Monnaie / poids
La plus petite monnaie de bronze: 1/8 de l'as (ou sou) romain.
Prémices / premiers fruits
Sous l'ancienne alliance, les Israélites devaient présenter en offrande à l'Éternel la première et la meilleure part de leurs fruits, de leurs récoltes, de leur revenu (Exode 23.19; Lévitique 27.26; Deutéronome 18.4; Proverbes 3.9, etc.).
– Sens figuré (primauté dans le temps et en valeur, excellence): «les prémices, Christ» (1 Corinthiens 15. 20, 23); «nous-mêmes qui avons les prémices de l'Esprit» (Romains 8.23). Voir aussi Jacques 1.18; 1 Corinthiens 16.15; Romains 16.5, qui font allusion aux rachetés comme ensemble ou individuellement.
Prière dominicale (RECIT)
Prochain
La parabole de Luc 10.25-37 répond à la question posée: «Et qui est mon prochain?»
En fait la réponse est double:
– 1. Le Seigneur Jésus est le prochain de tous les hommes, parce qu'il s'est approché de tous, particulièrement de ceux qui étaient les plus défavorisés. Il a apporté les soins appropriés à chaque cas, et souvent la guérison. Mais surtout, il «s'est chargé de nos douleurs... il a été blessé pour nos transgressions… le châtiment qui nous donne la paix a été sur lui, et par ses meurtrissures nous sommes guéris» (Ésaïe 53. 4, 5). C'est lui qui «a usé de miséricorde» envers le blessé abandonné au bord de la route. Et c'est lui qui, encore aujourd'hui, fait preuve de la même compassion envers tous les hommes. Si nous croyons que nous sommes morts dans nos fautes et nos péchés, alors Christ nous donne la vie éternelle.
– 2. Toute personne est notre prochain – parce que nous sommes des humains –, mais particulièrement celles avec qui nous pouvons être en contact, et ceci quelles que soient leur race, leur condition, leur situation. Au sujet de notre prochain, la Bible nous enseigne à:
– l'aimer comme nous-mêmes (Matthieu 19.19; Marc 12.31; Romains 13.9, etc.)
– ne pas le mépriser (Proverbes 14.21)
– lui plaire, en vue du bien, pour l'édification (Romains 15.2)
– lui dire la vérité (Ephésiens 4.25)
– ne pas porter de faux témoignage contre lui, ni lui faire aucun mal (Exode 20. 16, 17)
– ne pas le juger (Jacques 4.12).
Proconsul
Gouverneur d'une province romaine quand elle dépend du Sénat (Serge Paul dans l'île de Chypre: Actes 13.4-7; Gallion, gouverneur de l'Achaïe, à Corinthe: Actes 18.12).
Prophétie / événements à venir (RECIT)
Propitiation
Dieu est rendu propice (favorable) non par ce que l'homme peut lui apporter de lui-même, mais par le sacrifice expiatoire de Christ. En donnant sa vie en sacrifice pour le péché, Jésus a accompli une oeuvre qui permet à Dieu de pardonner le pécheur. Celui qui le croit bénéficie des vertus de ce sacrifice. Christ est la propitiation pour nos péchés; son oeuvre est suffisante pour le monde entier; elle est efficace pour ceux qui croient en lui (1 Jean 2.2; 4.10; Hébreux 2.17).
Propitiatoire
Dans l'A.T., couvercle de l'arche surmonté de chérubins (Hébreux 9.5). Une fois par an, le jour des propitiations (Lévitique 16), le souverain sacrificateur entrait dans le lieu très saint et faisait aspersion du sang du sacrifice pour le péché, devant et sur le propitiatoire. La racine du mot hébreu signifie «couvrir», d'où l'application à Christ: Dieu le présente comme propitiatoire pour celui qui croit à l'efficacité de son sang versé à la croix pour couvrir nos péchés (Romains 3. 24, 25).
Prosélyte
Non-Juif converti au Judaïsme (Matthieu 23.15; Actes 2.5-11, etc.).
Publicain
Publicain ou péager: dans le N.T., collecteur d'impôts opérant pour le compte de l'occupant romain, malgré son origine juive; soupçonnés de malversations et souvent considérés comme trahissant leurs compatriotes, les publicains étaient méprisés par eux et assimilés dans l'opinion aux pécheurs notoires, qui ne tenaient pas compte de la Loi de Moïse.
Pécheur, associé à publicain: Matthieu 9. 10, 11; Marc 2. 15, 16; Luc 7.34, etc.
