Pâques: Christ est ressuscité!

Tout comme pour la fête de Noël, celle de Pâques est devenue une bonne affaire commerciale - particulièrement pour les chocolatiers et les pâtissiers - société de consommation oblige ! S'il est encore des habitués, voir quelques convaincus pour se rendre à l'Eglise ce jour là, beaucoup préfèrent profiter du printemps qui est là. Le P r i n t e m p s ! C'est le soleil qui est revenu, avec ses rayons chaleureux ; c'est la nature qui a commencé de revêtir son nouvel habit de fête. Quelle belle saison qui, pour un temps peut-être, peut nous faire oublier les rigueurs de l'hiver, comme aussi les tracas de la vie. Pâques semble donc bien une occasion propice pour prendre la route, s'offrir un bon bol d'air ; même si le lundi soir, pour rentrer chez soi, il faut s'emplir les poumons d'oxyde de carbone, coincé dans les traditionnels embouteillages. Ainsi, une tradition en chasse une autre!


Pourtant, la réalité de Pâques demeure bien loin de ces manifestations et s'il convient de parler de fête, c'est parce que, ce jour là, on est sensé se rappeler d'un évènement capital. L'événement certainement le plus important qui se soit jamais produit dans notre monde : celui de la résurrection du Christ ! N'est-ce pas elle, en effet, qui a changé le cours de l'histoire du monde et la vie de millions d'êtres humains ?


Sans la résurrection de Jésus-Christ, il n'est plus possible de parler vraiment de Pâques comme d'une fête. La fête d'une extraordinaire "bonne nouvelle"! Celle de l'Evangile! La bonne nouvelle du salut en Jésus­Christ! Sans la résurrection du Christ il n'y aurait, à vrai dire, plus de bonne nouvelle ; il n'y aurait même ... plus d'Evangile du tout, ni de Christianisme. C'est bien ce que disait l'apôtre Paul aux premiers chrétiens de la ville de Corinthe, alors qu'ils étaient quelque peu découragés devant les critiques virulentes formulées contre la foi chrétienne et qu'il devaient faire face à une opposition toujours plus grande, mêlée parfois de persécutions. On peut comprendre que certains chrétiens se mirent alors à douter ; à douter justement de la réalité de Pâques. C'est pourquoi l'apôtre leur écrivait ces mots :" Si Christ n'est pas ressuscité, votre foi est vaine..." (1). Autrement dit, tout est remis en question ; tout s'écroule ; la foi chrétienne ne tient plus debout ; la soit disante espérance chrétienne n'est qu'un leurre, une grossière tromperie imaginée par quelques fanatiques...


Ce qui m'étonne, voyez-vous, c'est que depuis 2000 ans, on ait encore pu parler et croire à cette histoire de Pâques! Plus encore, du fait qu'à notre époque, maintenant même, l'Evangile puisse avoir tant de succès et attirer tant de foule de par le monde. Car il est reconnu qu'aujourd'hui jamais autant d'hommes et de femmes n'ont embrassé la foi chrétienne, même s'il se vérifie que les églises officielles, surtout dans la vieille Europe christianisée, semblent plutôt se vider ... La réalité est pourtant bien là! La croissance du peuple chrétien évangélique dans le monde n'a jamais été aussi importante que ces dernières décennies. Si, vers 1940, on pouvait compter qu'une personne sur 100 environ dans le monde, était convertie à Jésus-Christ, aujourd'hui, on peut dire sans se tromper qu'une personne sur 10 l'est et se déclare comme chrétienne biblique, c'est à dire comme quelqu'un qui a reconnu le Christ comme Fils de Dieu, qui croit en sa mort et en sa résurrection et qui sait ce que c'est que la nouvelle naissance dont le Christ lui-même a parlé. Alors, quelle explication donner à cette étonnante réalité ? Eh bien, je n'y vois qu'une seule vraie raison qui en donne le pourquoi ; la voici !


Le vrai Christianisme est fondée sur une réalité vitale : la venue du Fils de Dieu sur la terre. La présence de Jésus-Christ dans notre monde. Et c'est précisément sa résurrection physique d'entre les morts, après sa crucifixion et son ensevelissement, qui authentifie sans contestation possible qu'Il était bien Dieu. Dieu venu en chair! Dieu fait homme! Dieu venu habiter parmi les hommes. Ainsi la Bible nous fait cette affirmation capitale en disant que "Jésus-Christ a été déclaré Fils de Dieu avec puissance par sa résurrection d'entre les morts" (2).

