Sommaire > 2. LE MESSAGE

La Résurrection en question

Souriez, le titre de cette étude pourrait être : " Pompes funèbres en deuil", ou " La Camarde (la mort) a reculé ".

C'est dans le quinzième chapitre de la première 1ère épître de l'apôtre Paul aux Corinthiens au chapitre 15 que nous trouvons notre récit de base.

Je vous rappelle l'Evangile que je vous ai enseigné, que vous avez reçu, dans lequel vous avez persévéré et par lequel vous êtes sauvés, si vous le retenez tel que je vous l'ai annoncé, autrement vous auriez cru en vain. Je vous ai enseigné avant tout, comme je l'avais aussi reçu, que Christ est mort pour nos péchés selon les Ecritures, qu'il a été enseveli et qu'il est ressuscité le troisième jour selon les Ecritures, qu'il est apparu à Pierre, puis aux douze, ensuite il est apparu à plus de cinq cents frères à la fois dont la plupart sont encore vivants et dont quelques-uns sont morts. Ensuite il est apparu à Jacques, puis à tous les apôtres. Après eux tous, il est apparu à moi comme à l'avorton, car je suis le moindre des apôtres.

v. 12 . Or, si l'on prêche que Christ est ressuscité des morts, pourquoi quelques-uns parmi vous disent-ils qu'il n'y a pas de résurrection des morts ?

S'il n'y a point de résurrection des morts, Christ non plus n'est pas ressuscité et si le Christ n'est pas ressuscité, notre prédication est donc vaine et votre foi aussi est vaine. Il se trouve même, que nous sommes de faux témoins à l'égard de Dieu, puisque nous avons témoigné contre Dieu qu'il a ressuscité le Christ alorsqu'il ne l'aurait pas ressuscité. Car si les morts ne ressuscitent point, Christ non plus n'est pas ressuscité et si Christ n'est pas ressuscité, votre foi est vaine, vous êtes encore dans vos péchés, et par conséquent, aussi ceux qui sont morts en Christ sont perdus. Si c'est dans cette vie seulement que nous espérons en Christ, nous sommes les plus malheureux de tous les hommes. Mais maintenant, Christ est ressuscité des morts, il est les prémices de ceux qui sont morts. Car puisque la mort est venue par un homme, c'est aussi par un homme qu'est venue la résurrection des morts. Et comme tous meurent en Adam, de même aussi, tous revivront en Christ, mais chacun en son rang, Christ comme prémices, puis ceux qui appartiennent à Christ lors de son avènement ; ensuite viendra la fin.

v. 51. Voici, je vous dis un mystère : nous ne mourrons pas tous, mais tous, nous serons changés en un instant, en un clin d'œil, à la dernière trompette. La trompette sonnera et les morts ressusciteront incorruptibles. Car il faut que ce corps corruptible revête l'incorruptibilité et que ce mortel revête l'immortalité, alors s'accomplira la parole qui est écrite : "La mort a été engloutie dans la victoire, ô mort, où est ta victoire, ô mort, où est ton aiguillon ?"

 

Nous allons interroger l'histoire et lui demander ce qu'elle dit des grands hommes qui ont joué un rôle important dans l'histoire du monde. L'histoire nous dit qu'ils sont morts et qu'ils ne sont pas ressuscités.

Prenez Confucius, dont les principes de philosophie font encore loi en Extrême-Orient, il est mort et il n'est pas ressuscité.

Bouddha, qui l'a suivi est mort et il n'est pas ressuscité. Passons maintenant en Egypte, dans la vallée des tombeaux des rois, où reposent les corps momifiés des grands fondateurs des dynasties égyptiennes, tous sont morts et ils ne sont pas ressuscités.

Prenons maintenant, Mahomet qui s'est auto-proclamé le prophète de Dieu ; il a fait avancer son œuvre à la pointe de l'épée dans les torrents de sang ; Mahomet est mort et il n'est pas ressuscité et ses disciples se disputent aujourd'hui quelques cheveux du prophète.

