Les dieux d’hier et d’aujourd’hui

C'est sans doute parce que j'aimais les livres d'aventure, quand j'étais jeune, que je fais de si fréquentes allusions au livre des Actes des Apôtres, que j'ai intitulé le livre d'aventures de la Bible. Nous allons lire un de ses merveilleux récits au chapitre 17, les versets 15 à 34, où nous trouvons un épisode de la vie du grand apôtre Paul.

Ceux qui accompagnaient Paul le conduisirent jusqu'à Athènes. Puis ils s'en retournèrent, chargés de transmettre à Silas et à Timothée l'ordre de le rejoindre au plus tôt. Comme Paul les attendait à Athènes, il sentait au-dedans de lui son esprit s'irriter, à la vue de cette ville pleine d'idoles. Il s'entretenait donc dans la synagogue avec les Juifs et les hommes craignant Dieu, et, sur la place publique, chaque jour, avec ceux qu'il rencontrait. Quelques philosophes épicuriens et stoïciens se mirent à parler avec lui. Et les uns disaient: Que veut dire ce discoureur? D'autres, l'entendant annoncer Jésus et la résurrection, disaient: Il semble qu'il annonce des divinités étrangères. Alors ils le prirent, et le menèrent à l'Aréopage, en disant: Pourrions-nous savoir quelle est cette nouvelle doctrine que tu enseignes? Car tu nous fais entendre des choses étranges. Nous voudrions donc savoir ce que cela peut être. Or, tous les Athéniens et les étrangers demeurant à Athènes ne passaient leur temps qu'à dire ou à écouter des nouvelles. Paul, debout au milieu de l'Aréopage, dit: Hommes Athéniens, je vous trouve à tous égards extrêmement religieux. Car, en parcourant votre ville et en considérant les objets de votre dévotion, j'ai même découvert un autel avec cette inscription: A un dieu inconnu! Ce que vous révérez sans le connaître, c'est ce que je vous annonce. Le Dieu qui a fait le monde et tout ce qui s'y trouve, étant le Seigneur du ciel et de la terre, n'habite point dans des temples faits de main d'homme; il n'est point servi par des mains humaines, comme s'il avait besoin de quoi que ce soit, lui qui donne à tous la vie, la respiration, et toutes choses. Il a fait que tous les hommes, sortis d'un seul sang, habitent sur toute la surface de la terre, ayant déterminé la durée des temps et les bornes de leur demeure; il a voulu qu'ils cherchent le Seigneur, et qu'ils s'efforcent de le trouver en tâtonnant, bien qu'il ne soit pas loin de chacun de nous, car en lui nous avons la vie, le mouvement, et l'être. C'est ce qu'ont dit aussi quelques-uns de vos poètes: De lui nous sommes la race... Ainsi donc, étant la race de Dieu, nous ne devons pas croire que la divinité soit semblable à de l'or, à de l'argent ou à de la pierre, sculptés par l'art et l'industrie de l'homme. Dieu, sans tenir compte des temps d'ignorance, annonce maintenant à tous les hommes, en tous lieux, qu'ils aient à se repentir, parce qu'il a fixé un jour où il jugera le monde selon la justice, par l'homme qu'il a désigné, ce dont il a donné à tous une preuve certaine en le ressuscitant des morts... Lorsqu'ils entendirent parler de résurrection des morts, les uns se moquèrent, et les autres dirent: Nous t'entendrons là-dessus une autre fois. Ainsi Paul se retira du milieu d'eux. Quelques-uns néanmoins s'attachèrent à lui et crurent, Denys l'aréopagite, une femme nommée Damaris, et d'autres avec eux.

A l'époque où se situe ce récit, si Rome tenait solidement en mains les rennes du monde et si ses légions invaincues déferlaient sur le monde alors connu, Athènes, qui avait perdu sa puissance militaire, n'en gardait pas moins un rayonnement intellectuel quasi intact. Tout ce que le monde antique avait d'art, de culture, se rencontrait à Athènes. Philosophes et poètes, maîtres et disciples, artistes et gens de lettres, convergeaient vers la ville célèbre.

Et c'est au milieu de ce beau monde que Paul, l'apôtre des nations, s'en vint faire escale pour quelques jours. En attendant ses amis qui devaient le rejoindre quelques jours plus tard, l'apôtre Paul visita, comme tout le monde l'aurait fait, la belle ville des Athéniens et il vit ces monuments magnifiques, dont les ruines aujourd'hui attestent encore la grandeur et la splendeur d'autrefois. Mais il remarqua aussi que la ville était pleine d'idoles. A chaque coin de rue se dressait une effigie d’une divinité différente qui sollicitait la foule cosmopolite, érudite, mais superstitieuse. Quelle mission pour le bouillant apôtre! Chaque journée le trouve dans la synagogue, dans la rue, à l'agora, la place du marché, en train de discuter, de parler, de prêcher l'évangile. Devant lui, il avait toutes les tendances philosophiques qui se situaient entre ces deux extrêmes qu’étaient les stoïciens d'un côté et les épicuriens de l'autre. Les stoïciens dont la vie était austère, faite de renoncement et de rigidité morale; et les épicuriens dont la vie était la poursuite incessante du plaisir.

