La logique de la foi

2 Samuel 23:5 :Le roi David en parlant de Dieu a dit : "Tu as fait avec moi une alliance éternelle ,en tous points bien réglée et offrant pleine sécurité"

Beaucoup pensent que pour s’intéresser la Bible, il faut laisser sa tête au vestiaire, et que s’intéresser à l’évangile, c’est un suicide intellectuel. Et pourtant, quand on connait le résumé de la loi de Dieu que l’on retrouve dans le Nouveau Testament, qu’est-ce qu’on entend? "Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force et de toute ta pensée."(Luc 10:27) Non, quand on croit à l’évangile on ne laisse pas sa tête au vestiaire!

Si la foi dépasse la raison, c’est parfois vrai, elle n’est cependant jamais déraisonnable. Quand l’apôtre Paul écrivait ses épîtres, en particulier l’épître aux Romains, on voit que ses lettres étaient pensées et structurées. L’apôtre Paul n’a pas écrit mécaniquement comme le font certains qui pratiquent l’occultisme. Le Saint-Esprit a travaillé àtravers son intelligence et nous savons que, dans l’épître aux Romains en particulier, l’apôtre Paul parle toujours comme s’il se trouvait devant un tribunal. Le grand thème de la Bible, et dans l’épître aux Romains en particulier, c’est la justice : "Le juste vivra par la foi"(Romain 1:17). Job en son temps posait déjà la question. "Comment l’homme sera-t-il juste devant Dieu". Dans la Bible, le salut qui nous est présenté est un salut légal, un salut juridique, un salut judiciaire et jamais un salut sentimental. Le salut, ce n’est jamais Dieu qui dit : " c’est bon pour cette fois, n’en parlons plus ". C’est quelque chose de sérieux, et c’est pourquoi déjà dans l’Ancien Testament se trouve cette expression : "Il a fait avec moi une alliance (un contrat) éternelle, en tout point bien réglée, offrant pleine sécurité." Cette transaction solide, ce document de justice, on les trouve dans un livre qui se recommande à la logique : la Bible.

La Bible est un livre tri-dimensionel : il est le seul livre àposséder ces trois dimensions : c’est le livre du passé, du présent et de l’avenir. La Bible est le seul livre au monde qui nous révèle le sens de l’histoire. Car l’histoire a un sens, notre monde va quelqure part. Si, aux politiciens, savants ou philosophes de ce monde vous posiez la question: "Où va notre monde, quel est le sens de l’histoire?" Ils vous diraient qu’ils n’en savent rien. Le monde peut sauter d’un côté ou sauter de l’autre, nous ne savons pas, personne ne le sait. Napoléon, grand stratège militaire et politique, prisonnier à Sainte-Hélène, a dit ceci : "Dans 50 ans, l’Europe sera républicaine ou cosaque." Cinquante ans après, elle n’était ni républicaine ni cosaque. Voyez-vous, quand je récite l’alphabet : A, B, C, D, E...je vais quelque part, je ne vais pas n’importe où, je vais dans un sens, je vais vers le .... Z.. Eh! bien, notre monde est comme l’alphabet, il va quelque part, il y a à l’histoire un Maître qui lui donne son sens : et, dans la Bible, ce Maître est justement appelé l’alpha et l’oméga (Le début et la fin de l’alpabet grec). Ce Maître connaît l’histoire du monde dont le passé, le présent et l’avenir sont devant Lui. C’est pourquoi la Bible, qui est son livre à lui, est un livre extraordinaire. Quand je lis le journal, j’ai toujours les nouvelles d’hier. Quand je lis la Bible, j’ai les nouvelles d’hier, d’aujourd’hui et de demain. C’est pourquoi ce Maître qui donne à l’histoire son sens, il est logique de penser qu’il veuille s’inscrire lui-même dans l’histoire et dans le temps. Il ne s’est pas tenu en dehors. Il s’est inscrit dans notre histoire : c’est une doctrine qui s’appelle, dans la religion chrétienne, : l’incarnation = Dieu qui entre dans notre temps.

Le grand astronaute chrétien James Irwin, qui a marché sur la lune et qui a quitté une carrière spatiale pour prêcher l’évangile dans le monde, disait cette phrase fameuse : "Le plus grand évènement de l’histoire ce n’est pas quand l’homme a mis les pieds sur la lune, mais c’est quand Dieu a mis les pieds sur la terre."

