Il est plus tard que vous ne le pensez

Je vous propose d’extraire un texte de l’Ancien Testament, qui est la première partie de la Bible, dans le livre du prophète Osée, au chapitre 10, et au verset 12, cette parole : " Il est temps de chercher l’Eternel ".

Tout, dans ce monde, semble être marqué du sceau de la recherche. Depuis la recherche du philtre de la longue vie, de la pierre philosophale des alchimistes du Moyen Age, et la recherche du bonheur, en passant par la recherche de la fortune, de la popularité, du désir de paraître et, dans d’autres domaines, la recherche du pétrole, la recherche des découvertes scientifiques, et même la découverte de la lune et des planètes de notre système solaire. Mais quelque passionnants que puissent être les récits de chercheurs d’or du Klondike ou bien les recherches des hommes de science, de leurs armes bactériologiques et de leurs fusées spatiales, quelque légitime que puisse nous paraître la recherche de nos satisfactions personnelles, la recherche la plus importante du monde reste, sans contredit, la recherche de l’Eternel, parce que la Bible dit : : " Il est temps de chercher l’Eternel "

Je veux vous dire à quelle occasion ces paroles ont été prononcées.

Le peuple d’Israël, nous le savons, était le peuple de Dieu. Dieu l’avait choisi, non pas pour le plaisir de le choisir, mais afin qu’il devînt le témoin de Dieu auprès des autres nations du monde. Quand Dieu donne le salut à quelqu’un, ce n’est pas pour qu’il en jouisse égoïstement, mais c’est avec le but de le faire connaître à d’autres. Mais Israël s’est égaré à son tour loin des commandements de Dieu, loin de la loi des Dix Commandements, dont un résumé pourrait être cette fameuse parole d’un prophète qui disait : " Ô homme, qu’est ce que l’Eternel attend de toi ? sinon que tu pratiques la justice, que tu aimes la miséricorde et que tu marches humblement avec ton Dieu "

 Mais Israël s’était graduellement laissé aller à l’idolâtrie des nations d’alentour. Les incessants rappels des prophètes ne les rendaient que plus endurcis.

C’est alors que Dieu se choisit un homme d’un caractère doux et paisible du nom d’Osée.

C’était un homme pieux, dont la femme avait quitté le foyer conjugal pour s’adonner à l’amour libre. Elle était descendue jusqu’à la prostitution. Elle descendit si bas, qu’un jour elle fut vendue comme esclave sur un marché public. C’est là, qu’avec amour, son mari la racheta.

Dieu se sert de cet homme et de ses sentiments pour exprimer ses sentiments à Lui envers Son peuple. Dieu a appelé Osée et lui a dit: Osée, je veux que tu ailles dire à mon peuple les sentiments de répulsion que m’inspirent leurs péchés. Osée, je veux que tu ailles leur dire que leurs péchés sont pour moi ce que les prostitutions de ta femme ont été pour toi. Osée, va leur dire de ma part qu’ils se sont tous égarés, mais que je les aime, et que je les cherche. Osée, avant que le jugement ne tombe, va leur dire de ma part : : " Il est temps de chercher l’Eternel. "

Vingt-cinq siècles au moins ont passé depuis ces paroles mémorables. Et je crois que si l’on devait chercher, dans la Bible, des paroles pour notre vingtième siècle, on n’en trouverait pas de meilleures que celles-là. Car s’il est un message qui s’adapte au temps que nous vivons, c’est bien celui-là : : " Il est temps de chercher l’Eternel ". Il est temps, parce que nous vivons une époque qui voit se réaliser toutes les prophéties concernant la fin du temps de la grâce.

Quelle est la signification de ces signes dans le ciel, de ces engins mystérieux qui sillonnent notre firmament et auxquels on n’a pas donné de nom sinon un sigle : OVNI? Quelle est la signification de ces remous mondiaux, de ces catastrophes sans précédent, de ce climat de violence et de corruption dans lequel nous vivons ? Quelle est la signification de ces montées et ces chutes de régimes, de ces révolutions, de cet état de guerre permanent ? Qu’est ce que cela veut dire ?