Charlemagne, sacré empereur en l'an 800, a dirigé le Saint Empire Romain de main de maître, mais il ne reste de lui aujourd'hui, que quelques os moisis ; il est mort et il n'est pas ressuscité.

Napoléon, prisonnier à Sainte-Hélène a écrit ces paroles : " Alexandre, Charlemagne et moi-même nous avons bâti des empires, mais sur quoi les avons nous bâtis, sur la force, et avant même ma mort, mon œuvre est détruite. Jésus-Christ, lui, a bâti son oeuvre sur l'amour et aujourd'hui encore des millions sont prêts à mourir pour lui. Plus je pense à ces choses, plus je crois à la divinité de Jésus-Christ ". Napoléon repose dans ce beau sarcophage de granit rose sur les bords de la Seine et comme il l'a dit lui-même : au milieu de ce peuple français que j'ai tant aimé. Napoléon est mort mais il n'est pas ressuscité.

A Moscou, sur la Place Rouge, il y a le mausolée de Lénine. Là dans un cercueil de verre et entretenu à grands frais, repose le corps du fondateur du communisme international. Lénine est mort et il n'est pas ressuscité.

lI y a quelques années, mourait l'un des plus grands hommes qui ait vécu sur cette terre, le mahatma Gandhi; il fût assassiné, il est mort et il n'est pas ressuscité.

Il y a quelques années encore une balle criminelle abattait le pasteur Martin Luther King. Il est mort et il n'est pas ressuscité.

Chaque tombe, chaque cimetière, chaque monument funéraire, depuis la pyramide jusqu'aux plus humble tertres prouvent ce que la Bible dit : il est réservé aux hommes de mourir une fois.

Je voudrais maintenant vous faire voir quelque chose de différent, un homme qui est passé sur l'écran de notre histoire, il y aura bientôt deux mille ans. Il allait de lieu en lieu faisant du bien, rendant la vue aux aveugles, l'ouïe aux sourds, le mouvement aux paralytiques et prêchant le royaume de Dieu. Ce qui le caractérisait, c'est qu'il parlait avec autorité. Il ne parlait pas comme les prêtres ou les scribes de son temps qui disaient : je pense, peut-être, on ne peut pas savoir. Il parlait avec autorité et je voudrais que tous ceux qui aujourd'hui parlent du lieu sacré de la chaire puissent aussi parler avec autorité, prendre à leur compte la parole des vieux prophètes qui disaient : "Ainsi dit l'Eternel". Je voudrais que tous ceux qui se disent chrétiens, puissent rendre un témoignage basé sur cette affirmation "Ainsi dit l'Eternel". C'est là le message qu'il faut pour les jours sombres que nous vivons.

Mes discours n'ont pas d'importance, mes opinions sur la philosophie ou la politique n'ont pas de valeur. Ce dont le monde d'aujourd'hui a besoin, c'est de voir des gens qui disent avec autorité, "Ainsi dit l'Eternel". Ce que le monde d'aujourd'hui doit savoir c'est ce que contient le Livre, ce que notre monde doit connaître, c'est l'opinion de Dieu.

Pourquoi ? Parce que les sciences ne satisfont pas, elles varient de décades en décades ; parce que la philosophie d'où qu'elle vienne reste impuissante et les bras ballants devant les problèmes de notre siècle. Ce dont notre monde a besoin, et il faut le dire et le redire, c'est d'une parole d'autorité, de cette autorité dont était empreint l'enseignement de Jésus-Christ. Il fut le plus grand maître de tous les temps. Un philosophe américain écrivait il y a quelque temps que, quand il en arrivait à écrire l'histoire du monde, il était obligé de donner la première place à Jésus-Christ. Pourtant il ne croyait ni à Dieu, ni à la divinité de Jésus-Christ mais quand il écrivait l'histoire, il ne pouvait comparer personne à Jésus-Christ, parce qu’ aucun autre grand homme n'a influencé le monde comme il l'a fait.