Pourquoi ce maître de l’histoire devait-il venir s’incarner dans ce que la Bible appelle "une chair comme la nôtre?" Un jour, un homme se promenait avec son petit garçon dans les champs, accompagnés de leur chien. Celui-ci est tombé sur une fourmilière, a mis ses pattes dedans et on devine le désastre. Quand ils sont arrivés là, ils ont vu que les petites fourmis courraient partout, affolées, leur fourmilière détruite. Le petit garçon était tout triste de ce que son chien avait détruit la maison des fourmis. Il a dit cette phrase étonnante : "Papa, pour aider les fourmis ils nous faudrait devenir fourmis." Et c’est vrai qu’en tant qu’homme vous ne pouvez pas aider les fourmis, vous ne pouvez pas refaire une fourmilière. Eh! bien c’est un peu ça que nous dit la Bible: le péché nous a mis sens dessus dessous et Dieu, pour venir nous sauver, est devenu un homme. Il est venu vivre la vie du ciel sur la terre; en Jésus Christ il nous a montré qu’il y avait un Ciel. Regardez vivre Jésus et vous verrez le Ciel. Jésus est venu, il était Dieu par le Saint Esprit et il était homme par sa mère, Marie. Étant à la fois Dieu et homme, il était le seul capable de ramener les hommes à Dieu. Voyez-vous comme tout cela se tient, ce n’est pas de la fantaisie, c’est d’une logique quasi-cartésienne. Il est venu parce qu’il aimait les hommes. Ce qui est à la. base de son intérêt pour nous, c’est l’amour. Qui, je vous le demande,aimerait les chiens au point de se faire chien, de vivre comme un chien et mourir comme un chien pour le salut des chiens? Eh! bien, écoutez ceci : Dieu a tant aimé les hommes, qu’il s’est fait homme, qu’il a vêcu comme un homme, et qu’il est mort comme un brigand pour le salut du dernier des hommes. C’est ça l’amour du Dieu qui est venu pour notre salut.

Or, qui parle de salut parle de perdition; on ne peut parler de salut que s’il’y a quelque chose de perdu. Et ce salut Dieu doit l’opérer pour nous parce nous sommes incapables de le faire. Reprenons l’image de l’apôtre Paul qui parle en terme de loi comme devant un tribunal: "Il n’y a pas de juste, pas même un seul, car tous ont péché"(Romain 3:10). Le péché, c’est la violation ou l’infraction faite à la loi de Dieu. Dans cette épître aux Romains, l’apôtre Paul nous montre deux choses : Que la culpabilité de l’homme est universelle . "Tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu"( Romain 3:23). Au chapitre 1 il démontre la culpabilité des païens. Au chapitre 2 la culpabilité des Juifs. Au chapitre 3 :la culpabilité universelle. Après nous avoir démontré cette culpabilité et nous avoir traîné devant la justice du tribunal de Dieu, l’apôtre Paul, au chapitre 7, nous conduit devant le tribunal de notre conscience. Quelle logique encore une fois!

Romain 7:15-21 : "Car je ne sais pas ce que je fais: je ne fais point ce que je veux, et je fais ce que je hais. Or, si je fais ce que je ne veux pas, je reconnais par là que la loi est bonne. Et maintenant ce n'est plus moi qui le fais, mais c'est le péché qui habite en moi. Ce qui est bon, je le sais, n'habite pas en moi, c'est-à-dire dans ma chair: J'ai la volonté, mais non le pouvoir de faire le bien. Car je ne fais pas le bien que je veux, et je fais le mal que je ne veux pas. Et si je fais ce que je ne veux pas, ce n'est plus moi qui le fais, c'est le péché qui habite en moi. Je trouve donc en moi cette loi: quand je veux faire le bien, le mal est attaché à moi."

Quel portrait de nous-mêmes! Nous avons tous eu un idéal à un moment de notre notre vie, n’est-ce-pas? J’en avais un avant ma conversion : Mon maître à penser était Cyrano de Bergerac : "Rêver, rire, passer, être seul, être libre, avoir l’oeil qui regarde bien, la voix qui vibre....être admirable en tout et pour tout…!" Mais je l’avoue, je n’ai pas été très admirable ni en tout ni en presque rien. Nous avons tous failli devant l’idéal de notre conscience, devant ce qui est noble, devant ce qui est bien, ce qui est beau. Ainsi, vous comprenez que si je ne tiens déjà pas devant ma conscience, comment pourrais-je tenir devant Dieu, devant la redoutable sainteté de Dieu. Que nous le voulions ou non, il faudra pourtant comparaître un jour devant Lui, et de ce jour là, la Bible dit que "Toute bouche sera fermée". Nous ne pourrons plus rien dire, et c’est pourquoi il faut le faire maintenant. C’est justement ce que dit le prophète Esaïe : "Venez dit l’Eternel, plaidons ensemble..."(Esaïe 43:26). Aujourd’hui on peut encore parler, après ce sera fini. Que faut-il dire? Il n’y a qu’une chose à dire. Esaie l’avait bien compris: plaider coupable. C’est ce que, en premier lieu, Dieu attend de nous.

