POLLUTION ET AVENIR DE NOTRE PLANETE

Quand j’ai lu la Bible pour la première fois, j’ai reçu le bon conseil de la lire rapidement et entièrement, de la première à la dernière page, afin d'avoir au moins une idée générale de son contenu. J’ai tout de suite été accroché, notamment par ces paroles qui se trouvent dans le dernier livre de la Bible, l’Apocalypse, au chapitre 11 et au verset 18 où il est question du retour de Jésus-Christ : "Il vient pour détruire ceux qui détruisent la terre".

Il y a 30 ou 35 ans, ces paroles n’avaient aucune signification pour personne, car on commençait à peine à parler d’écologie. C’est la preuve qu’avec la Bible nous avons un livre divin mais qui pourtant nous parle d’actualités. En effet, avant même qu’on parle de pollution, ces sujets étaient déjà écrits pour avertir notre génération qui a atteint la fin des temps, des choses qui l’attendent.

Ces paroles m’ont donc accroché, intrigué, et je me demandais : "Il vient pour détruire ceux qui détruisent la terre", qu’est ce que cela peut bien vouloir dire ?

Lorsqu'une puissante fusée porteuse de la capsule Apollo s’est arrachée à la pesanteur de la terre pour faire le premier voyage vers la lune, à mi-chemin de la course les astronautes regardèrent par le hublot et ils ont vu ce qu’aucun œil humain n’avait jamais vu avant eux : La terre. La terre dans sa totalité. Le commandant Franck Borman s’est alors écrié : "Qu’elle est belle, notre Terre !" Cette planète, on l'a appelée depuis lors : "la planète bleue".

A bord de la capsule Apollo, il n’y avait qu’un livre, un seul, et c’était la Bible ; et à un monde plus qu'étonné, ils lurent le premier chapitre de la Genèse, celui de la création, où à chaque étape de la création Dieu s’arrête et dit que "cela était bon".

La nature a été conçue d’une façon telle, qu’un équilibre délicat la maintient dans un parfait état de conservation. J’ai visité la célèbre réserve de Plitvic en Yougoslavie, dans laquelle on n'a même pas le droit d'y cueillir une fleur pour cause de préservation. Il y a une rivière qui tombe en de multiples cascades, créant des lacs à des étages différents. On y voit des truites familières, on y respire des senteurs de sous-bois… On voit donc que la nature se maintient dans un état pureté... quand l’homme n’y apporte pas sa pollution.

POLLUTION: UNE PLANETE EN PERDITION

D’une société agricole à la société de gaspillage

Il y a un peu plus d’un siècle, ce n’est pas si vieux, notre planète était encore quasiment immaculée. Petit à petit, l’homme se libéra de la servitude de l'énergie animale depuis qu’un certain Denis Papin vit trembloter le couvercle d’une marmite en ébullition. Depuis, l’homme remplaça l’énergie animale par la machine. Puis tout à coup, au siècle dernier, on assista au phénomène irréversible de la révolution industrielle. Des usines surgirent de partout, elles poussèrent comme des champignons. Elles étaient laides, une véritable offense à l’œil. Le charbon, extrait des profondeurs, n'arrangeait pas la chose.

Puis vint le pétrole. L’industrie chimique prit alors un essor prodigieux, au point que des produits qui n’existaient pas dans la nature, furent mis en vente sur le marché. Puis l’agriculture défaillante trouva un apport appréciable dans les engrais, non plus naturels mais chimiques. Du coup, les récoltes furent multipliées par deux, par trois, parfois par quatre. Mais on s’aperçut bien vite que là où étaient employés massivement ces engrais, nos bons amis, ces infatigables creuseurs de galeries que sont les vers de terre, disparaissaient sous l’effet de la corrosion. L’homme prit alors peur, au point qu’aux Etats Unis il y a maintenant des fermes entières consacrées à l’élevage des vers de terre !

La société de consommation

Une nouvelle mentalité s’installa aussi : La société dite "de consommation". Ce fut cette mentalité qui donna le signal de la couse à la production. Par exemple, la production de la France entre 1918 et 1940 avait été en augmentation de 3% seulement. Entre 1945 et aujourd’hui, elle a dépassé les 300%.

Mais pour produire, il faut consommer, forcément ! C’est alors que s’installa le cercle vicieux du match : Poursuite - Production - Consommation. Et quand la consommation normale ne suffit plus, on crée pour l’homme des besoins inutiles, à grands renforts de publicité comme par exemple, avec une pointe d’humour : "Pour être heureux, achetez le tire-bouchon électronique XYZ !" Et du coup, voilà des milliers de gens qui deviennent malheureux parce qu’ils n’ont pas le tire-bouchon électronique !