Quitter maison / parents (RECIT)
Rabbi
Maître
Mot araméen: docteur de la Loi (Marc 9.5; Jean 1.38).
Rabboni
Mot araméen: «mon Maître», avec nuance de respect et d'attachement (Marc 10.51; Jean 20.16).
Rédemption
Rachat au prix d'une rançon, suivi d'une délivrance. La rédemption du croyant, auparavant esclave du péché (Romains 3.24; 1 Corinthiens 1.30), est éternelle et a été obtenue par le sang de Christ (Colossiens 1.14; Ephésiens 1.7; Hébreux 9.12). Le jour futur de la rédemption a trait à la délivrance du corps du croyant à la venue du Seigneur (Romains 8.23).
Rémission
Pardonner
Litt.: le fait de jeter au loin, d'effacer (une dette). Rémission des péchés: effet de la grâce de Dieu à l'égard du coupable qui se repent et croit sa Parole (voir 1 Jean 1.9; Ésaïe 38.17).
Repentance / se repentir
Changement de pensée, du coeur et de l'esprit qui se tournent vers Dieu (Actes 20.21); elle conduit le pécheur à porter sur son état de péché et sur les fautes commises le même jugement que Dieu (Luc 15.20-21). Alors Dieu lui accorde sa grâce et le salut en Christ. Si c'est la bonté de Dieu qui pousse le pécheur à la repentance (Romains 2.4), car il veut que tous viennent à la repentance (Actes 17.30; 2 Pierre 3.9), c'est aussi parce qu'il a fait tomber sur Christ le châtiment de nos péchés: «Il l'a fait péché pour nous» (2 Corinthiens 5.21).
Reste
Ensemble des croyants qui demeurent fidèles à la fin d'une période biblique donnée (ou «dispensation») (Romains 9.27; 11.5).
Résurrection / du temps de Jésus (THEME)
Résurrection / du temps des apôtres (THEME)
Richesses / vanité (THEME)
Roc / église (RECIT)
L'Eglise bâtie sur Christ, le roc.
Assemblée
Royaume des cieux / paraboles (PARABOLE)
Sabbat / épis arrachés (RECIT)
Sabbat
Temps
Synagogue
Repos, en hébreu: le septième jour de la semaine, où toute l'activité habituelle doit cesser pour les Israélites, ce jour étant consacré à Dieu comme signe d'alliance perpétuelle avec ce peuple (Exode 20.8-11; 31.12-17). Le sabbat commence au soir du 6e jour (que nous appelons vendredi) et se termine au crépuscule suivant (celui du samedi). Le jour précédant le sabbat est appelé la Préparation (Matthieu 27.62; Marc 15.42; Luc 23.54).
Sacerdoce / sacrificateur
Le sacerdoce (office du sacrificateur) consiste à être en relation avec Dieu pour lui rendre culte, le servir.
– Dans l'A.T. et selon la loi de Moïse, le culte consistait à apporter des dons ou offrandes. C’est à Aaron et à ses fils, puis à ses descendants, qu’était confiée la charge de recevoir des Israélites et d'offrir de leur part ces sacrifices à Dieu, l'Éternel. Ces fils avaient le titre de sacrificateurs, Aaron à leur tête, celui de souverain sacrificateur. Ils avaient notamment la charge d'offrir sur l'autel les animaux qu'on devait immoler pour la purification du peuple.
Ils étaient les chefs des Lévites, avec qui ils partageaient la charge d'enseigner la Loi au peuple, et avaient de la part de Dieu une autorité de chefs religieux sur le peuple d'Israël.
– Dans le N.T., au temps de Jésus, on appelait principaux sacrificateurs, le souverain sacrificateur en charge et ceux qui avaient eu précédemment cette dignité, mais aussi certains membres de leur famille (voir Luc 3.2; Jean 11.47-51; 18.13).
– Le mot sacerdoce désigne aussi l'ordre ou l'ensemble du corps des sacrificateurs et le système religieux qui s'y rattache.
– Le sacerdoce lévitique a subsisté jusqu’à ce que se lève un autre sacrificateur qui n'a pas été nommé selon l’ordre d’Aaron (Hébreux 7.11): Christ lui-même. Christ exerce maintenant son sacerdoce en faveur des croyants. Il est souverain sacrificateur dans le ciel (Hébreux 2.17; 8.1). À son entrée dans le ciel, il a reçu la dignité de souverain sacrificateur pour l’éternité selon l’ordre de Melchisédec (Hébreux 5. 6, 10). Pour la bénédiction de son royaume futur, il sera à la fois Roi et Souverain Sacrificateur.