Suivons-le maintenant à la fin sa carrière. Après qu’il eût passé 33 ans sur cette terre, dont trois ans et demi d'un ministère effectif, les hommes en ont eu assez de lui ; ils ne supportaient plus les vérités qu'il leur disait. Ils l'avaient bien acclamé au début espérant qu'il allait bouter les Romains dehors, mais au lieu de sortir les Romains, c'était de leurs péchés à eux qu'il voulait les sortir, et cela ils ne l'ont pas supporté. Tout à la fin de sa vie, une nuit, dans le jardin dit de Gethsémané où il avait l'habitude de se rendre avec ses douze disciples, il s'est éloigné d'eux de la distance d'un jet de pierre, il s'est mis à genoux, il a mis sa tête contre terre et il s'est mis à supplier : "Père, s'il est possible que cette coupe passe loin de moi sans que je la boive, toutefois non pas ma volonté mais la tienne".

Puis des hommes sont venus, c'était des soldats, des badauds, des magistrats, des prêtres avec des épées, des lanternes et des bâtons et avec à leur tête le traître Judas qui l'a embrassé, vendu et trahi pour trente pièces d'argent.

Ensuite, on l'a conduit devant le tribunal juif. Mais, comme les juifs n'avaient pas le pouvoir de le condamner à mort, on l'a livré au procurateur Romain Ponce Pilate, qui s'est rendu compte qu'il était livré par envie sans qu'il y ait de motif pour le condamner à mort. En un premier temps, Ponce Pilate a essayé de le sauver. Il a pris un criminel nommé Barabbas, il a mis Jésus d'un côté, il a mis la canaille de l'autre, et il a dit au peuple : lequel voulez-vous que je relâche ? C'est à peine incroyable, mais ils ont dit : relâche-nous Barabbas.

Aujourd'hui, vous aussi vous devez faire un choix.

Vous devez choisir entre Jésus-Christ et Barabbas, entre Jésus-Christ et l'amour de l'argent, Jésus-Christ et le péché, Jésus-Christ et les plaisirs, Jésus-Christ et la pornographie, entre la parole de Jésus-Christ et la parole de l'horoscope, choisir entre Jésus et tout ce qui vous barre l'entrée du royaume de Dieu.

Pilate l'a lâchement laissé condamner au supplice des maudits. On l'a conduit en dehors de la ville comme un pestiféré, comme quelqu'un dont on ne veut plus, et là, on a basculé son corps sur une croix qui était par terre. Dans les mains, dans les pieds, on lui a enfoncé des gros clous de fer forgé, et on a dressé la croix. Il est resté là pendant six heures. Après trois heures de ce supplice physique, tout à coup en plein midi, le soleil est parti, une nuit contre nature a envahi le terre, et là dans cette longue nuit de trois heures, ce n'était plus seulement la torture physique qu'il subissait, mais l'agonie morale et spirituelle. Il s'est alors écrié : "Mon Dieu, Mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ?". Il a ensuite poussé un dernier cri " Tout est accompli, " et ce fut la fin.

Quand Jésus-Christ mourut, le découragement s'est emparé de ses disciples. La tragédie de sa mort s'appesantissait sur eux, et ce fut le samedi silencieux. Ses disciples s'étaient peureusement terrés dans une chambre haute. Les milliers qui le jour des rameaux l'avaient acclamé étaient désappointés ; les deux disciples sur la route d'Emmaüs étaient inconsolables : " nous avions espéré !". Maintenant plus de voix du ciel, plus de miracles, plus de paroles de consolations, plus que la mort et un silence angoissant.

Oui, il avait bien dit qu'il ressusciterait, mais ils ne l'avaient pas vraiment cru. Ils avaient peur parce qu' ils ne croyaient pas, et si notre monde a peur, c'est parce qu'il ne croit pas. S'ils avaient cru que le dimanche matin, leur maître allait ressusciter, ils auraient été des hommes transformés mais ils ne l'avaient pas cru et ils tremblaient de peur.