Eh! bien, nous en avons l’explication dans les paroles mêmes du Seigneur Jésus-Christ. Le Seigneur parlant dans l’Evangile de Luc au chapitre 21, nous a parlé de la fin des temps. Et voici comment il s’exprime : " Quand vous entendrez parler de guerres et de soulèvements, ne soyez pas effrayés, car il faut que ces choses arrivent premièrement ; et ce ne sera pas sitôt la fin. Une nation s’élèvera contre une nation, un royaume contre un royaume. Il y aura de grands tremblements de terre, et en divers lieux, des pestes et des famines ; il y aura des phénomènes terribles et des grands signes dans le ciel ".

Et au verset 25 du même chapitre 9 : " Il y aura des signes dans le soleil, dans la lune, dans les étoiles, et sur la terre. Il y aura de l’angoisse chez les nations qui ne sauront que faire au bruit de la mer et des flots. Les hommes rendant l’âme de terreur, dans l’attente de ce qui surviendra pour la terre car les puissances des cieux seront ébranlées. "

Quand nous lisons ces paroles et que nous les comparons aux évènements de notre début de millénaire, nous comprenons que nous sommes, sinon au cœur de ces prophéties, tout au moins au bord. Il est temps, il est temps de chercher l’Eternel, car, comme il y avait des nuages noirs à l’horizon d’Israël quand ces paroles ont été prononcées, il y a des nuages encore plus sombres à l’horizon de notre monde.

Aujourd’hui, il est encore possible de trouver l’Eternel ; mais la Bible nous dit que la nuit vient où personne ne pourra le trouver. La Bible dit qu’un jour, les hommes iront ici et là pour trouver la Parole de Dieu mais ils ne la trouveront pas. La Bible va jusqu’à dire que les hommes essaieront de trouver la mort et ne la trouveront pas. Cela veut dire qu’un jour il sera trop tard.

Souvenez-vous qu’au temps de Noé, les hommes avaient rempli la terre de violence comme aujourd’hui. Les pensées de leurs cœurs étaient tournées continuellement vers le mal. Ils buvaient, ils mangeaient, ils se mariaient ; ils plantaient, ils bâtissaient, ils jouissaient. Ils faisaient ripaille et Noé leur tonnait dans les oreilles que la patience de Dieu aurait une limite. Il a dû leur dire cette parole fameuse : " Il est temps de chercher l’Eternel " mais ils ont fait la sourde oreille jusqu’au jour où la porte de l’arche fut fermée. Dieu lui-même avait fermé la porte de la grâce. Et quand ils ont vu le ciel s’obscurcir, ils ont compris qu’ils auraient dû chercher l’Eternel. Sans doute en foule sont-ils venus tambouriner contre les parois de l’arche, mais il était trop tard pour chercher un salut qu’ils ne pouvaient plus trouver.

Aux jours de Sodome et Gomorrhe, les hommes atteints de perversion sexuelle étaient enfoncés dans la boue du péché. Dans ces deux villes, il n’y avait qu’un juste, le juste Lot qui leur disait aussi qu’il était temps de chercher l’Eternel. Il est allé frapper de maison en maison pour les avertir. La Bible nous dit qu’ils crurent qu’il plaisantait ; ils l’ont pris pour un plaisantin. Ils n’ont pas voulu chercher l’Eternel et, quand le ciel est devenu incandescent, ils ont compris qu’il était trop tard et ils sont morts dans un embrasement de feu.

Plus tard, dans le livre des Actes, à Césarée, le gouverneur romain Félix, accompagné d’une femme d’une merveilleuse beauté appelée Drusille, avec laquelle il vivait illégalement, a entendu l’Apôtre Paul qui leur prêchait sur la justice, la tempérance et le jugement ; effrayés par les paroles de Paul, ils ont dit : " Paul, nous t’entendrons une autre fois. " Mais il était tellement temps pour cette femme de se repentir et de chercher le salut, que ce fut sa dernière occasion. Elle s’en alla à Pompéi, cette ville de luxure et de plaisir, jusqu'au jour où les grondements souterrains secouèrent la ville et le Vésuve cracha sa lave incandescente. L’Encyclopédie Larousse nous dit que Drusille périt dans l’éruption du Vésuve.