Face à cet éventail de pensées philosophiques, l'apôtre Paul a présenté la seule chose qui puisse satisfaire les besoins de l'homme, parce qu'elle répond aux besoins fondamentaux de la nature humaine. Il parla de l'évangile. Le message incisif de l'apôtre Paul attira de plus en plus de monde, jusqu'au jour où on lui demanda de monter à l’Aréopage où, selon les lois de l'endroit, il devait faire un exposé succinct, sans artifice oratoire, de la nouvelle doctrine. L'apôtre Paul ne se fit pas prier, il se tint debout au milieu de l'Aréopage, et, à cette foule qui passait le plus clair de son temps à écouter ou à dire des choses nouvelles, il servit tout chaud quelque chose d’entièrement neuf. Près de vingt siècles ont passé depuis ce mémorable discours sur l'unité des hommes et de Dieu. Pendant deux millénaires, la face du monde a changé plusieurs fois. Les conditions de vie ont évolué fortement. Presque partout, le paganisme a été absorbé par le christianisme, et la conception superstitieuse des dieux multiples a été remplacée par la révélation combien plus rationnelle d'un Dieu unique. Mais je suis convaincu que si l'apôtre Paul devait prêcher un message au vingtième siècle, il redirait les même choses.

I Il n’y a rien de nouveau sous le soleil

Lorsqu'il était à Athènes, Paul avait devant lui une foule adonnée à l'idolâtrie. Ils avaient autant de statues qu'ils avaient de dieux, et ils en avaient beaucoup. Rien qu'à Delphes, l’un des sites les plus courus de Grèce, il y en avait trois mille. Les Grecs avaient douze grands dieux, une quantité de demi-dieux et une infinité de petits dieux. Et outre tous ces dieux–là, il y avait même un socle vide, sur lequel ils avaient gravé l'inscription: "A un dieu inconnu", pour être bien sur de n'en avoir oublié aucun. Quoique tous ces dieux aient disparus aujourd’hui, je suis convaincu, je le répète, qu'il prêcherait le même message, à part la forme. Car si la face du monde a changé plusieurs fois, le cœur des hommes n'a pas changé. Les idoles anciennes ont fait place aux idoles modernes auxquelles on sacrifie le plus clair de son temps, de ses facultés et de son argent. Je vais vous en citer quelques-unes en passant. Les Grecs et les Romains, entre autres dieux, adoraient le dieu Mars.

Mars

Mars était le dieu de la guerre et de la violence. Le dieu Mars n'est pas mort, il n'a jamais été si bien servi. Des centaines, des milliers de milliards lui sont consacrés chaque année et il devient de plus en plus puissant. Son empire s'étend jusque sur les nations pauvres qui consacrent une partie importante de leur budget pour l'armement. Nous vivons comme sur une poudrière, et il suffirait d'une étincelle mal placée pour que tout saute.

Mais les guerres du dieu Mars ne se font pas seulement entre les peuples, les races et les idéologies. La violence martienne est à l'honneur jusque dans les foyers et les familles. Et les armes à feu font place à d'autres armes qui s'appellent la langue, la calomnie, le mensonge, qui peuvent vous assassiner une réputation mieux qu'un coup de feu avec l'avantage de faire moins de bruit.

Mars s’insinue dans nos salons. Voyez ce petit garçon qui trottine à peine. Pour son anniversaire, il recevra en cadeau une mitraillette en plastique avec laquelle il apprendra à tirer sur tout ce qui bouge à commencer par l’auteur du cadeau. Bien sûr que "c’est pour rire", mais vingt ans plus tard, il aura une arme, une vraie celle-là, avec laquelle on va lui apprendre à tuer pour de bon. Vous direz peut-être que mon illustration est puérile, sentimentale et sans portée réelle. Mais il y a quelques années, dans la région de Tarbes, j'ai rencontré une jeune fille chinoise dont le père était général de la révolution chinoise, elle s'était enfuie avec sa mère en passant miraculeusement la frontière par Hongkong. Elle m'a dit que dans son pays des dizaines de milliers de petites filles de douze ans étaient enseignées dans le maniement des armes à feu. Ne voit-on pas aujourd’hui des adolescents devenir des seigneurs de la guerre et prendre le commandement de groupes terroristes armés qui sèment la terreur et la mort autour d’eux? La date de ce 11 septembre 2001 new-yorkais ne restera-t-elle pas, comme tant d’autres dates et d’autres lieux, gravée dans toutes les mémoires?