Tout cela nous amène naturellement à la société dite de "gaspillage", où tout est construit pour ne pas durer. Quand nous, les Européens, nous en étions au "prêt à porter", les Américains en étaient déjà au "prêt à jeter", et aujourd'hui nous leur emboîtons le pas !

J’ai connu en Savoie une coiffeuse qui était une grande dame dans sa profession. Elle m’a raconté qu’un jour elle avait dit à son fournisseur : "Mais enfin Monsieur, pourquoi ne me fournissez vous plus des bigoudis comme autrefois ? Ils duraient 20 ans, maintenant ils tiennent 3 semaines !" Il lui a répondu : "Madame, il faut consommer ! C’est la même chose avec tout, avec les voitures, les vélomoteurs, les appareils ménagers".

A un grand concessionnaire de Castres, la firme qui le chapeautait lui a dit : "Si vous voulez garder la concession de nos téléviseurs, vous devez les vendre. Faites-en n’importe quoi, donnez-les, cassez-les, mangez-les, mais il faut qu’ils partent, car derrière vous il y une l’usine et des ouvriers qui travaillent, qui produisent et qui sont payés". Il n'y a pas de quoi s'étonner si la crise cardiaque est devenue une maladie de notre civilisation…

Pollution par les déchets

Au rythme d’une production souvent effrénée, les déchets s’accumulent. Dans les régions minières, les déchets des charbonnages ont formé ce qu’on appelle des terrils ou crassiers. Ils ne sont peut-être pas beaux mais ils ont le mérite d’être inoffensifs. Les fumées des usines le sont déjà beaucoup moins. Les nouvelles matières qu’on emploie ne sont pas toutes biodégradables. Le commandant Cousteau, l’explorateur des profondeurs, a tiré la sonnette d’alarme en disant que, au large du Rhône qui charrie des tonnes et des tonnes de plastiques, le fond de la Méditerranée se couvre des dits plastiques, tuant la faune et la flore méditerranéenne.

En Suisse, le beau lac Léman s’asphyxie peu à peu malgré toutes les stations d’épuration qui coûtent des millions. Les pesticides employés aux abords, dans les vignes et les cultures, finissent par se retrouver dans le lac, quelque part, développant de nouveaux types d’algues parasites qui asphyxient le lac.

J’ai un oncle qui était horticulteur. Il me raconta que, jeune horticulteur, avant la guerre il recueillait les eaux usées du quartier et s’en servait avec profit pour son horticulture. Vingt ans plus tard, les mêmes eaux usées étaient devenues mortelles. Là où elles passaient, les arbres fruitiers dépérissaient ! Or ces petits ruisseaux vont dans les rivières et les rivières terminent toujours dans la mer, qui devient le dépotoir tout désigné pour les résidus dangereux.

Une société belge, travaillant pour le compte de la Suisse et de l’Allemagne, déverse des déchets toxiques loin dans la mer du Nord. L’océan, si vaste, se pollue à son tour.

Est-ce sans raison que, dans un pays occidental voisin, on conseille à la population de ne manger du poisson de haute mer que deux fois par semaine ? Est-ce sans raison que certaines plages de la Méditerranée en arrivent à être interdites à la baignade ? S’y baigner c’est risquer des allergies de toutes espèces. Est-ce sans raison qu’on trouve des résidus de pesticides dans la graisse des phoques du Pôle Sud ?

Et puis, il y a le dernier-né de la science que j’ai appelé le bébé nucléaire. Même si son application reste pacifique, (ce qui n’est pas prouvé), les déchets, on le sait, sont dangereux. Ils sont stockés dans des fûts hermétiques jusqu’à ce qu’une solution soit trouvée... On propose de les descendre dans les fosses abyssales des océans, à 10.000 ou 11.000 mètres de profondeur, ou de les entreposer dans les couches stables de la terre, comme les mines de sel. Cela veut bien dire que la solution n’est pas trouvée. Certains ont avancé l’idée de les envoyer par des fusées sur la Lune, par exemple…

Je ne résiste pas au désir de vous lire en Apocalypse 8 :10-11. "Le troisième ange sonna de la trompette. Et il tomba du ciel une grande étoile, ardente comme un flambeau ; elle tomba sur le tiers des fleuves et sur les sources des eaux. Le nom de cette étoile est Absinthe ; le tiers des eaux fut changé en absinthe, et beaucoup d’hommes moururent par les eaux, parce qu’elles étaient devenues amères".

Imaginez une de ces fusées - qui rate une fois sur dix - emportant avec elle un stock de matières radioactives nous retombant sur la tête comme cette étoile appelée Absinthe qui empoisonne tout l’environnement. Au fait, savez-vous comment ont dit Absinthe en Russe ? Tchernobyl ! Il y a là de quoi trembler.