L’Evangile nous rapporte l’histoire d’un homme très semblable à nous, celle du riche insensé. Cette année-là ,ses champs avaient rapporté en surabondance. Ne sachant plus qu’en faire, il se dit :"Je sais ce que je vais faire, j’abattrai mes vieux hangars, j’en construirai de plus grands pour y serrer ma récolte et je dirai à mon âme : Mon âme, (il savait au moins qu’il avait une âme), mon âme, tu as des biens en réserve pour plusieurs années, repose-toi, mange, bois, réjouis-toi. " Le malheureux ! Il avait abondance de biens, mais il ne savait pas qu’il n’avait pas abondance de temps. Et cette nuit-là, il a entendu une voix à son oreille; une voix qui n’était autre que la voix de Dieu et qui lui a dit : " Insensé ! cette nuit même ton âme te sera redemandée ".

S’il était temps alors, que dire aujourd’hui où la vie est devenue si incertaine ? Où l’on ne peut plus sortir dans la rue sans risquer de perdre sa vie, où la mort est là qui vous guette à chaque instant, dans un bâtiment qui s’effondre, dans un tremblement de terre, dans le bang d’un avion supersonique, ou dans la crise cardiaque ?

Je n’oublierai jamais cet ami Anglais qui m’a raconté un souvenir de jeunesse. Il avait 17 ans, il était tout jeune converti et plein d’élan pour le Seigneur qu’il aimait. Chaque soir, devant chez lui, un vieillard de quelque 80 ans, revenait de la campagne portant une botte de paille. Un jour il l’a arrêté et lui a dit : " Monsieur, avez-vous déjà pensé que c’est peut-être la dernière botte que vous portez ? "

L’homme a déchargé sa botte, il a épongé son front et lui a dit : " Au fait, je n’y avais jamais pensé. " Et le jeune homme enchaînant lui a dit, : : " Il est temps de chercher l’Eternel "

Le vieil homme partit d’un immense éclat de rire. Il n’avait que faire de ces sornettes. Il reprit sa botte et s’en alla. Quelle ne fut pas la stupéfaction de notre jeune ami d’apprendre, le lendemain matin, que l’homme qu’il avait averti était mort cette nuit-là ! Il était passé dans l’éternité. Il était temps pour lui de chercher l’Eternel.

Malgré les déclarations de la Parole de Dieu, d’autres disent au contraire qu’ils n’ont pas de temps à consacrer à ces choses. " Je n’ai pas le temps disait un homme d’affaires, à quelqu’un qui voulait lui parler du salut de son âme ".

" Je n’ai pas le temps pour ces choses-là, répondit un jeune homme pressé de s’assurer une bonne place dans un stade de football. "

" Je n’ai pas le temps, répondait une ménagère à l’air fatigué, à quelqu’un qui voulait l’inviter à venir à une soirée d’évangélisation.

Ainsi, on a du temps pour les affaires, mais on n’a pas de temps pour la plus grande affaire du monde, le salut de son âme.

On a du temps pour courir après un gain momentané, mais on n’a pas le temps de s’assurer des richesses éternelles.

On a du temps pour le sport, pour les plaisirs, mais on n’a pas de temps pour des plaisirs qui durent à toujours.

On a le temps pour faire les choses nécessaires, mais pour la chose la plus nécessaire du monde, on n’a pas le temps !

Et pourtant mes amis, personne ne pourra jamais dire au jour du jugement : " Seigneur, je n’ai pas eu le temps ! "

Car il y a un jour du jugement qui s’approche, que nous le croyions ou pas.

C’est Dieu qui décide, ce n’est pas nous ! Dieu a dit : " Il est réservé aux hommes de mourir une fois après quoi vient le jugement " et en ce jour-là personne ne pourra dire : " Je n’ai pas eu le temps ! "