La violence s'étale partout, sur le grand comme sur le petit écran. Il y a quelques années, un jeune anglais a été condamné à la prison à vie pour meurtre, et, pour sa défense, il a expliqué qu'il avait voulu faire comme un de ses héros de l’écran. Ces films à succès (commerciaux surtout) créent un climat de violence fait d'enlèvements, de rapts, de piraterie et de crimes plus monstrueux les uns que les autres. Une enquête dans "Le Point" révèle qu’un jeune Français assiste en une année à "670 meurtres, 15 viols, 848 bagarres, 419 fusillades ou explosions, 14 enlèvements, 11 hold-up (braquages), 8 suicides, 32 prises d’otage, 27 scènes de tortures, 9 défenestrations, 13 tentatives de strangulation…". Soit au total 2066 scènes de violence. En dix ans, cela représente 7000 homicides!

Mercure

Ces Grecs honoraient aussi le dieu Mercure qui était le dieu du commerce et des voleurs. Il semblerait, selon certains, que ces deux mots aillent très bien ensemble. Et croyez-moi, le dieu Mercure était moins bien servi alors qu'aujourd'hui, car à côté d'un commerce honnête, et je m'empresse de dire qu’il y en a un, il y a aussi le "commercialisme" ou tout se vend; on y vend la beauté, le sexe, le sport, l’armement, la santé, les biens sociaux, le progrès … tout est mis aux enchères et est ramené à une notion de profit. Et pour y parvenir, on n'hésitera pas à faire toute sorte de tripotage, d’arnaque, de pots-de-vin, ou de transactions par-dessous la table. Il s'en faut de peu pour que la nature ne soit mise aux enchères. La religion elle-même n'échappe pas au "commercialisme". Des hommes ont fini par commercialiser le " Bon Dieu" qui pour certains est devenu une bonne affaire. L'apôtre Paul le disait déjà lorsqu'il écrivait cette phrase: "la piété est estimée comme une source de gain" (1 Timothée 6.5). Victor Hugo, dont on vient de fêter le bi-centenaire de sa naissance, stigmatisait la religion de son temps d’une plume aussi vraie que féroce:
Vous vendez le baptême au jour de la naissance;
Vous vendez au pécheur l’inutile indulgence;
Vous vendez aux amants le droit de s’épouser;
Vous vendez aux mourants le droit d’agoniser;
Vous vendez aux défunts la messe funéraire;
Vous vendez aux parents l’office anniversaire;
Vous vendez oraisons, messes, communions;
Vous vendez chapelets, croix, bénédiction ;
Rien n’est sacré pour vous, tout vous est marchandise,
Et l’on ne saurait faire un pas dans votre église
Sans payer pour entrer, sans payer pour s’asseoir,
Sans payer pour prier, l’autel est un comptoir….
A nous le riche, au Diable l’indigent….

La Fortune

Non seulement les anciens avaient Mars et Mercure, mais aussi la déesse Fortune aux yeux bandés. Nous avons aussi nos casinos, nos jeux de hasard, nos loteries, nos lotos sportifs, nos tiercés, nous avons tout cela. Le grand naturaliste Buffon a dit : le cheval est la plus noble conquête de l'homme; il pourrait aujourd'hui, en pensant au tiercé, inverser son propos et dire que l'homme est la plus noble conquête du cheval! Des milliers de gagne-petit y jouent et y perdent leur gagne-pain, leur honneur et celui de leur famille dans le désir de s'enrichir rapidement. Dans notre siècle qui se veut érudit et matérialiste, la superstition est si grande que si le tirage du gros lot de la loterie nationale a lieu un vendredi 13, la vente des billets se multiplie par cinq, bien que le nombre des billets gagnants reste toujours le même! Ah, cette déesse Fortune!

Un jour, un rabbin est allé voir un homme très riche et grippe-sou jusqu’à l’avarice. Et il lui a fait une leçon de chose en lui disant: regarde par la fenêtre et dis-moi ce que tu vois. Je vois la rue, des femmes et des enfants, a-t-il répondu. Puis il lui a dit: voici un miroir, qu’y vois-tu? Je me vois moi-même. Et le rabbin lui a dit: Vois-tu, la différence entre la vitre et le miroir c'est que derrière le miroir il y a une mince couche d'argent et c’est elle qui t'empêche de voir les autres pour ne plus voir que toi-même.

Vénus

Ils encensaient aussi la déesse Vénus, la déesse de la sensualité, et notre époque n'a rien à apprendre de l’Antiquité. La lubrique et sensuelle déesse n'a jamais été aussi bien servie. J'ai vu, de mes yeux vu, sur un kiosque à journaux cette inscription: "Une nouvelle divinité, le corps de la femme". On ne peut pas aujourd'hui vous vendre une voiture ou une lame de rasoir sans vous présenter une pin-up à l’anatomie généreusement dégarnie. La sensualité est là qui nous attend à la sortie de nos maisons, elle franchit nos seuils, elle s'installe dans nos journaux, à la télévision, dans la mode, elle partage nos moments de détente et elle nous conditionne à notre insu. D'ailleurs, combien de jeunes femmes n'ont pas pu résister à sa sollicitation; pourquoi végéter dans un bureau, ou s’occuper du ménage, alors qu'il est si facile d'être la maîtresse d'un homme au carnet de chèques bien fourni. N'est-ce pas là la figure des temps modernes, sans parler de Sodome et de Gomorrhe, de ces passions contre nature auxquelles notre civilisation s’adonne de plus en plus au point d’en légaliser les dérèglements comme le firent ces deux villes maudites et corrompues avant que le feu du ciel ne les détruise?