Je ne veux pas dire que là est l’interprétation du texte. Mais quelle que soit l’interprétation qu’on en donne, il nous faut admettre que la Bible serre la réalité de près. Si les images que je vous ai lues sont inquiétantes, c’est notre siècle qui le veut.

Pollution de l'atmosphère

Deux mots encore sur l’agonie de l’atmosphère et ce fameux effet de serre qui met en danger l’équilibre climatique de la planète. Outre les avions qui déversent des milliers de tonnes de gaz brûlés, auxquels s’additionnent le C02 produit par les activités humaines modernes, savez-vous que sous le ciel de Pittsburgh, le plus grand centre industriel du monde, les étoiles de la Voie Lactée ne sont plus visibles depuis 50 ans ? A 70 kms. de Pittsburgh, les arbres géants de la forêt dépérissent, incapables de résister à des maladies auxquelles ils résistaient très bien autrefois.

Quand je parlais de ces choses il y a 20 ans, les gens écoutaient d’une oreille distraite. "Des arbres qui meurent ! Cela n’arrive qu’en Amérique !" Mais aujourd’hui les médias de chez nous en parlent : Nos forêts sont atteintes ! Or, un grand arbre à lui tout seul donne autant d’oxygène qu’1 km² d’océan. Cela nous montre l’importance des forêts. Savez qu’un seul grand quotidien, un seul parmi les centaines d’autres, d’Amérique ou de chez nous, qui sort toute les semaines un journal avec 100-120 pages, emploie pour la fabrication de son papier chaque année 40.000 hectares de forêts. Ce sont là des chiffres étourdissants qui nous font se demander si on les a bien lus !

On sait aussi que les grandes forêts de l’Amazone, le Matto Grosso, sont les poumons de notre monde. Les Brésiliens sont déjà bien avancés dans l’exploitation souvent anarchique de leurs richesses forestières. Les écologistes occidentaux protestent, mais il leur est répondu : "Vous exploitez bien vos richesses, vous. Pourquoi n’exploiterions-nous pas les nôtres ?". Or, une étude récente a prouvé que si la civilisation de l’Antiquité était viable à l’échelle planétaire, que celle du Moyen Age l’était aussi, ainsi que celle de la Révolution française de 1789, notre civilisation moderne, elle, n’est pas viable à l’échelle planétaire.

Le professeur René Dumont, qui fut candidat aux élections présidentielles, nous donne un exemple entre cent. Il dit que si tous les habitants de la planète utilisaient le cuivre comme le font les Etats-Unis, dans un mois il n’y aurait plus un gramme de cuivre disponible. C’est bien la preuve que notre façon de vivre n’est pas viable.

Il n’y a pas si longtemps, notre terre nous semblait tellement grande ! Elle a été ramenée à des proportions beaucoup plus congrues depuis qu’un satellite en fait le tour en 1h et demie. Notre terre a été comparée, et j’apprécie la justesse de cette comparaison, à un vaisseau spatial qui a embarqué 6 milliards de passagers : A bord, tout est prévu, mais tout est limité. Dans des limites raisonnables, tout se régénère et le cycle recommence ; mais quand le point de saturation est atteint et dépassé, le cycle naturel se brise et le déséquilibre mortel s’installe. Beaucoup de nos savants disent que nous avons atteint, et pour certains dépassé, le point de non-retour.

La décroissance

Quel est le remède à cette situation ? Voyons ce qu’en disait le professeur René Dumont. Pour lui, il ne se contentait pas de dire des choses, il les appliquait. Il ne mangeait de la viande que deux fois par semaine et ne se servait de sa voiture automobile qu’un minimum absolu. La solution du professeur Dumont pour le salut de notre monde est la décroissance.

Mais, vous l’avez compris comme moi, il prêchait dans le désert. Nos économistes, nos syndicalistes en particulier, font de l’apoplexie à l’idée de la décroissance. Ils ne connaissent pas d’autre langage que la croissance. D’ailleurs aujourd’hui, personne ne veut rétrograder. "Rétrograder ? Ce serait être rétrograde !"

Mais croyez-vous que ce soit être rétrograde que de rétrograder ? Supposons qu’un ami me dise : "je viens d’acheter une voiture, c’est une voiture révolutionnaire ; elle vient de sortir et est unique en son genre. L’aiguille du compteur, sa vitesse, est comme la croissance économique : elle ne rétrograde pas. Viens, on va l’essayer ensemble !" Non merci, aller dans une voiture dont la vitesse ne rétrograde pas, je préfère aller à pied !

Or nous en sommes là dans notre monde : on ne peut plus rétrograder, c’est devenu impossible. Il nous faut aller de l’avant et viser "toujours plus de croissance économique". J’ai vu des affiches de deux très grands hommes, dont je tairai les noms, parmi les fondateurs du Marché Commun. Ces affiches portaient en grand titre : "La croissance, pourquoi ?"