Le monde, lui, jubilait ; le gêneur, l'empêcheur de danser en rond était hors du chemin. Caïphe et Anne, les grands prêtres se frottaient les mains. Le vendredi soir, deux hommes, Joseph d'Arimathée et Nicodème sont allés réclamer le corps à Ponce Pilate. On l'a descendu de la croix et mis dans un tombeau neuf taillé dans le roc ; on y a roulé une grosse pierre à l'entrée et des gardes ont été postés devant. Le silence du sabbat passe et, ce dimanche de Pâques, avant que le soleil brille, deux femmes se rendent au tombeau avec des parfums et des aromates pour embaumer le corps du maître bien-aimé. Elles s'approchent et, dans la pénombre, elles distinguent vaguement l'entrée de la grotte et les soldats. Elles ne savent que faire quand tout à coup, il y a un tremblement de terre, un personnage éblouissant de clarté descend du ciel, roule la pierre et dit à ces femmes le message le plus stupéfiant qu'oreille humaine ait jamais entendu: " il n'est pas ici, il est ressuscité! " Elles ont regardé et le tombeau était vide.

La résurrection de Jésus-Christ, c'est le plus grand message du monde et c'est en même temps le fondement du christianisme. Jugez-en. Si Jésus-Christ n'est pas ressuscité, il est le plus grand blasphémateur de tous les temps, c'est un mystificateur, s'il n'est pas ressuscité, il est un menteur, il n'était pas ce qu'il prétendait être.

Si Jésus-Christ n'est pas ressuscité, la Bible est fausse, il ne nous reste plus qu'à la déchirer et la jeter. Si Jésus n'est pas ressuscité, Dieu n'a jamais parlé, vous et moi nous sommes encore dans nos péchés, nous sommes sur le chemin de l'enfer et il n'y a pour nous qui croyons ni salut, ni ciel, ni espérance. Si Jésus n'est pas vivant, nous ne savons pas d'où nous venons ni ce que nous faisons ici et nous ne savons pas où nous allons. Mais il est ressuscité, la Bible le dit et l'histoire le confirme.

Les anciens nous ont raconté ce que fut le 11 novembre 1918. Quel jour que celui-là où toutes les cloches du pays ont sonné pour annoncer la fin de la tuerie ! Que dire de ce 6 mai 1944 immortalisé par le film " Le jour le plus long ". Pendant quatre longues années nous avions été sous la botte de l'ennemi et nous apprenions ce jour-là que la liberté débarquait enfin sur les plages de Normandie. Un an plus tard, le 8 mai 1945 la grande nouvelle éclatait, c'était la fin de la plus terrible boucherie de tous les temps, les prisonniers allaient revenir, les familles allaient se retrouver comme autrefois…. Quelle nouvelle que celle-là! Eh! bien, ces nouvelles-là ne sont pas comparables avec celle qui a été proclamée ce matin du dimanche de Pâques : il n'est pas ici, il est ressuscité.

Les femmes ont regardé, le tombeau était vide ; nous adorons devant un tombeau vide, cela veut dire que Jésus-Christ est vivant aujourd'hui, il est à la droite de Dieu et il intercède pour ses enfants qui sont ici sur la terre. Il est l'homme Dieu qui vit à toujours, aussi Dieu qu'il était homme et aussi homme qu'il était Dieu.

Et si vous pouviez le voir là dans la gloire, vous verriez les marques des clous faites dans ses mains et dans ses pieds. Cela veut dire que Jésus-Christ est ressuscité corporellement et qu'il est sorti du tombeau avec le même corps qui avait été pendu à la croix. C'était à ce point vrai que quand il a montré ses mains à Thomas, celui-ci n'a pas pu retenir ce cri d'adoration " mon Seigneur et mon Dieu !".

Plusieurs diront peut-être " je ne peux pas y croire ". Pourtant, il y a autant de preuves de la résurrection de Jésus-Christ qu'il y en a de l'existence de Charlemagne et même de Louis XIV.