Bacchus

Outre Mars, Mercure, la Fortune et Venus, ils vénéraient Bacchus, le dieu du vin et des buveurs. Ce dieu-là est resté très moderne et très populaire, il n'a pas pris une ride. C'est le dieu qui appauvrit, qui asservit, qui avilit, et qui dégrade. C'est le dieu du rire qui s’achève en sanglots, le dieu de l'oubli momentané et des réveils de cauchemars. Il a un temple dans chaque bistrot, il a un autel dans chaque bar d'appartement, il a pour culte la dive bouteille et pour encens les relents d'alcool. Ses adorateurs se retrouvent dans toutes les couches de la société, depuis le Crésus qui roule en Rolls-Royce, jusqu'au clochard qui dort sous les ponts. L'offrande qu'on lui fait est incroyablement élevée. Selon les statistiques, à une certaine époque, l'alcoolisme rapportait à la France 52 milliards et lui en coûtait 154. Bacchus est un grand créateur d’œuvres sociales, de centres de psychiatrie, d’asiles d’aliénés ou de maison pour l’enfance battue ou abandonnée. Il a pour trône la misère et pour extrême onction la honte et le désespoir. Mais Jésus-Christ est plus fort que ce dieu-là, et je connais des dizaines de cas, d’hommes et même de femmes, qui étaient pieds et poings liés à la coupe infernale et que Jésus-Christ a délivrés. Prés de chez nous, un homme avait ruiné l’honneur de sa famille et perdu une situation enviable; il avait bu l’équivalent d’une maison et un jour il est venu écouter une conférence comme celle qui est rapportée dans cette brochure. Il s’est effondré en sanglots, il a mis sa foi en Jésus-Christ et il est devenu un nouvel homme respectable et respecté. J’en connais un autre qui était transporteur; l’alcool a conduit sa famille dans la misère la plus noire. Alors que son camion était son seul gagne-pain, il s’est littéralement sabordé, il est allé jusqu’à vendre les roues de son camion pour satisfaire sa dégradante passion. Et Jésus-Christ est venu frapper à la porte de sa vie, il l’a transformé complètement. Trois ans après, il avait payé ses dettes qui s’élevaient à plus de cent mille euros, et maintenant c’est un homme qui prêche l’évangile autour de lui et qui gagne des âmes à Jésus-Christ. Oui, Jésus-Christ est plus fort que tous ces dieux-là "parce qu’il est le Dieu véritable et la vie éternelle". (1 Jean 5.20)

Morphée

Ils avaient aussi le dieu Morphée, le dieu des songes qui était fils de la nuit et du sommeil. C’est ce Morphée qui a donné son nom à la morphine. C’est aussi le dieu de la drogue. A l’imagination, le rêve, l’évasion et les tranquillisants de naguère, ont succédé des produits aux noms redoutables comme LSD, hachisch, chanvre indien et surtout l’héroïne. Les marchands de paradis artificiels qui se gardent bien d’y goûter vendent l’enfer. Un bonbon, une cigarette truquée, puis tout doucement on en arrive à la seringue, la piqûre et puis à l’esclavage qui inexorablement conduit à la mort. Celui qui est tombé dans le piège ne s’en sort pas. C’est un hameçon à trois têtes qui ne lâche jamais celui qui a mordu à l’appât. Seul Jésus-Christ peut libérer d’un dieu qui n’est qu’un démon. Je vous conseille de vérifier ce que je dis et d’aller faire un tour dans une des bonnes librairies évangéliques et de vous procurer un de ces livres qui parlent des "rescapés de la drogue".

