Appel au secours !

Gilbert Cesbron a écrit: "Ce siècle appelle au secours, mais il ne sait pas qui"! En fait, l'homme ne le sait-il vraiment pas, ou ne veut-il pas le savoir? S'il est vrai que ce siècle, désespéré comme il l'est, appelle au secours, reconnaissant par là qu'il est dans l'impossibilité de sortir de l'impasse dans lequel il se trouve, il est tragique de voir que l'humanité ne cherche pas son Créateur, le seul en fait qui peut vraiment la secourir et la sauver de sa misère et de son désespoir.


La réalité, c'est que les hommes se sont toujours mentis à eux mêmes, ne voulant pas l'appeler par son nom, parce qu'Il gêne. Oui, Dieu gêne parce que sa Parole nous dit la vérité et que la vérité dérange les pécheurs que nous sommes. Bien des gens savent que Dieu peut les secourir. Mais il font la sourde oreille, trop fiers pour oser prononcer son nom et pour l'appeler à leur secours! Le Psaume 4, dans lequel nous lisions déjà la semaine dernière, précise au verset 3 que le Seigneur lui-même s'indigne. Nous lisons ces paroles : "Fils des hommes, jusqu'à quand ma gloire sera-t-elle outragée? Jusques à quand aimerez­vous la vanité et chercherez-vous le mensonge?" Que l'humanité, encore aujourd'hui, soit dirigée par la vanité et le mensonge ne fait plus aucun doute. Il n'y a qu'à voir tout ce qui se passe chaque jour autour de nous et au delà de nos frontières pour s'en convaincre.


Le tout, pour nous, est de savoir si personnellement nous désirons choisir une autre voie; celle que Dieu lui-même propose; celle d'accepter le salut qu'il nous offre gratuitement en son Fils Jésus-Christ. Pourtant, devant cette évidence, la plupart des gens résistent à l'appel divin. Ils préfèrent continuer à croire que notre humanité sera assez sage et intelligente pour s'en tirer seule, sans le secours de son Créateur; et ils pensent qu'elle saura un jour reconstituer un véritable paradis sur la terre. Quelle grave erreur! Quelle présomption! Nous pouvons ici rappeler ce que l'apôtre Paul écrivait aux chrétiens de la première église de Rome. Nous lisons dans sa lettre, au chapître 1er, à partir du verset 22 : "Les hommes sont inexcusables, puisque, ayant connu Dieu, ils ne l'ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces; mais ils se sont égarées dans leurs pensées; et leur coeur sans intelligence a été plongé dans les ténèbres. Se ventant d'être sages, ils sont devenus fous... Ils ont changés la vérité de Dieu en mensonge, et ont adoré et servi la créature au lieu du créateur qui est béni éternellement." La créature a remplacé le Créateur! Voilà le grand problème de l'homme et la source de son malheur, ce qui l'empêchera toujours d'être heureux. Mais alors, direz-vous, comment y remédier?


Nous ne pouvons rien faire d'autre que d'accepter le remède que Dieu lui-même nous propose. Accepter le salut qu'il nous offre en Jésus-Christ. David, toujours dans le même Psaume, annonçait de façon prophétique ce que Dieu allait faire pour notre plus grande joie. Il écrivait, au verset 4 : "Sachez que l'Eternel s'est choisi un homme pieux..." Cette parole semble être en complète contradiction avec d'autres paroles de la Bible qui affirment qu'il n'y a sur terre aucun homme qui soit juste. Tous ont péché; tous ont désobéi; tous sont pervertis, est-il écrit. Tous les hommes sont séparés de Dieu et destinés au jour du jugement, jugement dont le verdict a déjà été prononcé : la condamnation et la mort éternelle de tous les pécheurs qui n'auront pas été pardonnés et justifiés; autrement dit: l'enfer!


Mais, en réalité, cette parole prophétique de David n'était nullement en contradiction avec le reste du message de la Bible. Car le Christ est venu! Par amour pour ses créatures, Dieu a envoyé son fils dans le Monde. Jésus s'est fait homme. Il est ce juste dont nous parle la Bible, qui pouvait offrir le sacrifice d'expiation unique et parfait pour nos péchés, afin de nous racheter de la malédiction qui pesait sur nous tous. Quelle bonne nouvelle! Cest celle de l'Evangile!


La Bible dit, toujours dans la lettre de l'apôtre Paul aux Romains, au chapître 5 cette fois, les versets 6 à 10 que nous lisons : "Car, lorsque nous étions encore sans force, Christ , au temps marqué, est mort pour des impies. A peine mourrait-on pour un juste; quelqu'un peut-être mourrait pour un homme de bien. Mais Dieu prouve son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. A plus forte raison donc, maintenant que nous sommes justifiés par son sang, serons­nous sauvés par lui de la colère. Car si, lorsque nous étions encore ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils, à plus forte raison, étant réconciliés, serons-nous sauvés par sa vie."