Deux hommes de loi septiques, à la fin du siècle passé, se sont rencontrés avec pour but de démolir le christianisme et de lui porter un coup mortel. Pour cela ils se sont assigné deux objectifs : prouver que Jésus-Christ n'était pas ressuscité et que Saul de Tarse ne s'était pas converti. Il est vrai qu'arriver à démolir la résurrection de Christ et la conversion de l'apôtre Paul, ce serait porter un coup fatal au christianisme. Chacun de son côté ,ils se sont mis au travail, et après plusieurs mois ils se sont retrouvés, convaincus l'un et l'autre que Jésus-Christ était ressuscité et que Paul s'était bien converti. Si l'on accepte comme vrai tout autre événement historique il faut aussi accepter la vérité indiscutable de la résurrection de Jésus-Christ.

Il y a quelques années, un pasteur a rencontré un homme de loi à qui il a parlé de l'évangile, du salut de son âme, de la conversion. L'homme de loi lui a dit : Non, Monsieur le Pasteur, je ne me convertis pas parce que, intellectuellement, j'ai des difficultés, je ne parviens pas à croire à la résurrection de Jésus-Christ.

Le pasteur lui a dit : Monsieur, si je vous apporte les preuves convaincantes que Jésus-Christ est vraiment ressuscité, vous convertirez-vous? Il a répondu : si vous pouvez me le prouver je me convertirai.

Après plusieurs jours le pasteur lui apporta le résultat de son travail. Cet homme emporta les notes et se mit à les étudier. Après plusieurs semaines le pasteur le rencontra et lui dit : Etes-vous convaincu que Jésus-Christ est ressuscité ? Il a dit oui, je suis convaincu. Voulez-vous vous convertir à lui ? Et l'homme de loi a répondu : non ! Pourquoi? Parce qu'entre-temps je me suis aperçu que mes difficultés n'étaient pas d'ordre intellectuel, mais d'ordre moral.

Ce n'était pas au niveau du cerveau qu'il avait des difficultés, c'était 40 cm plus bas, au niveau du cœur! C'est presque toujours la véritable raison du refus de se convertir, ce n'est pas au niveau de l'intelligence, c'est toujours au niveau du cœur. C'est là qu'est la résistance. Avez-vous ce genre de difficultés? Venez à Jésus-Christ, approchez-vous de lui, recevez-le comme votre Sauveur, confiez-lui vos difficultés et vous verrez que vos doutes et la véritable raison de vos résistances disparaîtront.

Je voudrais voir avec vous maintenant l'importance de la résurrection de

Jésus-Christ pour vous et pour moi.

Premièrement, s'il est ressuscité, c'est donc qu'il était vraiment ce qu'il affirmait être, le Dieu incarné, qu'il avait le pouvoir de donner de sa vie et le pouvoir de la reprendre ; que ce qu'il a dit dans l'évangile de Jean était vrai: "Moi et le Père nous sommes un".

Parce qu'il est ressuscité, il prouve qu'il est véritablement le Sauveur et que vous pouvez être sauvé simplement en vous confiant en lui et en l'acceptant comme votre sauveur personnel. Cela veut aussi dire que Dieu a accepté son sacrifice.

La parole de Dieu dit qu'il est ressuscité pour notre justification, c'est lui qui valide par sa résurrection toutes les promesses de Dieu.

Souvenez-vous que dans l'Ancien Testament deux hommes, Caïn et Abel, se sont présentés devant Dieu et lui ont offert deux sacrifices différents. Seul le sacrifice d'Abel fut accepté, pas celui de son frère qui fut rejeté.

Comment pouvons-nous savoir que Dieu a accepté le sacrifice de Jésus? Comment pouvons-nous savoir si nous pouvons être sauvés en croyant en Jésus-Christ?