Le dieu inconnu

J’ai sauté trois ou quatre mille de ces divinités pour en arriver a ce dieu inconnu dont parle Paul. Il y avait une stèle vide sur laquelle était gravé: "à un dieu inconnu". L’homme ne connaît pas ce dieu-là, mais il le pressent, il le redoute et il veut au moins ne pas l’oublier et s’attirer ses faveurs. Et comme on ne prend jamais trop de précaution, on lui avait fait un socle vide avec la mention "à un dieu inconnu!". Aujourd’hui, ce dieu inconnu existe toujours; beaucoup de gens ne le connaissent pas, bien qu’ils aient une religion. Et comme on le redoute et le craint, on lui fera quatre grandes visites dans la vie. Une au baptême où l’on offrira des dragées aux invités, une autre vers onze, douze ans, à la communion, où on lui brûlera un cierge, une troisième visite vers les vingt ans où on lui fera quelques vœux à l’occasion du mariage, et puis via la chapelle une dernière visite où, conduit au cimetière sur quatre pneumatiques, on fera l’éloge funèbre. Disons-le ouvertement, c’est avoir un dieu de plus parmi tant d’autres. Dites-moi, est -ce ainsi que vous traitez le grand Dieu des cieux? Quatre visites en une vie, ou une ou deux par an, ou une visite par semaine au pas de course le dimanche matin? Non, vous ne traiteriez pas votre fiancée, ou votre femme, ou votre mari ou votre meilleur ami, avec une telle désinvolture. Mais peut-être qu’après tout, vous avez agi par ignorance, vous ne le saviez pas, comme les Athéniens qui ne savaient pas non plus. Je vous lis donc maintenant le verset 30: "Dieu sans tenir compte des temps d’ignorance…". Dieu fait table rase du passé, il ne nous fait pas grief de notre ignorance, avec lui, on peut repartir à zéro. Il se révèle comme le Dieu qui ne veut pas la mort du pécheur mais qui veut sa repentance, qui veut lui accorder son pardon afin qu’il vive et soit sauvé pour partager son royaume et son éternité.

II Le Dieu de la Bible

Nous allons maintenant entrer dans le vif du message apostolique. Tout d’abord, dans le message inspiré de l’apôtre Paul, Dieu nous révèle son identité. Ce Dieu inconnu qui est-il? Aux verset 24 et 25 nous lisons: "Dieu a fait le monde et tout ce qui s’y trouve, il est le Seigneur du ciel et de la terre, il n’habite pas dans des temples faits de mains d’hommes, il n’est pas servi par des mains humaines, comme s’il avait besoin de quoi que soit, lui qui donne à tous la vie, la respiration et toutes choses". Voilà qui est Dieu! Job, le patriarche, a fait la découverte de Dieu; c’était un Dieu grand. Elie, le prophète, a découvert que c’était un Dieu juste. Esaïe, un autre prophète, a découvert que c’était un Dieu saint, tellement saint que les anges dans le ciel se voilent la face et crient l’un à l’autre: "saint, saint, saint est l’Eternel". Voilà qui est Dieu.

Voltaire a dit un jour: "La Bible dit que Dieu a fait l’homme à son image mais l’homme le lui a bien rendu!!". Nous aimons nous faire un dieu à notre mesure, un dieu à l’image de nos sentiments décadents et nous emprisonnons ce dieu-là dans des idées qui nous servent et nous arrangent, nous le mettons dans notre moule et nous le façonnons à notre image en lui prêtant nos sentiments.

Mais quand Dieu (le vrai) se présente à nous, il fait sauter ce moule et il se révèle à nous, non pas comme un dieu bon-papa gâteau qui pardonne toutes nos fredaines, un dieu sénile, mais un Dieu plus majestueux que la majesté des cieux. C’est un Dieu saint et redoutable, plus pur que la lumière la plus pure, un Dieu qui appelle le péché, péché, et qui le condamne sans appel. Mais aussi, nous l’avons lu, c’est un Dieu proche. Je lis le verset 28: "Car il n’est pas loin de chacun de nous ". En lui nous avons la vie, le mouvement et l’être. C’est aussi un Dieu qui parle: "Vous me trouverez dit l’Eternel si vous me cherchez de tout votre cœur". C’est un Dieu proche, surtout parce qu’en Jésus-Christ il s’est rendu semblable à nous. Il est venu partager notre vie, nos circonstances, nos joies et nos souffrances. Dieu en Jésus-Christ a compris l’homme parce qu’il est devenu un homme. Et si l’immensité de la création nous fait connaître sa puissance et sa divinité, pour nous faire connaître son cœur, il nous conduit à la crèche de Bethléem où il vient naître dans un monde hostile comme un tout petit enfant. Il refait notre histoire depuis le début, mais pour comprendre la proximité de Dieu, il faut aller plus loin que la crèche de Bethléem, il faut aller jusqu’à la Croix du calvaire où, là, il devient tellement homme, tellement moi, tellement nous,qu’il apparaît revêtu de notre péché; il va s’identifier à nous dans une mesure tellement totale qu’il va même partager notre mort. "Dieu", est-il écrit, "était en Christ, réconciliant le monde avec lui-même" (2 Cor. 5.19). Si je devais donner un autre titre à cette étude, je pense que j’écrirai : Dieu n’est pas loin ! Certes, il est grand, il est saint, il est redoutable, mais c’est un Dieu proche et qui nous aime. N’est-il pas dit de Lui: "Oui, Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique afin que quiconque croit en lui ne périsse pas mais qu’il ait la vie éternelle". (Jean 3.16)