Les hommes avertis tentent maintenant d’arrêter un bienfait qui tourne à la catastrophe. Les hommes se sont créés un monstre à la Frankenstein, qui échappe à leur contrôle et qui se retourne contre eux. Devant la nécessité devenue pressante, les Anglo-Saxons parlent d’une civilisation "post-industrielle". Des mutations profondes sont en cours. Nul ne peut prévoir ce que cela va donner.

Un savant Anglais a dit : "J’ai une fille de 17 ans, je ne sais pas dans quel monde elle vivra, mais je sais une chose, c’est qu’elle ne vivra pas dans mon monde à moi".

Les choses sont en train de basculer rapidement. Il y a 50 ans encore, les évangélistes avec leur Bible, parlaient de la fin du monde. Maintenant ce ne sont plus les évangélistes qui parlent de la fin du monde, ce sont les savants. Pour certains d’entre eux, la machine s’est emballée. Elle ne répond plus aux commandes et au prochain virage, ce sera le feu d’artifices !

Tout est-il perdu ?

Alors… y a-t-il y a une réponse a ce gravissime problème ? Il y a une réponse. Pour moi, qui crois à la Bible et qui ai de solides raisons pour y croire, c’est la Bible seule qui nous donne la réponse. La Bible est le seul livre au monde qui nous donne ou nous révèle le sens de l’Histoire. Puis-je vous répéter cela ? C’est le seul livre au monde qui nous donne le sens de l’Histoire, car l’Histoire a un sens.

Notre monde va quelque part. Où ? Dans quel sens ? Demandez-en le sens à tous les grands politiciens qui nous gouvernent et ils vous diront : "On n’en sait rien". Nul ne peut dire où va le monde, ce qu’il en sera dans 15 ans, dans 20 ans, ni de quel coté il va bondir, sauter ou déraper ! Ils n’en savent rien.

Napoléon, ce grand stratège militaire et politique, à Sainte Hélène a dit : "Dans 50 ans l’Europe sera, ou cosaque ou républicaine". Et 50 ans plus tard, elle n’était ni cosaque ni républicaine ! Lui non plus ne connaissait pas le sens de l’Histoire. Mais la Bible le connaît, parce qu’elle est le livre du Maître de l’Histoire !

L’histoire de notre monde est un peu comme quand je récite l’alphabet. Quand je dis A, B, C, D, E… je ne vais pas n’importe où, je vais quelque part. Je commence à A, alpha et je vais vers oméga, vers la lettre Z. De même il y a un sens à l’histoire de notre monde. Et c’est là la bonne nouvelle de l’évangile.

Ce ne sont pas des forces aveugles qui conduisent notre monde. J’admets que ce sont parfois des forces occultes, mais Dieu a son mot à dire dans une création qui est la sienne. Le monde lui appartient et Dieu a un plan de salut pour le monde, et nous avons tout à gagner de le connaître. Mais n’anticipons pas.

DES HOMMES EN PERDITION

L’agonie alimentaire

Au début du siècle dernier, des savants athées prétendaient qu’en raison de la production céréalière mondiale et des moyens de communications modernes, l’ère des famines était désormais terminée. D’après eux il suffirait de connaître où était la famine, puis d’y acheminer l’aide. Ils concluaient que, du coup, la Bible était démodée car elle prévoyait des famines pour les derniers temps. 80 ans plus tard, des lignes aériennes sont venues compléter les communications maritimes, et le résultat est qu’au moment où je vous parle, dans l’heure qui va suivre, des milliers de personnes dans le tiers-monde vont mourir de faim. Les réserves alimentaires mondiales sont sur la corde raide, dans ce sens que nous tournons "à la récolte", "à l’année". Que deux années consécutives de sécheresse atteignent l’Occident, comme en 2003, et c’est ce tiers-monde ou ce quart-monde qui basculera dans la famine générale.

L’agonie économique

Je passe rapidement sur l’agonie économique, car je n’y connais pas grand chose. Mais notre société actuelle est vraiment ce que la Bible appelle un "colosse aux pieds d’argile", à la fois puissant et fragile. Qu’on nous coupe l’eau pendant deux jours et nous sommes à genoux ! Que les éboueurs de Paris fassent grève pendant une semaine, et voilà une capitale transformée en poubelle ! Que les cheiks arabes nous coupent le robinet du pétrole, et tout l’occident vacille ; les milieux financiers sont pris de panique. Si l’économie mondiale s’effondre, les risques sont épouvantables. Pourquoi ? Parce que les canons parleront. Et ceux-ci ont maintenant des charges nucléaires !