Eh bien, la preuve, c’est qu’une fois le sang versé et l’expiation accomplie, Jésus est ressuscité! La résurrection de Christ est la preuve vivante que n’importe qui peut être sauvé par la foi qu’il met en ce sacrifice qui a été accepté de Dieu. La Bible dit: "Si tu crois dans ton cœur qu'il a ressuscité des morts et si tu le proclames de ta bouche, tu seras sauvé".

Mais on ne peut pas être sauvé sans croire à la résurrection de Jésus-Christ. Jésus ne serait plus qu'un martyr parmi tant d'autres, et n'aurait connu qu'une mort comme celle de tous les autres hommes.

D'ailleurs, savez-vous pourquoi les premiers disciples ont étaient persécutés, brûlés ou donnés en pâture aux lions ? Pas seulement pour l'enseignement d'amour de Jésus-Christ, ni pour le fait qu'il était né d'une naissance extraordinaire, mais à cause de la doctrine de sa résurrection qui le plaçait comme seul Dieu au-dessus de tous les faux-dieux de l'Olympe ; c'est ce que proclamait cette vérité. Les incrédules ne peuvent pas supporter la vérité de la résurrection de Jésus-Christ, et si Satan peut gagner la bataille de la résurrection, il a tout gagné. Mais il ne la remportera jamais parce qu'elle a été remportée le jour où Jésus-Christ est sorti du tombeau, et maintenant la parole de Dieu dit : "si tu crois dans ton cœur que Dieu l'a ressuscité des morts et que tu le confesses (le dis) de ta bouche tu seras sauvé" (Romains 10 :9).

Que faut-il faire pour être sauvé ? Croire que Dieu a ressuscité Jésus Christ des morts et le dire autour de toi.

Ne faut-il pas faire des œuvres pour être sauvé ? Non

Ne faut-il pas payer pour être sauvé? Non

Ne faut-il pas s'associer à une organisation religieuse pour être sauvé ? Non

La Bible dit que tout ce que nous avons à faire, c'est à croire du cœur, que Dieu l'a ressuscité des morts et à le proclamer autour de nous. Et la Bible dit qu'alors vous êtes sauvés, " Tu seras sauvé " et si vous mourriez ce soir vous iriez droit dans les bras du Sauveur.

Vous dites peut-être : je ne suis pas sûr et pourtant je vais parfois à l'église, je fais de mon mieux mais je ne suis pas certain d'être sauvé.

Ces doutes peuvent s'envoler aujourd'hui, vous pouvez être certain d'être sauvé en laissant entrer ce Sauveur vivant dans votre cœur, en vous confiant en lui et en attestant publiquement la chose.

Ce n'est pas tout, la résurrection de Jésus-Christ nous donne en plus une puissance pour une vie quotidienne de victoire.

Dans l'épître aux Ephésiens au chapitre 1 v 19 on lit ceci : "Afin que nous sachions quelle est envers nous qui croyons l'infinie grandeur de sa puissance....il l'a déployée en Christ en le ressuscitant des morts".

Cela veut dire que la même puissance, la même énergie qui a sorti Jésus du tombeau est mise à notre disposition pour notre vie de chaque jour.

Ne trouvez-vous pas que c'est merveilleux ?. Cela veut dire que je n'ai plus à vivre une vie de défaites, que je n'ai plus à avoir une figure comme une "cafetière", que je n'ai plus à aller la tête basse avec un chapeau noir, une cravate noire, un veston noir, des pantalons noirs, des chaussettes noires et des souliers noirs.

Je n'ai plus à afficher une figure triste, parce que Jésus est ressuscité et parce qu'il me prête sa nouvelle puissance de vie. Je suis devenu fils de mon Père céleste, je suis membre de la plus belle famille du monde, je suis lavé dans le sang de l'agneau et Dieu ne tiendra plus jamais compte de mes péchés.

Si vous saisissez cette vérité là, la puissance de sa résurrection mise à votre disposition, vous pouvez aller en bombant torse (pas trop !), en mettant votre plus belle cravate rouge à pois blancs, vos plus beaux souliers, votre pull à col roulé et marcher joyeusement parce que vous appartenez au Prince des rois de la terre, à celui qui vit éternellement.