La connaissance de soi

Après s’être fait connaître à nous, Dieu nous fait faire connaissance avec nous-mêmes. Je lis au verset 29: "Car nous sommes sa race". Nous sommes sa race, pas moins que cela! L’homme est crée à l’image de Dieu, c’est un être moralement responsable, capable de faire la distinction entre le bien et le mal et surtout capable de dire non à la loi des instincts. Et puisque l’homme est ainsi uni à un Dieu éternel, il a une destinée éternelle. Quelle origine et quelle destinée que celle de l’homme. Il vient de Dieu et il va vers Dieu! Quelle déchéance que ce qu’on nous propose aujourd’hui . Que sommes-nous? Une cellule de protoplasme, une réaction chimique, un accident dans l’univers, une absurdité, quel néant! Ne venant de rien et n’allant vers rien, l’homme n’est rien. Les philosophes d’aujourd’hui ne voient rien dans ce monde, même pas l’homme. Ils accrochent un panneau sur l’univers et ils écrivent: "Il n’y a personne!". Inutile de frapper, personne ne répondra. Il n’y a personne, même pas nous, puisque nous ne sommes pas sensés être là. Et si nous y sommes, nous ne devrions pas y être, notre présence dans l’univers est une erreur de plus.

Mais la Bible dit que nous sommes de la race de Dieu. Elle va plus loin, et précise "que nous sommes issus d’un même sang", ce que confirme la biologie moderne. Le pygmée de la forêt équatoriale, l’aborigène d’Australie, l’indigène de la Patagonie ou les membres et descendants des familles royales européennes au prétendu sang bleu, ont les mêmes groupes sanguins et sont tous "compatibles" entre eux. Nous sommes non seulement unis à Dieu mais aussi unis les uns aux autres par le sang. Ainsi, quant au sang, nous sommes tous frères, quelle que soit la couleur de notre peau ou notre arrière-plan culturel. Il y a quelques années, aux Etats-Unis, il y a eu un meurtre horrible, deux blancs ont froidement assassiné un jeune noir parce qu’il avait sifflé d’admiration en voyant passer une femme blanche. Ce qui a révolté la conscience mondiale, c’est que les deux blancs ont été acquittés. Un homme, quelle que soit la couleur de sa peau, a droit à la justice, à la considération et au respect. Et c’est à cause de cette phrase de l’Ecriture issu d’un seul sang que cette chrétienne et femme de pasteur qu’était Mme Beecher-Stowe a écrit ce livre fameux: "La Case de l’Oncle Tom" qui a été un des ouvrages de base de la libération des esclaves aux Etats-Unis.

Unis sur un autre plan

La Bible nous montre qu’il y a une autre unité entre les hommes et elle l’affirme avec force, c’est que nous sommes unis, tous et entre nous, sur le plan du péché, même si nous avons de la peine à l’admettre. S’il y a une unité ou une égalité entre les hommes plus que partout ailleurs c’est sur ce plan-là. La Bible dit: "Tous ont péchés" et elle ajoute "il n’y a pas de juste, pas même un seul", pas même celui qui écrit ces lignes. La Bible dit "que tous se sont égarés et que comme des brebis errantes nous avons suivi notre propre chemin" (Esaïe 53). Mais ça, nous ne l’admettons pas volontiers, parce que nous nous comparons les uns aux autres et nous nous croyons volontiers plus blancs, plus justes, meilleurs que les autres. Si bien que le mépris hautain que certains affichent sur le plan racial, beaucoup l’affirment aussi sur le plan moral. Cependant, nous sommes d’un même sang, nous sommes tous du sang et de la race d’un Adam pécheur et déchu; et la preuve, c’est que nous mourrons tous comme lui, parce que la Bible dit que la mort c’est le résultat, le salaire du péché. Si nous sommes si mal renseignés sur nous-mêmes, c’est parce que nous sommes mal renseignés sur Dieu. Car, connaître Dieu, c’est se connaître soi-même. Reprenez le livre de Job, ce patriarche qui argumente avec Dieu pendant presque quarante chapitres et qui, arrivé au dernier, dit: "mon oreille avait entendu parler de toi mais maintenant mon œil t’a vu, c’est pourquoi je me condamne et je me repens sur la poussière et sur la cendre". En connaissant Dieu, il fait connaissance avec lui-même, il a horreur de lui-même.

Lorsque Dieu vint trouver le grand prophète Elie et passa devant lui dans un doux murmure et une douce brise, le prophète Elie s’enveloppa la tête d’un manteau et n’osa plus rien dire. Lorsque le juste prophète Esaïe vit le Seigneur dans son temple, il s’écria: "Malheur à moi, je suis un homme perdu car je suis un homme aux lèvres impures au milieu d’un peuple aux lèvres impures" . En découvrant la véritable nature de Dieu, il se découvre lui-même. Et même quand l’apôtre Pierre dans la tempête, sur le lac de Tibériade, va faire la rencontre avec Jésus marchant sur les eaux, il va lui dire au comble de la terreur: "Seigneur, éloigne-toi de moi car je suis un homme pécheur". C’est quand je comprends Dieu que je me comprends moi-même et que je mesure toutes mes insuffisances.