"Sauvé par sa vie"! Cela est vrai! Vrai, parce que Jésus-Christ n'est pas resté prisonnier de la tombe dans laquelle son corps avait été mis, ni de la mort qui l'avait frappé. Car le jour de Pâques, il est ressuscité d'entre les morts! Les Evangiles nous rapportent que des centaines de personnes dignes de foi ont témoigné l'avoir vu vivant, après qu'il ait été crucifié, que les autorités de la ville de Jérusalem aient constaté son décès et que son corps ait séjourné pendant trois jours dans le tombeau où les siens l'avaient déposé. Or ses apparitions se sont produites, pendant quarante jours, à de nombreuses personnes qui en témoignèrent, avant qu'il ne retourne au Ciel, auprès de son Père, d'où il était descendu pour accomplir cette oeuvre glorieuse, celle de sauver notre humanité de sa condamnation et de sa misère.


Maintenant, il nous appartient de le croire ou de ne pas le croire. D'accepter le témoignage des Evangiles et de toutes les prophéties de la Bible qui concernaient la venue du Sauveur, ou de ne pas l'accepter. Dieu nous laisse libre de manifester la foi ou l'incrédulité de notre coeur. Mais sachons qu'Il nous appelle à faire, avec lui, et par la puissance miraculeuse de sont Esprit-Saint, cette expérience vitale d'une nouvelle naissance; celle d'un vrai recommencement spirituel et morale de notre vie. C'est alors que nous pourrons dire que nous avons trouvé le bonheur. Le voulons-nous? Sommes nous prêts à accepter de nous repentir de nos péchés et surtout de notre incrédulité; cette incrédulité du coeur dont parle souvent la Bible, qui nous a empêchés, jusqu'à ce jour, de venir à Christ pour être sauvé ?


Ne nous y trompons pas! Celui qui refuse de reconnaître qu'il est pécheur et qu'il a besoin d'un sauveur, ne pourra connaître la véritable paix du coeur, ni pendant le temps présent, ni pendant l'éternité. Si nous ne voulons pas nous détourner dès maintenant du péché qui gâche notre vie, et si nous ne prenons pas la décision d'abandonner la direction de notre vie au Christ, alors nous ne connaîtrons jamais la joie de ce salut que Dieu a accompli pour nous en son Fils Jésus-Christ. Nous pourrons continuer à chercher. Nous pourrons continuer à nous poser la même question et à la poser tout autour de nous :"Qui nous fera voir le bonheur?" Sans toutefois jamais trouver la réponse qui puisse satisfaire notre âme!


Cher auditeur, vous avez été placé devant la réponse que Dieu donne à notre monde en plein désarroi. Cette réponse, elle est aussi pour vous, personnellement. Quellesque soient vos difficultés et vos problèmes, vos angoisses et vos péchés, sachez que Dieu vous aime et qu'Il vous cherche pour vous sauver et vous rendre vraiment heureux. Il désire que vous veniez à Jésus, par la foi, tel que vous êtes, pour purifier votre coeur de tout péché et faire de vous un être spirituellement nouveau. Croyez dès maintenant que la mort de notre Sauveur et Seigneur Jésus-Christ sur la croix vous sauve. Croyez que sa résurrection d'entre les morts est la garantie qu'Il vous donne que la vie éternelle est aussi pour vous, aujourd'hui. N'attendez pas qu'il soit trop tard pour faire cette expérience de salut. Tournez-vous vers votre Sauveur, par la foi.


Si vous prenez cette résolution de venir à Dieu, maintenant, afin de recevoir ce précieux cadeau du salut qu'il vous offre, alors je vous invite, en terminant, à faire vôtre cette prière que je vais dire! Priez sincèrement Dieu, avec moi, en répétant du fond du coeur ces paroles que je vais dire maintenant.


Prions : O mon Dieu! je reconnais que je suis un être pécheur. Je t'ai laissé jusqu'à ce jour en dehors de ma vie et je comprends pourquoi je ne suis pas vraiment heureux dans mon coeur. Mais en cet instant, je te demande de pardonner mes péchés. Je crois que Jésus-Christ, ton Fils, est mort pour moi sur la croix et qu'Il est ressuscité pour me donner la vie éternelle. Je le reçois comme mon Sauveur et je te remercie de faire de moi ton enfant. Amen!