L’agonie morale

Une autre agonie encore : l’agonie morale de notre planète. Les lois de base de la société sont à l’agonie. Les lois, dans nos pays francophones, sont fondées sur ce qu’on appelle encore aujourd’hui "le code Napoléon". Ce code tient très largement compte de la grande loi de Dieu, la loi du Sinaï. Mais quand les lois des nations ne reflètent plus la loi de Dieu, le magistrat, qui est appelé dans l’épître aux Romains le serviteur de Dieu, n’est plus du tout serviteur de Dieu. Il devient le serviteur du péché. Aujourd’hui les lois morales sont à l’agonie.

Le fondement du mariage est à l’agonie dans notre société : Pureté, fidélité, constance, place dans le couple, ces valeurs sont remises en question. L’autorité est contestée à tous les niveaux dès l’école primaire.

Quand j’étais petit, si l’instituteur faisait une remarque, j’en avais une deuxième chez moi. Aujourd’hui, s’il fait une remarque, il risque d’avoir le poing des parents dans la figure. L’autorité est contestée à l’école, dans la famille, dans la société, devant les représentants de l’ordre. Partout la violence s’installe en permanence.

Dans les grandes villes il y a des heures où les gens d’un certain âge n’osent plus sortir. A Strasbourg il y a des quartiers où le soir il est devenu dangereux de sortir et où la police n’ose pas s’aventurer. A Longjumeau, l’un de mes collègues a du déménager. Il ne pouvait pas laisser ses filles de 13 et 14 ans prendre seules l’ascenseur. A Longjumeau encore, le commissaire de police a fait appel à mes collègues évangélistes en disant : "Nous vous en supplions, occupez vous de ces jeunes ; nous ne savons plus qu’en faire !"

Avec l’avortement ouvertement légalisé, on peut aujourd’hui légalement donner la mort à un être sans défense quand il devient gênant ; par exemple quand il arrive au moment où on avait prévu les vacances. Une femme peut faire mourir l’être qui lui est le plus proche et qui lui ressemble le plus. L’horrible mécanique de mort est en marche. Le pas est franchi. Viendront après cela les simples d’esprit, les mongoliens, les incurables.

Ne me dites pas que cela n’est pas vrai ! Sous Hitler cela s’est fait. Puis viendra le tour des vieillards, devenus inutiles, improductifs et encombrants.

Dans Apocalypse 9 :21 il est écrit : "les hommes ne se repentirent point de leurs meurtres". D’effroyables hécatombes se préparent en retour et tout nous dit que c’est vrai. Si j’ai bien lu l’Apocalypse, (je mets le "si" dubitatif, je vais jusqu’à espérer que je ne l’ai pas comprise), mais si j’ai bien lu l’Apocalypse, pour des temps qui se rapprochent les deux tiers de la terre périront. Or, si vous arrêtez le compteur à 6 milliards, vous arrivez au chiffre terrifiant de 100 fois plus de victimes que pendant la dernière guerre. Et nous savons tous, au fond de notre cœur, qu’un massacre à cette échelle est maintenant à portée du génie malfaisant des hommes.

LE REMEDE PROPOSE PAR LA BIBLE

Alors maintenant, parlons du remède ! La politique, le matérialisme, les sciences, la philosophie, les religions non plus, n’ont pas de remède à ces fléaux. Les quelques bonnes trouvailles de Sigmund Freud n’arrangent rien. Nous sommes dans un monde de plus en plus déboussolé. Psychoses et névroses sont les maladies d’une civilisation à l’agonie. Jean-Paul Sartre, le maître à penser des Français, a un jour dit cette phrase qui va maintenant me servir de tremplin : "Tout point fini dans ce monde est absurde, s’il n’a pas sa référence dans l’infini". Et Jean-Paul Sartre, n’ayant pas trouvé ce point de référence dans l’infini, en a conclu à l’absurdité de toute chose. "Tout est absurde !" D’où la philosophie de l’absurde ! Si mes sources sont exactes, il aurait même terminé un livre avec ces mots : "J’ai menti, je sais que j’ai menti et je mentirai encore". Non pas que Jean-Paul Sartre soit un cynique, mais tout simplement parce que pour lui il n’y avait pas de vérité. N’ayant pas trouvé la vérité dans l’infini, il en a conclu à l’absurdité de la vérité. Il n’y a pas de réponse non plus du côté d’une certaine théologie qui est celle de la mort de Dieu !

Alors il y a-t-il un remède ? Eh bien oui ! Et le voici. Ce point de référence que Jean-Paul Sartre n’a pas trouvé, la Bible nous le fait découvrir. C’est la réponse à tout ce que nous croyons avoir de la valeur. Ce qui a de la valeur, les grands principes moraux, ont leur référence, ou leur équivalent si vous préférez, dans l’infini. Essentiellement la Bible nous parle de Quelqu’un, de Quelqu’un qui devait venir, puis de Quelqu’un qui est venu pour venir nous parler de cet infini.