Son message

Après s’être fait connaître à nous et après nous avoir fait faire connaissance avec nous-mêmes, Dieu va maintenant nous faire connaître son message. Au verset 30 on lit: "Dieu sans tenir compte des temps d’ignorance, annonce maintenant à tous les hommes, en tous lieux, qu’ils aient à se repentir", c’est maintenant le message de Dieu. Il ordonne à tous les hommes qu’ils aient à se repentir. Il n’y a pas d’autres moyens. L’option ne nous est pas laissée et j’espère que jusqu’à mon dernier souffle ma prédication restera toujours axée sur la repentance. Il n’y a pas d’autre chemin pour atteindre le royaume de Dieu que celui de la repentance. L’homme doit reconnaître son péché, il doit le confesser, il doit l’abandonner. C’est la repentance à tous les niveaux, envers soi-même, envers son prochain et envers Dieu. La repentance est un des grands mot clés de la Bible et Jean-Baptiste, qui était le précurseur du Seigneur, a prêché d’abord le message de la repentance car c’est elle qui nous pousse dans les bras du Sauveur.

Jugement

La deuxième partie du message de Dieu après la repentance est au verset 31: "Parce que Dieu a fixé un jour où il jugera le monde entier selon la justice, par l’homme qu’il a désigné, ce dont il a donné à tous une preuve certaine en le ressuscitant des morts…". Il a fixé un jour où il va juger le monde. Il y a un mot qui est aussi omniprésent dans la Bible que la repentance c’est le mot jugement. Et c’est en vue de ce jugement que la Bible nous dit: "Prépare-toi à la rencontre avec ton Dieu" (Amos 4.12). Le jour est proche où toutes les choses cachées seront mises en lumière, où les choses les plus lointaines seront rappelées avec précision et où toutes les choses honteuses et secrètes de la vie des hommes seront exposées au grand jour. Pas un péché ne manquera à l’appel, les hommes auront beau se cacher dans les cavernes et les rochers des montagnes et crier "montagnes tombez sur nous et cachez-nous devant la face de celui qui est assis sur le trône et devant la colère de l’Agneau" (Apocalypse 6.15-17). Dieu amènera chaque inconverti à la barre de son jugement, et il nous en donne la preuve en poursuivant au verset 31: "Ce dont il a donné à tous une preuve certaine en le ressuscitant des morts". La résurrection de Jésus-Christ est aussi la garantie du jugement de Dieu.

Quel sera en ce jour-là le motif d’inculpation? Ce sera le rejet du salut de Dieu. On n’est pas perdu parce que l’on a été profane où parce que l’on a été vain où parce que l’on a volé ou parce que l’on a menti ou parce que l’on a commis l’adultère, non, ce n’est pas là la première cause de la perdition. La première et grande cause de la perdition des hommes, c’est le rejet du salut de Dieu. Dieu, dans son amour, nous offre son pardon, bien plus, il nous offre la puissance de vivre une autre vie, mais si l’homme rejette cette unique offre de salut, il est évident qu’il n’y a plus de salut pour lui.

Qui sera juge?

Et puis, par qui le jugement va-t-il se faire? Il est écrit: "Par l’homme qu’il a désigné". La Bible dit que "le Père a remis tout jugement entre les mains du Fils", c’est-à-dire Jésus-Christ, Jésus que vous avez peut-être jugé dans votre cœur et à qui vous avez répondu négativement comme ces hommes des évangiles: "Nous ne voulons pas que celui-ci règne sur nous". Jésus-Christ sera, au jour de la grande arrivée, l’arbitre unique de la qualification ou de l’élimination éternelles. Mais avant cette terrible journée, n’oublions pas que la Bible affirme que "Dieu n’a pas envoyé son fils dans le monde pour qu’il juge le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui". (Jean 3.17) Le grand plan de Dieu est un plan de salut et d’amour. Il ne devient perdition que pour ceux qui le rejettent obstinément. Voilà le message de Dieu. Faire connaissance avec un Dieu grand, un Dieu juste, un Dieu saint et un Dieu proche; faire connaissance avec soi-même comme étant de la race de Dieu mais pécheur et perdu, faire connaissance avec le message de Dieu et, par la foi, acquiescer à la repentance, le jugement et l’amour.

Les deux possibilités

Il y a maintenant deux attitudes possibles envers ce message.