Et vous, Mesdames, si vous croyez au Seigneur Jésus vous êtes les femmes les plus heureuses du monde, vous pouvez mettre votre plus belle robe blanche à pois rouges, vos petits souliers vernis, vos bas nylon, vous coiffer avec élégance et sobriété chrétienne parce que vous êtes les filles du Roi des rois.

Non, on n'a pas à s'habiller en officier des pompes funèbres quand on connaît le Seigneur Jésus.

Et pour vous qui êtes en deuil et qui portez un vêtement noir parce qu'il y a une semaine, quinze jours ou un mois, vous êtes allés dans un cimetière où on a déposé celui ou celle que vous aimiez, ce jour-là il vous a semblé que votre vie se terminait dans le trou, que tout descendait dans la terre froide. Souvenez-vous que le Fils de Dieu est vivant et que, comme le dit l'Ecriture, il n'est pas le Dieu des morts mais qu'il est le Dieu des vivants et que les bien-aimés qui nous ont précédés et qui sont morts dans la foi sont vivants auprès du Seigneur et que le jour vient où nous nous retrouverons tous ensemble avec le Seigneur (1Thessaloniciens 4 :15 à 18).

Cela veut dire que les seuls gens véritablement heureux dans ce monde se sont ceux qui appartiennent à Jésus-Christ.

Mais ce n'est pas tout : la résurrection de Jésus-Christ, c'est la garantie que nos corps aussi ressusciteront.

Dans la première épître aux Thessaloniciens, je sélectionne ce verset : "car si nous croyons que Jésus est mort et qu'il est ressuscité nous croyons aussi que Dieu ramènera par Jésus et avec lui ceux qui sont morts ...."

Comme l'a dit 1 Corinthiens 15, nous allons avoir, grâce à la résurrection du Seigneur et quand il reviendra, des corps incorruptibles.

J'ai déjà eu pas mal d'ennuis, avec ce vieux sac d'os que je dois transporter partout où je vais. Plus on prend de l'âge, plus rares se font les jours où l'on est tout à fait bien, mais un jour, nous allons avoir un corps semblable à celui de sa résurrection par la puissance qu'il a de s'assujettir toute chose selon ce qu'en dit Philippiens 3 :21.

Cela veut dire que ce vieux frère que j'ai rencontré l'autre jour plié en deux et vacillant, s'il descend dans la tombe, quand le Seigneur reviendra, il en sortira parfaitement redressé, avec un corps de gloire et entièrement nouveau. Tout sera neuf quand je serai là avec le Seigneur, j'aurai même une nouvelle voix, je chanterai comme les séraphins. Je ne sais pas bien chanter, je ne connais pas une note de musique grosse comme un bœuf et quand je chante, je suis un peu comme le barde d'Astérix, les chats miaulent de terreur et les corbeaux s'enfuient. Mais ce jour-là, je serai dans la chorale céleste à côté des séraphins qui, étonnés, ouvriront des yeux comme des portes de granges en m'entendant chanter, parce que j'aurai une nouvelle voix au moins pareille à la leur. Ce jour là, ce vieux frère qui n'a plus couru depuis vingt ans, va se mettre à sauter comme un cabri parce qu'il aura un nouveau corps semblable à celui de la résurrection du Seigneur. Cet autre que j'ai vu l'autre jour avançant en tâtonnant avec sa canne blanche, le jour où le Seigneur reviendra, il lancera sa canne dans les étoiles ; d'autres décrocheront leurs appareils acoustiques et les lanceront dans la constellation d'Andromède ; d'autres encore donneront leurs rhumatismes en pâture à la Grande Ourse et à ses petits.

Mais, me direz-vous, comment savez-vous tout cela ?