Une référence externe à l’homme

Il nous a prouvé que ce n’était pas une absurdité de croire à l’amour. Il est venu nous prouver que cela était vrai, qu’il y a un amour éternel parce qu’Il l’a vécu et démontré sur cette terre.

Il a prouvé que la justice n’était pas une utopie, qu’il y avait une justice infinie parce qu’Il était, lui, le Juste.

Quand nous parlons de vérité, ce n’est pas une absurdité parce que ce Quelqu’un a pu dire qu’il en était l’incarnation, par cette affirmation absolument extraordinaire : Je suis la Vérité !

Notre conscience n’est pas une utopie ; elle est le reflet d’une conscience plus grande que nous portons tous en nous et qui est "celle de Dieu".

Oui, tout ce qui est beau, noble, pur, vrai, saint, toutes ces valeurs auxquelles nous croyons, ont leur référence dans l’infini.

Si je vous parais trop compliqué, je vais simplifier par une petite démonstration : Je tire un billet de 50 euros de mon portefeuille, et à mon voisin immédiat je pose la question :

-"Combien vaut ce billet ?"

-"Cinquante euros" me répond-t-il.

-"Absurde ! Absurde ! Un bout de papier que je chiffonne dans ma main… 50 euros ! Absurde, je vous dis !".

Et pourtant c’est vrai.

Mais pourquoi est-ce vrai ? Tout simplement parce que ce bout de papier a son point de référence à la Banque de France. Les vrais 50 euros ne sont pas ici, dans ma main. Les vrais 50 euros sont déposés à la Banque de France. Ils ont ce qu’on appelait autrefois leur "couverture or". Et c’est cela qui donne de la valeur à ce billet. Je peux aller n’importe où dans n’importe quel magasin, déposer mon bout de papier chiffonné sur le comptoir et dire : Servez-moi pour 50 euros de marchandises. Et je les aurai !

Jésus-Christ est venu nous apporter ce point de référence dans l’amour, dans la conscience, dans la justice, dans la vérité. Il est venu nous dire que c’est vrai qu’il y a un ciel, parce qu’il est venu vivre le ciel sur cette terre d’une façon indiscutable. Il nous en a apporté Le point de référence. Je peux croire à l’amour parce qu’il est, Lui, l’Amour.

Je peux croire à la vérité. Pourquoi ? Parce que c’est vrai.

Je peux croire à la conscience. Pourquoi ? Parce que c’est vrai.

Je peux croire au jugement. Pourquoi ? Parce que c’est vrai.

Je peux croire à la justice. Pourquoi ? Parce ce que c’est vrai.

Oui, tout cela existe dans l’infini de Dieu, et Jésus est venu pour nous le garantir. Tout ce que nous ressentons en nous de juste, c’est vrai, c’est vrai !

D’où vient que ce petit garçon de 4 ans que l’on a trompé, dise avec véhémence : Ce n’est pas juste ! Mais d’où sait-il que ce n’est pas juste ? D’où le tient-il ? Cela ne vient pas de lui, cette notion il la porte en lui, elle lui vient de plus haut, de plus loin, elle lui vient de l’infini.

Mais Jésus-Christ est venu pour plus encore. Il est venu pour subir toutes ces agonies morales qui se résument par ces paroles d’un grand homme et qui sont dans la Bible en Romains 7 :15-24 "Je ne fais pas le bien que je veux ; et même parfois je fais le mal que je ne veux pas". N’est ce pas que nous avons tous expérimenté ce triste état de chose ? N’est-ce pas une agonie morale en effet que faire le mal quand je veux faire le bien ? Eh bien Jésus est venu pour subir ces agonies morales, pour en porter le poids et pour sauver de leurs conséquences tous ceux qui le regrettent, qui s’en repentent et croient en Lui. Il vient pour les sauver d’une vie sans but et sans force spirituelle ; mais surtout les sauver de l’absurdité du cimetière.

Car en effet, si au monde il y a quelque chose d’absurde, c’est bien le cimetière ! Il est venu pour nous en sauver. Il est venu pour nous dire "Tout ne se finit pas là !" La preuve, c’est qu’il est sorti vivant du cimetière. Seul, il a triomphé de tous ceux qui l’avaient mis là. Il est vivant ! Et par sa résurrection il nous prouve que la vie au delà de la mort, c’est aussi quelque chose de vrai.

J’en veux pour preuve que, après sa mort et sa résurrection, comme nous venons de le dire, il est remonté dans l’infini d’où il va revenir comme il l’a promis. "Je reviendrai" a-t-il dit. Il revient pour, entre autres choses, "détruire ceux qui détruisent la terre" et pour établir son royaume.