– Tous ceux qui ont cru en Christ sont élevés à la dignité de sacrificateurs (Apocalypse 1.6; 5.10). Ils constituent ensemble un saint sacerdoce: ils offrent des sacrifices spirituels à Dieu; ils forment un sacerdoce royal en témoignage devant le monde (1 Pierre 2. 5, 9). Mais comme ils sont encore sur la terre, «enveloppés de faiblesse», ils ont besoin de l’office sacerdotal de Christ; c’est lui qui les présente à Dieu, qui présente aussi leurs offrandes en les sanctifiant (Hébreux 2.17; 10.21), qui intercède pour eux et les soutient jusqu’au salut final (Hébreux 7.25).
Sacrifice
Sacerdoce / sacrificateur
Holocauste
C'est ce qui est immolé comme offrande à Dieu. Le sacrifice de Christ est meilleur que ceux offerts sous la loi (Hébreux 9.23). Le Christ s'est livré lui-même comme sacrifice à Dieu (Ephésiens 5.2). Il a été manifesté une fois pour l'abolition du péché par le sacrifice de lui-même, et une fois pour toutes (Hébreux 9.26). Ayant offert un seul sacrifice pour le péché, Jésus s'est assis à la droite de Dieu à perpétuité (Hébreux 10. 10, 12).
Les croyants sont exhortés à consacrer leur vie à Dieu pour le servir (Romains 12.1) et le louer (Hébreux 13.15), à faire part de leurs biens (Hébreux 13.16). Dieu prend plaisir à de tels sacrifices. Les croyants offrent des sacrifices spirituels agréables à Dieu par Jésus Christ quand ils l'adorent (1 Pierre 2.5).
Saints
Sanctifié
Dans le N.T., tous ceux qui ont cru en Jésus et en son oeuvre expiatoire sont: réconciliés avec Dieu (Romains 5.10; 2 Corinthiens 5.17-20), sauvés par grâce (Ephésiens 2.8), rachetés (1 Pierre 1.18-21), régénérés ou nés de nouveau (1 Pierre 1. 3, 23; Jean 3.3-8; Romains 6.8-9), lavés de leurs péchés, sanctifiés (rendus saints), justifiés (faits justes), enfants de Dieu, ou fils adoptifs du Père (voir Jean 1.12-13; Romains 8.29-30; 1 Corinthiens 6.9-11; Galates 4.4-7; Ephésiens 1.4-7). Leur responsabilité pratique est de se sanctifier.
Samarie / Samaritain
Région située entre la Judée proprement dite, au sud, et la Galilée, au nord de la Palestine. Les Samaritains étaient considérés par les Juifs, qui avaient reconstruit le Temple de Jérusalem, comme des étrangers pratiquant un culte mélangé (Jean 4. 9, 19-22). La Samarie fut évangélisée par Jésus lui-même (Luc 17.11-19; Jean 4.39-42), puis par Philippe, Pierre et Jean (Actes 1.8; 8. 1, 4-25; 9.31).
Sanctifié
Consacré, mis à part pour Dieu. Devant Dieu, tout croyant est sanctifié (Actes 20.32; 26.18; 1 Corinthiens 1.2; 6.11; Hébreux 2.11; 10. 10, 14). Il est mis à part pour Dieu par l'oeuvre de la rédemption et par le Saint Esprit qui demeure en lui.
En conséquence, dans sa vie sur la terre, le croyant s'applique aussi à réaliser pratiquement et progressivement cette sanctification (Apocalypse 22.11): par l'effet de la parole de Dieu (Jean 17. 17, 19), par la séparation du mal (2 Corinthiens 7.1; 2 Timothée 2.21), par Dieu lui-même (1 Thessaloniciens 5.23). Christ sanctifie l'Assemblée (ou l'Église), en la purifiant par le lavage d'eau par la Parole (Ephésiens 5.26).
Scandale / scandaliser
Chute
Occasion ou moyen de tomber dans une mauvaise position (au sens figuré). D'où le verbe scandaliser; être scandalisé, se scandaliser de (Romains 14.21).
Sceller
«Sceller» est souvent employé dans le N.T. avec le sens de: «marquer d'un sceau (ou d'un cachet)», comme signe de possession ou d'authentification (Ephésiens 1.13; 4.30; 2 Corinthiens 1.21), d'approbation ou de certitude (Jean 3.33), de préservation (Apocalypse 7.3-8), ou d'inviolabilité (Apocalypse 5.1).