Je le sais parce que la Bible dit que Jésus-Christ est ressuscité et que, parce qu'il est ressuscité, nous aussi nous ressusciterons. Nous retrouverons tous nos

bien-aimés, tous ces grands personnages de l'Ancien et Nouveau Testament, tout ceux qui nous ont précédés, qui ont prié pour notre salut, tous ensemble au signal du Seigneur, nous irons à sa rencontre dans un corps semblable au sien.

Mais n'allez pas trop vite, ne dites pas alléluia trop vite, car certains ne ressusciteront pas ce jour là. Vous me dites : comment ? Non . La Bible dit : "que seuls ceux qui se sont endormis en Christ" .

Il y a un ordre de résurrection et c'est pourquoi dans la lecture de 1 Corinthiens 15. 22 à 24 (JND), trois étapes, trois temps de résurrection sont précisés :1° Jésus-Christ, 2° ceux qui sont à Christ à sa venue et 3° ensuite viendra la fin, c'est-à-dire que ceux qui ne croient pas, ceux qui refusent l'offre de salut, ressusciteront, mais plus tard, beaucoup plus tard. La Bible dit exactement mille ans après. Pour être tout à fait sûr qu'il en sera ainsi, elle répète mille ans six fois, ce sera la résurrection des injustes, car il y aura une résurrection des injustes selon ce qu’en dit Paul en Actes 24 :15 : "…il y aura une résurrection des justes et des injustes, c’est pourquoi je m’efforce d’avoir constamment une conscience sans reproche devant Dieu et devant les hommes ". Dans Actes 17 :30 il est écrit : "Dieu passant par-dessus tous les temps d'ignorance ordonne maintenant à tous les hommes qu'ils aient à se repentir, parce qu'il a fixé un jour dans lequel il va juger le monde entier d'après sa justice par l'homme qu'il s'est choisi, ce dont qu'il a donné à tous une preuve certaine en le ressuscitant des morts".

Si la résurrection de Jésus-Christ est la garantie du salut des rachetés, elle est aussi la preuve de la damnation éternelle des perdus. Il y aura deux résurrections : la résurrection de ceux qui ont accepté Jésus-Christ et, mille ans plus tard, la résurrection de ceux qui auront rejeté le fils de Dieu. Deux résurrections, deux éternités, deux destinations éternelles : le salut ou la perdition.

Etes-vous certain d'être sauvé ? Etes-vous prêt à rencontrer Dieu ?

Laissez-moi encore dire ceci : il n'y a pas de deuxième chance après la mort.

Il n'y a pas un mot dans la Bible qui nous permette de croire qu'une minute après la mort on puisse encore être sauvé. La Bible dit "Aujourd'hui si vous entendez sa voix n'endurcissez pas votre cœur". La Bible dit "maintenant". C'est maintenant qu'il faut se préparer, c'est maintenant qu'il faut s'assurer.

Assurez-vous en recevant le Fils de Dieu. Avouez-lui vos erreurs, vos manquements, la tristesse de votre cœur, votre vie qui tourne en rond, qui n'a pas de sens. Le Seigneur pénétrera dans votre vie aussi sûrement que les ondes pénètrent dans un transistor. Ceci est une de mes illustrations favorites: vous ne voyez pas les ondes, pas plus que vous ne voyez l'esprit de Dieu, mais les ondes sont ici, qui nous entourent et nous pénètrent ; il suffit de mettre le contact pour que les sons jaillissent. Le Seigneur est ici, mais il vous faut mettre le contact qui, dans le langage de la Bible s'appelle la repentance et la foi. Et vous verrez que bientôt Dieu vous parlera et parlera aux autres au travers de vous. Vous verrez, ça va jaillir. Voulez-vous en faire l'expérience ? A vous de choisir. Nous voici arrivés au bout du livre ; j'y ai mis tout mon cœur, toute ma conviction. Et si je sais que ce que j'ai écrit est vrai, c'est parce que cela est écrit dans la Bible et parce que je l'ai expérimenté.

Maintenant c'est à vous de jouer.