Ouverture sur le futur

Il avait souvent parlé de son royaume - du royaume de Dieu - du royaume de son Père, son royaume à Lui, et Il vient pour l’établir.

Sous son règne, notre planète va connaître cet âge d’or que les philosophes, les militaires, les politiciens et les hommes de science, ont en vain essayé d’établir depuis que le monde est monde ; et cela s’est toujours fini dans d’horribles tueries. Mais quand il reviendra, tout, tout, tout, y compris le cœur de l’homme, sera changé, régénéré, transformé. Cela est écrit dans une très vieille prophétie que je vais vous lire au chapitre 11 du prophète Esaïe :

Voilà son royaume !

On me dira peut-être : ‘Tout cela ne sont que des mots qui s’apparentent à des promesses électorales".

Mais non, il nous a fourni les preuves que son royaume serait bien tel. Il nous parlait d’un royaume où il n’y aurait plus de tempêtes, plus d’ouragan, plus de cyclone, et il en donnait la preuve : Quand il traversait le lac, sur une barque, il y eut une tempête effroyable. S’adressant à la mer et aux vents il leur a dit "Silence, tais-toi". Un seul mot de sa part et les éléments déchaînés lui obéissaient, le calme se faisait. Il prouvait ce que disaient les écritures et ce qu’il disait.

Dans son royaume, il n’y aurait plus de malades et il le prouvait : Il rencontrait un paralytique qui, depuis 37 ans était incapable de se mouvoir. Il lui commandait de se lever : "Lève-toi" et il se levait.

Il parlait d’un royaume où il n’y aurait plus, ni bestialité, ni révolte. Le jour des Rameaux, lors de son entrée triomphale à Jérusalem, il se mit sur le petit d’une ânesse, un poulain sur lequel on ne s’était jamais assis, qui n’avait jamais été monté, presque une bête de rodéo, et l’animal se laissa faire.

Il parlait d’un royaume où il n’y aurait plus de famine, et il l’a prouvé : Un jour il prit 5 petits pains, 2 poissons, et avec cela a nourri de grandes foules. Il a prouvé par avance ce que serait son royaume.

Mais voyez-vous, nous pouvons, dans une vision très élargie, voir loin à l’échelle cosmique et dire que Jésus-Christ est le sauveur du monde dans le sens le plus étendu et le plus universel qui soit, et nous ne nous tromperons pas ; mais nous risquons cependant, en voyant très loin, de ne pas voir tout près, alors que l’évangile commence par nous faire voir les choses qui sont les plus proches.

Que faire pour avoir un avenir avec Lui ?

Je suppose que vous avez tous lu "le Petit Prince" du célèbre aviateur Antoine de Saint Exupéry. Si toutefois vous ne l’aviez pas lu, je vous le conseille. Non pas que je vous le conseille avant la Bible, mais c’est un très beau livre.

Ce Petit Prince avait sa planète à lui, comme chacun de nous a la sienne. Il y avait la planète du businessman. Il y avait la planète de l’ivrogne. Il y avait celle du savant, celle de l’allumeur de réverbère, celle du vaniteux… enfin tout le monde avait sa planète. Lui aussi avait la sienne avec une rose qu’il soignait, ses 3 petits volcans dont il ramonait les cheminées pour qu’ils ne s’encrassent pas.

Et nous aussi nous avons notre planète sur laquelle nous avons laissé s’installer la pollution.

On a oublié de ramoner les volcans de notre vie.

Ah ! Ce qu’on l’a laissée s’encrasser !

On y a laissé s’entasser les ordures de la médisance : c’est fou ce que ça va mal sonner le jour où au tribunal de Dieu, tout ce qui s’est dit dans le cornet du téléphone va ressortir. Parce que cela va sortir, ça et tout le reste ! Jésus va jusqu’à dire : "Au jour du jugement, les hommes rendront compte de toute parole vaine qu’ils auront prononcée" (Matthieu 12 :36)

Laissez-moi vous dire que si cela n’a pas été pardonné, lavé dans le sang de Jésus-Christ, si vous ne vous êtes pas tournés vers le Sauveur, cela va revenir à la surface. Toute votre vie va passer sur le grand écran du Grand Trône Blanc, en couleur, en mouvement et en trois dimensions ! Et croyez-moi, pour un homme, regarder le passé de sa vie en face, c’est bien la dernière chose qu’il pourrait souhaiter à son pire ennemi.

Oui, les ordures, les détritus de la malveillance, des mauvaises pensées, les mauvais sentiments, les vœux mauvais souhaités à quelqu’un, ce sont les bêtes immondes chères à Charles Baudelaire qui dans sa préface des Fleurs du Mal disait :.. dans nos cerveaux ribote un peuple de démons… parmi les monstres hurlants, sifflant dans la ménagerie infâme de nos vices, on y trouve les lions de la violence, les serpents de l’hypocrisie, les hyènes de la lâcheté, les chacals de la combine…

Et contrairement au Petit Prince qui décrassait ses volcans, nous les avons laissés envahir la planète de notre vie. Cette pollution est là et il faudra y faire face.