La Bible est logique en matière de justice et de salut. Notre salut est le problème de Dieu. Comment, diront certains, Dieu aussi a des problèmes? C’est à dire que c’est nous qui sommes le problème de Dieu. Dieu s’est trouvé devant un problème juridique. Un problème impossible à régler, que Dieu lui-même, en principe, ne pouvait pas régler. Vous allez le comprendre, la logique en est très simple. La justice ne peut pas absoudre un coupable, on ne peut innocenter un coupable. La justice étant ce qu’elle est, a des droits imprescriptibles, la justice est forcément juste et Dieu qui est juste est la garant de ses lois. Dieu n’est pas un Dieu vengeur, il est, je le répète le garant de ses lois. Il doit veiller à leur application, il est tenu à cela, car ses lois sont l’expression de ce qu’il est. Or nous sommes, comme nous l’avons vu, des coupables. Alors que doit-Il faire? Il ne peut faire qu’une chose: condamner les coupables. Mais Dieu nous aime, il voudrait nous sauver, mais comment va-t-il s’y prendre, puisqu’il est la justice incarnée? L’illustration qui suit n‘est à prendre qu’au deuxième degré. Prenons le cas d’un jeune de chez nous devenu marginal, pourtant issu d’une des meilleures familles de la ville et dont le père est juge au tribunal. Un jour, en révolte contre la la société, alors qu’il se baladait dans une rue piétonne, il prend des pavés et "pan", les lance dans les vitrines. Il se fait prendre et on le met aux arrêts. Malgré sa filiation de fils du juge, il comparait devant le tribunal dont le juge est son père. Dans cet homme il y a deux sentiments qui se heurtent: il y a le juge et il y a le père. Ce juge ne peut pas dire "Moi, je suis le père de ce jeune homme, et à cause de cela je l’absous, je l’innocente". S’il fait cela, il se rend coupable du délit de son fils. Que peut-il faire? La seule chose qu’il puisse faire c’est de condamner son fils, et il le fait au maximum de la peine, à une somme que son fils ne peut pas payer. Quand il l’a condamné, il descend de son siège, se met à côté du condamné et, s’adressant aux jurés: "Messieurs, c’est moi qui paie." C’est exactement ce que Dieu a fait. De sont trône il nous condamne selon son code de justice: "le salaire du péché c’est la mort". Puis il descend de son trône et vient, en Jésus-Christ, se mettre à côté de nous et dit : C’est moi qui paie.

J’ai lu l’histoire d’un jeune garçon qui, très habile de ses mains, s’était fait un voilier façonné dans du bois. Un jour qu’il jouait sur le bord du lac, un coup de vent a emporté le voilier au large et il l’a perdu. Quelques mois après, passant devant le magasin d’un marchand de jouets, que voit-il? Son voilier exposé en vitrine et en vente! Il est entré et a dit : " Monsieur mais c’est mon voilier! " Le commerçant lui a dit que c’était peut-être vrai, mais que lui l’avait acheté, et que s’il voulait le ravoir, il fallait le lui payer. Le garçon a économisé sou par sou jusqu’à ce qu’il ait la somme pour racheter son voilier. En sortant du magasin, le garçon serrait bien fort son voilier dans ses bras et, comme s’adressant à son bateau, il a eu cette petit phrase : "Tu sais, maintenant tu m’appartiens deux fois : une fois parce que je t’ai fait et une fois parce que je t’ai racheté." Voilà illustrée par une anecdote l’histoire de notre salut. Nous appartenons àDieu deux fois: une fois parce qu’ il nous a fait, et une fois parce qu’il nous a racheté.