Scribe
Celui qui écrit, rédige des constats, comptabilise.
– Sens particulier: versé dans les Écritures saintes et capable de les enseigner (dans l'A.T.). Dans le N.T., les scribes s'opposent le plus souvent à la doctrine de Jésus (Matthieu 9.3; Marc 2.6-7; Luc 6.7; Jean 8.3-6). En Matthieu 23.34, Jésus annonce aux opposants qu'il leur enverra des prophètes et des scribes (ceux qui allaient rédiger le N.T. ou publier son message).
Secouer
Secouer la poussière de ses pieds, ou ses vêtements (Matthieu 10.14; Marc 6.11; Luc 9.5; 10.11): geste des envoyés du Seigneur pour témoigner publiquement que leur message a été refusé, mais que la responsabilité des incroyants demeure sur eux.
Seigneur
Seigneur ou maître des esclaves et des domestiques. C'est le même terme qui, employé comme titre du «Seigneur Jésus», exprime sa suprématie, son autorité.
– Sens particulier: Seigneur*, avec le sens de: «le Seigneur Dieu» ou «l'Éternel» de l'A.T.
Sentiment d'incapacité (THEME)
Sentiment de péché (THEME)
Sermon sur la montagne (RECIT)
Servir / service (2)
Honorer Dieu, lui rendre culte (Matthieu 4.10; Actes 27.23; Romains 1.9; 12.1; 2 Timothée 1.3, etc.).
Servir / être servi (THEME)
Serviteur / esclave / domestique
La langue grecque utilise plusieurs termes qui sont traduits par «serviteur» dans le N.T.
– «Serviteur», «domestique»: celui qui a un service dans une maison (grec: «oikétês»): Luc 16.13; Actes 10.7; Romains 14.4; 1 Pierre 2.18.
– «Serviteur», «esclave» (grec: «doulos»), totalement assujetti à son maître, qui l'a acheté (Matthieu 24.45-51; Ephésiens 6.5).
Tous les croyants sont des esclaves (volontaires) de Dieu (1 Pierre 2.16), de Jésus Christ (Ephésiens 6.6). Les apôtres se nomment ainsi (Romains 1.1; Jacques 1.1; 2 Pierre 1.1; Jude 1; Apocalypse 1.1).
– «Serviteur», dans le sens de «ministre» (grec: «diakonos»): celui qui a reçu du Seigneur un service (ou: ministère) dans l'assemblée chrétienne (2 Corinthiens 6.4; Ephésiens 3.7; Philippiens 1.1; Colossiens 1. 7, 25). Les qualifications morales pour assumer cette charge sont énumérées en 1 Timothée 3.8-13.
– «Serviteur», ou «jeune homme» (grec: «païs»): Luc 1.54; 7.7; Actes 3. 13, 26; 4.27.
– «Serviteur» (grec: «hupêrétês») qui signifie à l'origine: le rameur obéissant au rythme du chef de rame. Ce mot est utilisé pour désigner divers services dans le N.T., notamment dans l'expression: «serviteur de la Parole» (Luc 1.2); voir aussi Actes 26.16; 1 Corinthiens 4.1.
Serviteur impitoyable (PARABOLE)
Siècle
Monde
Période non déterminée, âge, durée. (Ce mot n'a jamais dans le N.T. le sens de période de 100 ans.)
– Sens particulier: l'état moral et spirituel du monde incrédule, indifférent aux droits de Dieu ou en rébellion contre lui. On trouve ainsi «les fils de ce siècle» (Luc 16.8); «le présent siècle mauvais» (Galates 1.4); «le dieu de ce siècle», Satan (2 Corinthiens 4.4) ou «le chef de ce monde». Tout cela est en contraste avec les principes du royaume de Dieu, ou «siècle qui vient» (Marc 10.30; Luc 18.30).
Siméon / son action de grâces (RECIT)
Souffrances de Christ (3) (THEME)
Pour l'expiation des péchés:
Souffrances pour Christ (THEME)
Souper / invités (PARABOLE)
Surveillant
Chrétien appelé à veiller avec attention et consécration au bien de chacun et de l'ensemble dans l'Église locale. Les surveillants ont été choisis au commencement par les apôtres ou leurs délégués, en raison de leurs qualités morales. L'Esprit Saint les recommande aujourd'hui s'ils présentent ces mêmes qualités (Actes 20.28; Philippiens 1.1).