Jésus-Christ, Lui, et c’est toute la différence, a regardé ses contemporains en face et leur a dit : "Lequel d’entre vous pourra me convaincre de péché ?" Il a vaincu tous les péchés. Il a vaincu toutes les tentations. Il a vaincu tous cette pollution morale dont la Bible parle. Sa vie a été parfaite. Le ciel s’est ouvert deux fois sur sa tête et la voix du ciel a fait entendre ces paroles : "Celui-ci est mon Fils bien-aimé, dans lequel j’ai trouvé toute mon affection".

Cependant la Bible dit qu’à la croix, où il était pendu comme un malfaiteur, Dieu a mis sur lui l’iniquité de chacun de nous. Savez-vous que cette ménagerie de bêtes ignobles, a entouré la Croix ? Voici ce qu’en dit le Psaume 22 : "De nombreux taureaux m’environnent ; ils ouvrent contre moi leur gueule comme un lion qui déchire ; des chiens m’environnent ; des scélérats rôdent autour de moi ; délivre moi du pouvoir des chiens et des cornes du buffle…"

Cette pollution morale qui trouble notre conscience, qui nous fait appréhender l’heure de la mort et de la grande comparution devant Dieu, tout cela a été mis sur Jésus-Christ. Voyez comment la Bible en parle. Après avoir dit de lui dans le Psaume 53 : 3 ‘qu’il était le plus beau des fils des hommes et que la grâce était répandue sur ses lèvres’, le langage bascule avec ces expressions quasi insoutenables : "..il est devenu un sujet d’effroi, tant son visage était défiguré …il n’avait plus ni beauté ni éclat, son aspect n’avait plus rien pour plaire, méprisé et semblable à celui dont on détourne le visage, on l’a abandonné et on n’a fait de lui aucun cas…" (Esaïe 52 : 1, 53 :2,3)

Cela veut dire que la pollution de notre vie a été déplacée. Dieu l’a ôtée de dessus notre tête et l’a mise sur sa tête à lui, le Saint et le Juste. Il l’a prise à son compte pour nous en épargner les éternelles et irréparables conséquences. Et comme le salaire de la pollution du péché c’est la mort, il en est mort, pollué à notre place. Il le crie dans le Psaume 69 : 3 "J’enfonce dans la boue sans pouvoir me tenir…".

Et en retour de la foi que nous mettons en celui qui s’est substitué à nous, Dieu nous pardonne, il nettoie la planète de notre cœur jusqu’à ne plus se souvenir de nos péchés, de la pollution que nous y avons apportée. Dieu nous justifie. Et la bonne théologie veut que Dieu nous voit désormais comme si nous n’avions jamais péché !

Le salut est à deux pas de chacun de nous.

Le premier pas à faire c’est de lui avouer ce que nous fait de notre planète. C’est la repentance; c’est lui dire : je n’ai pas ramoné mes volcans comme le petit Prince, j’ai laissé s’encrasser mes relations avec les autres et avec toi Seigneur ; je te demande pardon.

Le deuxième pas, c’est de croire… "Crois au Seigneur Jésus et tu seras sauvé". C’est de croire que Jésus-Christ nous a aimé jusqu’à mourir sous le poids de nos péchés, qu’il portait à notre place ; c’est de croire qu’il n’y a pas d’autre Sauveur que lui. Et c’est s’en remettre à lui pour être sauvé.

Si telle est la décision que vous allez prendre, vous pourrez alors rentrer chez vous en route pour le ciel. Personne au monde ne peut vous proposer pareil contrat. J’ai conscience de vous présenter le plus grand message du monde, la plus grande transaction qu’un homme puisse contracter parce qu’elle n’engage pas moins que Dieu, votre âme et son salut éternel.

Je vous invite à vous recueillir et à vous adresser à lui en cet instant. Peut-être aimeriez-vous suivre la courte prière qui va suivre et la dire à Dieu, la répéter dans votre cœur comme si elle était la vôtre :

"Seigneur, je reconnais que ce que les hommes sont en train de faire de notre Terre, je l’ai fait pour la planète de ma vie. Je suis coupable de l’avoir polluée. J’ai été négligent, j’ai été léger avec des choses aussi sérieuses que le péché. Je te demande pardon. Je crois que malgré mes fautes, tu m’as donné un Sauveur en la personne de ton Fils et je crois que lui seul peut ôter ma pollution intérieure parce qu’il l’a portée à la Croix. Je lui ouvre la porte de mon cœur et je me donne à lui pour le suivre et le servir. Merci Seigneur".