Prenons le cas d’un homme qui travaillerait 9 heures par jour, qui prendrait neuf heures de sommeil, et qui aurait encore trois heures d’occupations supplémentaires, cela lui laisserait trois heures de temps libre par jour. Admettons que cet homme ne prendrait jamais un dimanche, ni un jour de fête, ni un jour de congé ; qu’il travaillerait donc à ce rythme-là 365 jours par an, cet homme aurait encore 63000 minutes de temps libre par an. Et si cet homme vit pendant 50 ans, il aurait 3 150 000 minutes de temps libre. Si cet homme a la faculté de réfléchir, une fois toutes les trois minutes, cela veut dire qu’il aurait eu l’occasion de penser au salut de son âme, plus d’un million de fois. Et comme il faut moins de trois minutes pour être sauvé, (parce que le salut ce n’est pas une question de temps, c’est une question de cœur, c’est une question de désir), jamais un homme ne pourra dire " Seigneur, je n’ai pas eu le temps ! "

Dieu, connaissant nos circonstances, nous dit : " Il est temps de chercher l’Eternel ",

Pourquoi faut-il chercher l’Eternel ? Parce que la Bible dit " le temps est court "

Parce que le livre des Actes des Apôtres nous rapporte cette prédication magistrale de l’ Apôtre Paul à l’Aréopage d’Athènes : Dieu passant par-dessus les temps d’ignorance, ordonne maintenant à tous les hommes qu’ils aient à se repentir parce qu’il a fixé un jour dans lequel il va juger le monde selon sa justice, par l’homme qu'il a désigné, ce dont il a donné à tous une preuve certaine en le ressuscitant des morts.

Parce que la Bible dit encore : " Ne te vante pas du lendemain, car tu ne sais pas ce qu’un jour peut enfanter. Ne pas chercher l‘Eternel , c’est entamer avec Dieu un match poursuite, dans lequel Dieu est le poursuivant, et nous les poursuivis. C’est éprouver les sentiments d’un coureur qui, dans un match poursuite, sent dans son sillage un concurrent plus fort que lui, qui va le rattraper et qui sent presque le souffle de l’autre lui caresser la nuque.

Ne pas rechercher l’Eternel, c’est se mettre dans la position du coupable poursuivi par la justice, que son délit a mise en branle, et qui sent le réseau des polices internationales se serrer autour de lui.

Vous allez me dire : " Mais enfin, quel langage que le vôtre ? !. Qu’avons nous fait pour être ainsi poursuivis par Dieu ? "

Ce que nous avons fait ? Nous avons péché. Et nous l’avons tous fait. " Tous ont péché, dit l’Ecriture, et sont privés de la gloire de Dieu. "

Mais vous allez peut-être me rétorquer : " Mais vous-même, n’avez-vous jamais péché ? "

- N’avez-vous jamais violé la loi de Dieu ?

- Si 

- Alors vous êtes coupable, vous aussi ?

- Oui

- Vous avez mérité l’enfer aussi ?

- Oui, mille fois 

Mais alors me direz-vous: " Comment osez-vous écrire ces lignes et pointer l’index dans notre direction ? "

Mes chers amis, je n’accuse personne. Il est vrai que j’ai péché. Il est vrai que j’ai violé la loi de Dieu et je dirai même, avec l’Apôtre Paul ; " C’est une parole certaine et digne d’être reçue que Jésus Christ est venu dans ce monde pour sauver des pécheurs dont je suis le premier ". Et je m’estime être le premier " ex æquo " avec lui. Et plus d’un homme aujourd’hui pourrait m’accuser d’avoir autrefois commis le péché avec ou contre lui ou peut-être même de l’avoir incité d’une façon ou d’une autre à commettre le péché.

Mais, voyez-vous, un élément est intervenu en ma faveur. Il est écrit dans la Bible : " Au temps marqué, Christ est mort pour nous. "

C’est à dire que, il y a bien des années, j’entamais encore avec Dieu ce match poursuite. J’avais peur de la mort, j’avais peur du jugement. Oh ! bien sûr, je ne le montrais pas. J’aimais jouer les caïds, je faisais semblant de rouler les mécaniques.

Mais tout seul dans mon lit, la nuit, lorsque l’éternité s’approchait de moi, j’étais bien obligé de penser à la mort, c’était la panique intérieure qui me gagnait parce que je savais que je n’étais pas prêt à rencontrer Dieu. Et, alors que le jugement de Dieu allait m’atteindre, quelqu’un qui n’était autre que le Fils de Dieu, s’est en quelque sorte interposé entre moi et le juste jugement de Dieu. Et comme il s’est interposé, c’est Lui qui a pris le coup.