Synagogue
Lieu où les Juifs se rassemblent dans chaque ville, principalement le jour du sabbat, pour la lecture en commun de l'A.T. (Matthieu 4.23; 9.35; 13.54; Marc 1.21; Luc 4.15-16; Jean 6.59; Actes 15.21).
Tabernacle
– 1. Dans l'A.T., tente (de rendez-vous) construite selon les instructions données par l’Éternel à Moïse, pour être une habitation de Dieu dans le désert (Hébreux 8.5). Le tabernacle était constitué d’un lieu saint, où se trouvaient une table avec les pains de proposition, un chandelier et un autel où l’on brûlait de l’encens; de l’autre côté d’un voile, se situait le lieu très saint, ou saint des saints, avec l’arche de l’alliance. Seul le souverain sacrificateur pouvait entrer dans le lieu très saint une fois par an, avec le sang d’un sacrifice et de l’encens (voir Lévitique 16; Hébreux 8 et 9).
– 2. Fête des Tabernacles: Septième et dernière fête annuelle en Israël. Elle était célébrée pendant sept jours à partir du quinzième jour du septième mois (notre mois d’octobre), à la fin de la récolte des champs. Elle rappelait aux Israélites que leurs pères avaient vécu sous des tentes après leur sortie d’Égypte, avant d’entrer dans la terre promise. Les Juifs, au temps du Seigneur, célébraient encore la fête des Tabernacles (Jean 7. 2, 37).
Témoignage
– compte-rendu fait par une personne de ce qu’elle a vu ou entendu. Un témoignage, pour être reçu, nécessite l’avis d’au moins deux témoins (1 Timothée 5.19).
– «un bon témoignage»: preuve de la réalité de la vie divine dans un croyant.
– «rendre témoignage à la vérité»: ensemble des vérités chrétiennes que nous sommes appelés à garder et à vivre.
– «le témoignage de Dieu»: qu’Il a rendu au sujet de son Fils.
– «le témoignage du Christ»: tout ce qui concerne sa personne et son oeuvre.
– «le témoignage de notre Seigneur»: les résultats de son oeuvre qui sont le salut, l’appel, la grâce, le service, la célébration de la Cène, etc.
– mise en garde contre des témoignages mensongers.
Tempête apaisée (MIRACLE)
Temple / marchands (RECIT)
Temple
– 1. Temple, au sens restreint (grec: naos): pour ce sens seulement on trouve un appel à l'Index dans le texte.
Il désigne l'habitation de la Divinité (Matthieu 26.61; Marc 14.58; 15.29; Luc 1.9; Jean 2.19-21). Il comprenait le lieu saint et le lieu très saint, séparés par un grand voile. Seul le souverain sacrificateur pouvait y entrer pour le service (voir Exode 26.31-34; Lévitique 16. 12, 13; Matthieu 27.51; Marc 15.38; Hébreux 9.2-12). Le Trésor du Temple de Jérusalem donnait sur le parvis, d'où l'on pouvait verser les offrandes (Matthieu 27. 5, 6; Marc 12.41; Luc 21.1; Jean 8.20).
– 2. Temple, au sens large (sans appel à l'index):
Sanctuaire (grec: hiéron), c.-à-d. l'ensemble des bâtiments sacrés, avec cours et dépendances (Matthieu 12.5). Vers 20 av. J.-C., Hérode le Grand avait commencé à reconstruire et embellir le Temple d'après l'Exil (Esdras 6.14-16). Une immense galerie couverte à colonnes, appelée portique de Salomon, abritait la foule, y compris les marchands de bêtes pour les sacrifices, et les changeurs ou banquiers (Matthieu 21. 12, 13).
Temps
Mesure du temps: les Hébreux divisaient l'année en mois lunaires et en semaines; une journée était comptée d'un soir au soir suivant, non de minuit à minuit (Genèse 1.5). Voir Sabbat.
Selon l'usage romain, les Juifs divisaient en 12 «heures» (Jean 11.9) la durée du jour solaire, de l'aube au crépuscule. Plus longues en été, plus courtes en hiver, ces heures ne correspondent aux nôtres que très approximativement:
– 1e heure: le début du jour
– 3e heure: vers 9 heures
– 6e heure: vers midi
– 9e heure: environ 15 heures (Matthieu 27. 45, 46)
– 11e heure: environ une heure avant le coucher du soleil (Matthieu 20.1-12).