La différence entre ce bateau et nous c’est que nous ne sommes pas façonnés dans du bois, nous ne sommes pas passifs comme ce voilier, mais nous sommes créés à l’image de Dieu. Comment allons-nous entrer dans ce salut que Dieu a fait? Comme le fils qui a été gracié parce que son père avait pris la faute sur lui, nous avons la possibilité de l’être aussi par cette affirmation: "Car c'est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu." (Ephésiens 2:8). Ce n’est pas par nos efforts ni par nos œuvres. Ce salut, Dieu le fait, Dieu le paye, Dieu l’offre! A qui l’offre-t-il? A ceux qui plaident coupables et qui mettent leur foien lui., c’est-à-dire qui Le croient

Vous allez comprendre à quel point il est cohérent que Dieu demande la foi pour être sauvé. Parce que la foi que Dieu demande, correspond à la nature même de Dieu. Si Dieu était l’Hercule de la mythologie grecque, pour être sauvé, il faudrait devenir un athlète de haut niveau car la force correspond à Hercule. Si Dieu était l’Apollon des grecs, pour être sauvé il faudrait avoir un premier prix de conservatoire. Si Dieu était Mars, le dieu de la guerre, il faudrait avoir la Croix de Guerre ou la Légion d’Honneur pour être sauvé. Si Dieu était Mercure, le dieu de l’éloquence, il faudrait être beau parleur, tant pis pour les bègues. Non, Dieu, ce n’est pas ça. Dieu est le Dieu vivant et vrai. Dieu est véridique, digne de foi, de confiance: "Ce que sa bouche a dit, sa main l’accomplira". Dieu s’est lié par sa Parole. Sa Parole c’est lui même. Dieu, contrairement à l’homme, ne pense pas autre chose que ce qu’il dit.

Regardez Abraham : c’est le père des croyants, le modèle des croyants. Comment a-t-il été sauvé? Avant de l’être il était déjà croyant et pieux; il connaissait Dieu jusqu’à un certain point. Mais il y a eu un moment décisif dans sa vie : Dieu lui a parlé et lui a dit : "regarde les étoiles, considère leur nombre, le sable sur les plages.....ta postérité sera comme cela!" (Genèse 15:5) Il n’avait pas de postérité. Lui et sa femme étaient âgés, mais quand l’Eternel lui a fait la promesse d’une impossible postérité, il a, non pas cru en Dieu (cela il le faisait déjà) mais il a cru Dieu (Romain 4:9). C’est cela la foi. C’est à ce moment-là de sa vie (et pas avant) qu’il a été justifié, rendu juste, sauvé ou "converti" pour utiliser le langage du Nouveau Testament, c’est au moment où il a cru Dieu. C’est tout simple, le salut c’est ça, la foi c’est ça. La foi ce n’est pas voir, ce n’est pa faire de son mieux, ce n’est pas sentir, ce n’est pas avoir des émotions, c’est croire ce que Dieu dit. Quand Abraham a cru, il n’a rien senti, une étoile filante ne lui est tombée sur la tête, il n’y a pas eu un miracle extraordinaire. Il a cru Dieu, tout simplement. Si nous sommes sauvés c’est parce que Dieu l’a dit, et nous le croyons, c’est tout!

Napoléon était, parait-il, malgré son cheval blanc, un assez piètre cavalier. Un jour qu’il passait les troupes en revue, son cheval a pris le mors aux dents. La vie de l’empereur était en danger et un simple caporal est sorti des rangs, s’est jeté aux naseaux du cheval et l’a bloqué sur place, sauvant ainsi la vie de l’empereur. Napoléon a alors dit : "Merci capitaine!" Se mettant au garde-à-vous le soldat demanda: "De quelle compagnie Sire?". "De ma propre garde!" fut la réponse immédiate. L’empereur l’a dit, il le prend au mot. C’est cela la foi : prendre Dieu au mot. Et puis, si Dieu nous demande la foi, c’est parce que la foi est l’élément le plus répandu dans le monde. Nous croyons facilement ce que les hommes racontent....promesses électorales, bobards, calembredaines, horoscopes…. ce que disent les hommes, on le croit, mais le seul entièrement digne de foi, Dieu, Lui, on ne le croit pas. Cette comparaison nous fait mieux comprendre que, selon ce qu’en dit Jean 3:18, ne pas croire est le plus grand des péchés. La foi, nous l’exerçons dans la vie de tous les jours. Aux sports d’hiver quand vous montez dans une télécabine, vous ne sortez pas votre pied à coulisse pour mesurer la section du câble, calculer la résistance des matériaux, exiger qu’on vous présente le certificat de l’ingénieur qui a conçu la machine.....vous avez tellement de foi que vous vous installez confortablement et vous mettez votre vie en jeu. La foi s’exerce même dans le domaine des sciences simples : vous croyez que ce n’est pas le soleil qui tourne autour de la terre, mais que la terre tourne sur elle-même. Et pourtant je ne peux pas le prouver. La simple observation me dit que le soleil tourne autour de la terre, mais je crois le contraire!! Et j’y crois même tellement que je dis tous les jours que le soleil se lève et se couche alors qu’il ne fait ni l’un ni l’autre. Pourquoi est-ce que j’y crois? Parce que je crois ce que les hommes disent à ce propos. Alors pourquoi est-ce que nous ne pourrions pas croire Dieu?