Voyez-vous, quand il était là, pendu sur la croix, il s’est écrié : " Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as -tu abandonné ? " 

Savez-vous pourquoi il a crié cela ? C’est parce que mon jugement l’avait atteint, lui.

C’est l’agonie de l’enfer qu’il souffrait à ma place. Les péchés qui devaient me séparer de Dieu, l’ont séparé de lui. Il a été séparé de Dieu, pour que moi je ne le sois jamais.

La Bible dit que Jésus Christ a goûté la mort pour tous et que le jugement de Dieu étant tombé sur Jésus Christ, ne tombera plus sur moi.

Lorsqu’il y a bien des années de cela, je suis monté dans ma chambre en cette soirée de juin et que là, j’ai versé devant Dieu mes premières larmes de repentance, que je lui ai confessé ma misère, qu’entre ses mains j’ai abandonné mon ancienne vie, que je Lui ai confié le salut de mon âme, que je l’ai accepté comme mon Sauveur personnel, Dieu par sa Parole, m’a dit en : Romains 8 verset 1 : " Il n’y a dès maintenant plus aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus Christ ".

Qu’est ce que ça veut dire ?

Ça veut dire que Dieu ne me poursuivra plus jamais pour des péchés que Jésus Christ a portés, expiés, et payés à ma place sur la croix du Calvaire.

Encore une question : Quand faut-il chercher l’Eternel ?

Dans l’Epître aux Hébreux, trois fois sur deux pages, il est écrit : " Aujourd’hui si vous entendez sa voix, n’endurcissez pas votre cœur. "

Dans la deuxième Epître aux Corinthiens, au chapitre 6, le langage est plus précis. Il est dit : " Maintenant, c’est le temps favorable ; maintenant c’est le jour du salut ". Maintenant. 

Il y a bien des années de cela, j’étais dans une maison qui surplombait une vallée où il y avait des carrières en exploitation. J’étais dans un bureau situé à l’étage et j’y travaillais pendant le jour. Il y avait une paire de jumelles sur la table et parfois je les empoignais et je regardais les ouvriers carriers au travail. Ils enfonçaient dans la paroi rocheuse de longues vrilles et ils bourraient les trous de dynamite. Presque chaque soir, vers les cinq heures, on entendait le son du cor. J’empoignais de nouveau les jumelles, et je regardais. C’était intéressant. Les ouvriers, dès le son du cor, détalaient tous comme des lièvres. Ils ne marchaient pas, ils couraient parce que le son du cor les avertissait qu’il était temps de chercher un abri. Bien leur en prenait de courir. Car quelques instants plus tard des déflagrations secouaient la vallée tout entière et des tonnes de rochers s’abattaient là où ils avaient marché l’instant d’avant.

Supposons que, après que l’on eût entendu le son du cor, j’aie vu un homme marcher paisiblement au bord de la paroi, quelle aurait été ma conclusion ?

Je me serais dit : Ou bien cet homme est sourd, ou c’est un insensé bravache, ou c’est un candidat au suicide ! De deux choses l’une, ou il cherchera un abri, ou il mourra !

Mes amis, c’est là l’alternative devant laquelle nous nous trouvons. Le son du cor a retenti. Nous vivons dans un monde qui est mûr pour le jugement. Le monde dans lequel nous vivons est miné par le péché. Et d’un moment à l’autre, il peut sauter.

Cette trompette de Dieu qu’est la Bible dit : : " Il est temps de chercher l’Eternel ".

Mais où le trouver demandera quelqu’un ? Il n’est ni introuvable, ni inaccessible. C’est à la croix du Calvaire qu’on le trouve. C’est là que Dieu, devenu homme en Jésus-Christ, nous a rencontrés. Il a fait la moitié du chemin, pour ne pas dire la totalité du chemin. Il est venu nous rencontrer, si bien que la croix du Calvaire, c’est le point de rencontre.

Jésus, d’une main, pourrions -nous dire, tient la main de Dieu, et l’autre, il nous la tend. Il nous reste à saisir cette main dans les conditions requises par la Parole, c’est -à -dire dans des sentiments de repentance et de foi.