La nuit était partagée en 4 veilles:
– du coucher du soleil à 9 ou 10 heures du soir,
– la deuxième jusqu'à minuit,
– la troisième jusqu'à 2 ou 3 heures du matin,
– la dernière jusqu'à l'aube (Matthieu 14.25; Marc 6.48; 13.35; Luc 12.38).
En Jean 19.14, le temps paraît avoir été compté à la façon romaine, comme en Actes 23.23.
– Sens particulier: Temps de rafraîchissement, temps du rétablissement de toutes choses (Actes 3. 19, 21): Ces temps se réfèrent à l'époque future où la création sera affranchie de la servitude de la corruption (Romains 8.20-22) et où le Christ fera régner la justice sur toute la terre. Ces temps ont été annoncés par les prophètes de l'A.T. qui ont invité le peuple d'Israël à la repentance comme nation (Deutéronome 30.1-3; Amos 9. 14, 15; Actes 1.6; Romains 11. 25, 26).
Tentation / épreuve (THEME)
Tétrarque
Prince subalterne, auquel était attribué le gouvernement d'une fraction de territoire, sans le titre officiel de roi (Luc 3.1; Matthieu 14.1; Actes 13.1).
Transgression
Péchés
Le fait d'enfreindre une loi, de désobéir à un commandement.
Trésor dans le ciel (RECIT)
Van
Le blé (froment ou autre céréale) était battu sur une surface plane (l'aire), puis on séparait les grains de la paille et des débris (la balle), en secouant le tout dans un panier en osier (un van) qu'on exposait au vent.
Venue / du Seigneur
– Jésus est venu une fois dans le monde pour sauver ceux qui croient (Matthieu 18.11; 1 Timothée 1.15).
Il a promis: «Je reviendrai» (Jean 14.3), et «Je viens bientôt» (Apocalypse 3.11).
– Sa seconde venue aura lieu en deux phases:
– 1. D'abord pour prendre auprès de lui ses rachetés qui seront ressuscités ou changés (1 Corinthiens 15. 51, 52; Philippiens 3. 20, 21; 1 Thessaloniciens 4.15-18).
– 2. Ensuite aura lieu, avec eux, son apparition dans ce monde pour juger et pour régner (2 Thessaloniciens 1.7-10; 2.8; Apocalypse 19.11-16).
Vérité
– la vérité, c’est ce qui est conforme à la réalité et s’oppose au mensonge.
– la vérité est venue par Jésus Christ.
– Jésus est la vérité. – l’Esprit est la vérité et nous conduit dans toute la vérité.
– idem. – la Parole de Dieu est la vérité.
– les croyants engendrés par la vérité.
– «en vérité, en vérité, je te dis» précède un enseignement incontournable.
Verre d'eau fraîche (RECIT)
Vieil homme
Chair
Péché
Tout homme qui vient au monde naît pécheur, car il descend d’Adam dont la désobéissance a introduit le péché dans le monde. Il a la vie et la nature de ses parents.
Mais «Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde, afin que nous vivions par lui» (1 Jean 4.9). Celui qui croit en son nom est «né de Dieu», «né de nouveau», pour être un nouvel homme, «participant de la nature divine» (2 Pierre 1.4). Dieu n’améliore pas ce qui est ancien. Le vieil homme a été crucifié avec Christ, pour recevoir à la croix la juste sentence qu’il méritait. Désormais, Dieu considère le croyant comme un nouvel homme, responsable de marcher comme tel.
L’expression «vieil homme» (Romains 6.6; Ephésiens 4.22; Colossiens 3.9-10), par contraste avec le «nouvel homme», paraît englober tout ce que j’étais, homme pécheur responsable, dans mon ancienne condition avant d’avoir cru.
Vigne / vignerons (PARABOLE)
Vin nouveau (PARABOLE)
Dans les vieilles outres
Vinaigre
La boisson fournie aux soldats romains était du vin aigri qu'ils étendaient d'eau (Psaume 69.21; Matthieu 27. 34, 48; Marc 15.36; Luc 23.36; Jean 19.28-30).
Zacharie / son action de grâces (RECIT)
Zébédée / ses fils (RECIT)
Zélote
Mot accolé au nom de l'apôtre Simon, pour le distinguer de Simon Pierre; l'équivalent: «le Cananéen» (ou: Cananite) signifie «zélé» en araméen (Matthieu 10.4; Marc 3.18; Luc 6.15). Les Zélotes étaient des patriotes juifs menant des actions violentes contre l'occupant romain.