Quand le Seigneur nous dit quelque chose, nous pouvons lui faire confiance comme le dit ce texte cité en premier: "Il a fait avec moi une alliance éternelle en tout point bien réglée et offrant pleine sécurité." Quel contrat que la vie éternelle! Et c’est pourquoi nous proclamons que nous sommes sauvés, même si on nous fait le reproche: " Comment pouvez-vous le dire? C’est de la présomption, de l’orgueil. " On est vite qualifiés de prétentieux quand on se dit sauvé. Pourtant, c’est Dieu qui l’affirme, c’est pourquoi nous pouvons le dire. Nous ne disons pas que nous nous sommes sauvés nous même, mais qu’Il nous a sauvés. Il a engagé sa Parole et toute sa personne dans notre salut. Il l’affirme et nous le croyons.

Le salut, voyez-vous, c’est comme un mariage : Jésus-Christ est présenté comme l’époux, et. ses rachetés sont l’épouse de Christ. Un mariage c’est un contrat. Il se conçoit avec la tête, il se signe avec la main et il se vit avec le cœur. La vie chrétienne est un contrat dans lequel je m’engage avec la tête et avec le cœur, et dans lequel, par honneu,r je continue à vivre tous les jours. C’est une question de tête, de cœur et d’honneur .Un romancier anglais, nous relate dans un de ses romans, le Conte des deux Cités, l’histoire de deux frères jumeaux, dont l’un tourne mal : il devient assassin, se sait condamné à mort, et est sur le point d’être pris par la police. Son frère, qui l’avait averti, supplié de changer de vie, lui a dit "changons nos habits". Avant que la police ne vienne et l’entraîne pour être exécuté il se retourne vers son frère et lui dit : "Souviens-toi des vêtements que tu portes!" C’est ce que le Seigneur a fait pour nous : Il a revêtu notre nature, puis il a endossé nos péchés et il en a subi la condamnation à notre place. Si nous plaçons notre foi en lui, il nous revêt de sa justice et de son salut puis nous dit : " Souviens-toi des vêtements que tu portes " comme le dira l’apôtre Paul à Timothée : "Souviens-toi de Jésus-Christ..." (2Tim 2:8). Oui c’est une affaire de logique, de tête et de cœur.

Au siècle passé, le comte Zizendorf se rendait à Paris en brillant équipage. Homme beau, riche et puissant, il s’arrêta dans un ville dont il visita musée. Parmi les tableaux exposés, il y avait notamment celui de Steinberg de Düsseldorf, tableau aujourd’hui disparu, qui représentait le Christ en croix. Tout ce que l’atiste avait pu découvrir dans la personne de Christ, il l’avait mis et exprimé dans cette peinture. Zizendorf s’y est arrêté. Il s’est trouvé comme pétrifié devant le tableau. Le Seigneur le transperçait de son regard. Au bas du tableau il était écrit: "Voilà ce que j’ai fait pour toi, et toi, qu’as-tu fait pour moi?" Zizendorf est resté là, incapable de bouger, saisi par cette parole : "Voilà ce que j’ai fait pour toi, et qu’as-tu fait pour moi?" L’heure de la fermeture était venue, le gardien du musée dit : " Messieurs, on ferme... ". Mais Zizendorf ne pouvait pas bouger de là, il est resté pétrifié, sur le champ converti à Jésus-Christ. Il a fait demi-tour et, devenu chrétien, en homme transformé, né de nouveau, il a mis toute son énergie, sa jeunesse, son immense fortune au service de la proclamation de l’évangile au travers des Missions Moraves .

Le Seigneur vous dit à vous aussi : "Et toi maintenant, que vas-tu faire pour moi? Que la lecture de ce message soit pour vous comme pour le comte Zizendorf, la plus grande rencontre de votre vie, et que, pour vous comme pour lui, plus rien ne soit jamais le même à partir d’aujourd’hui. Si tout n’est pas encore clair dans votre esprit, mettez les choses au clair devant le Dieu qui, par Jésus Christ, a tout fait pour votre salut présent et éternel..