Et ces deux attitudes, je les trouve dans les réactions de ceux qui ont écouté la prédication de l’apôtre Paul au verset 32: "Lorsqu’ils entendirent parler de résurrection des morts, les uns se moquèrent, et les autres dirent: Nous t’entendrons là-dessus une autre fois!". Deux attitudes possibles avons-nous dit, celle des moqueurs qui avec un sourire ironique, comme envers Paul, disent ou pensent en lisant ces lignes: Tu as usé ta salive et ta plume pour rien mon petit scribouillard, nous t’entendrons là-dessus une autre fois, le plus tard possible!". Mais devant Dieu souvent il n’y a pas, ou il n’y a plus, une autre fois. Pour Dieu le salut n’est jamais pour demain, c’est toujours aujourd’hui. "Aujourd’hui, si vous entendez sa voix n’endurcissez pas votre cœur" dit l’Ecriture par trois fois sur la même page (Epître aux Hébreux, chapitres 3 et 4). Mais chacun est libre de repousser le message de Dieu. Quelle est redoutable cette liberté, quand la portée de l’enjeu, ce n’est pas moins que l’éternité! Tous ces moqueurs du temps de Paul et de tous les temps, au jour fixé par Dieu, seront confrontés au choix qu’ils auront fait.

Attachez vos ceintures!

Mais je veux terminer sur une note heureuse: "Paul se retira du milieu d’eux. Quelques-uns néanmoins s’attachèrent à lui et crurent, Denys l’aréopagite, une femme nommée Damaris, et d’autres avec eu". Deux noms sont même cités, le directeur de l’Aréopage et une femme nommé Damaris et ainsi que quelques autres. Ils crurent et ils s ‘attachèrent; qu’est ce que ça veut dire?

Ils crurent, c’est-à-dire qu‘ils firent confiance. Ils y engagèrent leur vie, ils ont dit "oui" au Seigneur. Ce n’était pas une foi lointaine, détachée, impersonnelle.

Ils s’attachèrent. Laissez-moi vous l’expliquer et je terminerai là. Il m’est arrivé plusieurs fois de prendre l’avion. Sur les lignes intérieures, le voyage est rapide et confortable et, en vue de l’atterrissage, une petite lumière rouge "no smoking" s’allume et l’on entend la voix de l’hôtesse qui dit: "Eteignez vos cigarettes et attachez vos ceintures". Il se fait un grand silence, les conversations s’arrêtent, les journaux se ferment, les cigarettes s’éteignent et l’on entend les clics des ceintures qui se bouclent. Pourquoi? Parce que l’avion va connaître un moment critique. C’est le moment où il va prendre contact avec le sol. Et, pour se préparer à ce contact toujours dangereux, il faut s’attacher au siège, il faut faire corps avec le siège. Mes amis, il y a dans la vie un moment plus critique que tout les autres ensemble, c’est le moment où les hommes vont prendre contact avec Dieu. Et pour être dans de bonnes conditions pour le contact avec ce Dieu si grand et si saint, il faut aussi s’attacher, mais s’attacher à qui? S’attacher à celui qui a pris le choc pour nous à la Croix du calvaire. Dans toute l’histoire des hommes et dans tout l’univers de Dieu, il n’y a jamais eu un choc comme celui de la Croix. Là, toute la colère de Dieu contre le péché a frappé Jésus-Christ de plein fouet "parce qu’il portait nos péchés en son corps sur la Croix" et il est descendu dans la perdition à notre place. Il a pris le choc pour nous, et pour être bien sûrs de ne plus le prendre, la seule chose à faire, c’est de nous attacher à lui, c’est de faire corps avec lui. Alors, nous sommes certains que nous ne prendrons pas le choc du jugement parce que la Bible dit: "Il n’y a plus aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ" (Romains 8.1), c’est-à-dire pour ceux qui se sont attachés à Jésus-Christ. Il a pris le choc de la condamnation à la place de tous ceux qui s’attachent à lui. Alors, qu’allez-vous faire maintenant? Eux ont cru d’abord, ils ont ajouté foi à l’offre du salut, et ils se sont attachés au Seigneur et à ceux qui, de la part de ce même Seigneur, leur annonçaient le salut. A vous de répondre à l’appel.

En lisant ce traité, où que vous soyez, au bureau, pendant la pause repas, dans le train, dans votre voiture, sur une place de parking, le soir à la maison, ou à 10.000 mètres d’altitude dans le confort d’un avion moderne, vous pouvez aussi, en cet instant, vous tourner vers le Seigneur et vous donner à lui. Tandis que vous lisez ces dernières lignes, recueillez-vous et, dans une prière intérieure, dites-lui les quelques phrases qui suivent si elles peuvent vous aider :

"Seigneur Dieu, tu as parlé à mon cœur plus d’une fois au cours de cette lecture. C’est comme si j’avais entendu ta voix et je veux m’y plier. Je me repens de mes péchés et de tout le mal que j’ai fait. Je te demande pardon d’avoir fait de toi un si petit dieu à la mesure de mes pensées humaines ; je crois que Jésus-Christ ton Fils unique a pris sur lui le choc de mes péchés dans sa mort sur la Croix. Je crois qu’il est vivant, qu’il reviendra, je m’attache à lui sans retour, et je ferai route avec ceux qui m’ont montré le vrai chemin du salut".

Merci Seigneur!

Les dieux d’hier et d’aujourd’hui (Mars, Mercure, Bacchus, Vénus, Morphée)