"Déclaré Fils de Dieu!" Ou si vous préféré, confirmé dans sa véritable nature, dans son essence divine. Ainsi, par sa résurrection, Dieu a voulu authentifier pleinement que Jésus est vraiment Dieu ! Le vrai Dieu ; le seul Dieu ; l'auteur même de la création du monde et de l'univers tout entier. La résurrection du Christ confirme et donne ainsi toute sa signification à sa naissance miraculeuse. Elle authentifie sa vie exemplaire sur la terre. Une vie exempte de tout péché, de toute désobéissance à la loi de Dieu, c'est à dire aux 10 commandements. Sa résurrection confirme ses paroles, lesquelles étaient toujours si inattendues, si étonnantes. Elle confirme les miracles qu'il a fait, tous plus extraordinaire les uns que les autres et qui nous sont rapportés dans les Evangiles. Elle valide toutes les souffrances qu'il a dû endurer pour pouvoir nous sauver ; elle donne tout son sens à sa mort sur la croix comme étant le seul vrai sacrifice d'expiation pour nos péchés que Dieu ait jamais pleinement agréé. Sa résurrection nous affirme aussi que son ascension au Ciel, pour retourner auprès de son Père, n'est pas une légende ; que la venue du Saint-Esprit sur la terre au jour de la Pentecôte, donnant ainsi naissance à son Eglise, ne relève pas d'une mystification quelconque ; Sa résurrection nous atteste enfin, que son prochain retour sur terre pour régner sur les nations, conformément à ce qu'Il a promis, doit être pris très au sérieux.


Chers auditeurs! En êtes-vous conscients ? La résurrection du Christ reste un fait unique, capital, incontournable pour tous ceux qui désirent connaître la vérité. Sans ce retour du Christ à la vie, trois jours après sa mort, il n'y aurait aucune victoire possible sur le mal, sur la mort, sur l'enfer. Voilà pourquoi l'apôtre Paul insistait tant auprès de ses lecteurs en leur disant : "Si Christ n'est pas ressuscité ... vous êtes encore dans vos péchés et par conséquent aussi ceux qui sont morts en Christ sont perdus" et "... nous sommes les plus malheureux de tous les hommes"(3).


Sans doute, la résurrection de Jésus-Christ reste-t-elle inexplicable et nous ne pouvons pas la comprendre au moyen de notre seul raisonnement humain. Elle demeure le fait miraculeux que l'humanité a le plus de mal à admettre. Elle avait d'ailleurs, en ce temps là, provoqué la plus vive contestation de la part des philosophes grecs, après avoir semé la division parmi les juifs de tout le Pays d'Israël et bien au delà. Pas étonnant alors qu'elle demeure, encore aujourd'hui, difficilement acceptable aux raisonnements intellectuels et scientifiques de nos contemporains. Pour pouvoir vraiment saisir ce que Dieu a fait en offrant son Fils à la mort et en le ressuscitant, il nous faut la foi.


Si, vous-mêmes, vous acceptez par la foi ce miracle de la résurrection du Christ, vous serez pleinement éclairés et vous serez assurés de l'authenticité du message de la Bible. Vous serez aussi les heureux bénéficiaires du salut, ayant reçu la vie éternelle que proclame l'Evangile. Vous pourrez, vous aussi, affirmer avec les premiers disciples : "Christ est vraiment ressuscité"! Vous saurez ce que c'est que d'expérimenter la grâce de Dieu, son pardon, sa joie, sa paix. Vous posséderez cette assurance que, même dans des temps difficiles et troublés, sa présence veillera fidèlement sur vous. Le Saint-Esprit vous gardera dans cette même certitude que connaissait l'apôtre Paul, lui qui pouvait dire : "Il n'y a maintenant aucune condamnation pour ceux qui ont reçu le Christ Jésus ... rien ne pourra nous séparer de l'amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur" (4).



Références bibliques : (1)I Cor. 15.17 - (2) Rom. 1.4 - (3) I Cor 15.18 et 19 - (4) Rom. 8.1 et 39 -