Dieu a fait une promesse qu’il ne révoquera jamais: " Je me laisserai trouver par vous si vous me cherchez de tout votre cœur. "

Aussi à l’instant même, maintenant, tandis que vous lisez ces lignes, vous pouvez rencontrer le Seigneur. Celui qui vient au Seigneur trouvera le pardon et la vie éternelle . Celui qui croit que c’est son temps à lui de rencontrer le Seigneur, qui s’approche de la croix du Calvaire par la pensée, et qui dit : " Seigneur, je suis d’accord, aujourd’hui je me donne à Toi, aujourd’hui je me repens, aujourd’hui je veux cette vie éternelle, aujourd’hui je veux devenir un nouvel homme, une nouvelle femme, afin de pouvoir vivre une autre vie ", que cette personne-là soit sûre qu’ elle trouvera le pardon et la vie !

Vous me dites : " Comment le saurai-je ? "

Vous le saurez parce que Dieu le dit.

Vous allez me dire encore : Je n’entends pas de voix ! "

Bien sûr. Mais Dieu parle par sa Bible qui est sa parole. La Bible c’est la Lettre d’Amour de Dieu.

Si le facteur venait déposer, dans ma boite aux lettres, une lettre adressée à mon nom écrite de la main de Dieu, me disant : " par ta foi en Christ, tu es pardonné, tu es sauvé ", je n’aurais pas plus d’assurance qu’aujourd’hui. Parce que la Lettre de Dieu me le dit, là dans la Bible, et c’est en elle que je trouve ces assurances.

Je n’éprouve pas des sentiments violents, je n'éprouve pas des émotions fortes. Ce qui sauve, ce n’est pas l’intensité émotive, c’est simplement la foi en la Parole de Dieu.

Dieu l’a dit., Eh! bien, je le crois.

C’est là le plus grand honneur que vous puissiez faire à Dieu ; c’est de croire ce qu’il dit. Non pas croire qu’il y a un Dieu. La Bible dit que les démons croient qu’il y a un Dieu et ils en tremblent. Ils ne sont pas sauvés pour autant. Mais ce que les démons ne croient pas, c’est ce que Dieu dit. Les démons ne croient pas la Parole de Dieu.

Ce que nous devons faire c’est la croire. Quand Dieu nous dit que nous sommes pécheurs, il faut dire : " Seigneur, j’acquiesce "

Quand Dieu nous condamne, il faut dire : " Seigneur, j’accepte ta condamnation sur mon genre de vie "

Quand Dieu nous dit : " Je t’aime ", il n’y a qu’à dire : " Seigneur, je le crois ! "

Quand Dieu dit ; " J’ai donné mon Fils ", il n’y a qu’à dire : " Seigneur, je Le reçois comme mon Maître et comme mon Sauveur " . C’est alors que le miracle s’accomplit: de la même manière que les ondes qu’on ne voit pas pénètrent dans un transistor — et quand on appuie sur la touche de contact, ça parle, ça chante ! — le Saint Esprit de Dieu qu’on ne peut voir entrera dans votre cœur, en prendra possession et, selon ce qu’en dit l’épître aux Romains au chapitre cinq verset cinq : " L’amour de Dieu sera répandu dans nos cœurs par le Saint-Esprit ". Plus loin dans la même épître ( 8.16) on découvre que " L’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu ".

Dieu est présent, à côté de vous, aussi sûrement , mille fois plus sûrement que les ondes sont ici. Vous ne le voyez pas, comme vous ne voyez pas les ondes. Mais il n’attend qu’un contact, qu’une ouverture de foi de votre part pour faire un bond dans votre cœur. Et il y sera par la foi.

Et il ne se passera pas 48 heures que votre vie ne soit changée, qu’il n’y ait un bouleversement , une énergie nouvelle qui prenne possession de vous et qui change votre façon de penser, votre façon de regarder, jusqu’à votre façon de vous habiller et votre façon de parler.

Quand le Seigneur pénètre dans une vie, rien ne peut plus rester pareil. Tout change. Ça, c’est la puissance de Dieu. La voulez- vous ? Elle est à votre disposition à cet instant, moyennant une repentance sincère, la confession et l’abandon des péchés que vous connaissez et la foi en Jésus Christ. A vous de la recevoir maintenant en Le recevant, Lui.