NI DIEU NI MAITRE

On pourrait dire de Jésus-Christ qu’il est : Un homme à la hauteur de ses prétentions. Il affirme choses extraordinaires. Il dira par exemple : " Celui qui m’a vu, a vu le Père " (Jean 14, 9). Il a dit " Je suis la vérité. Je suis la vie. Je suis le chemin " (Jean 14, 6). Il affirme encore " Sans moi, vous ne pouvez rien faire ". (Jean 15, 4). Ce sera le sujet de notre réflexion.

" Sans moi, vous ne pouvez rien faire ", affirmation percutante du Seigneur ! Certains diront : Affirmation gratuite ! Beaucoup, au contraire, a été fait et continue à se faire dans notre monde sans Jésus-Christ. Si même notre civilisation occidentale a pour label d’origine le christianisme, on ne peut pas dire que le grand monde moderne dans lequel nous vivons s’est fait avec l’aide de Jésus-Christ. Certes, il a dit " Sans moi, vous ne pouvez rien faire " et pourtant ! Si les cathédrales du Moyen Age ont été construites dans un esprit de ferveur religieuse, nos autoroutes, nos gratte-ciel, notre société industrielle, la conquête de la lune et l’élévation du niveau de vie … tout cela n’est pas dû à des gens qui ont imploré le ciel. Encore que James B. Irwing, un des astronomes américains qui ont été autour de la lune, est devenu un authentique chrétien. Il a même quitté une carrière spatiale pour se faire évangéliste et parcourir le monde avec cette autre phrase percutante : " Le plus grand moment de l’histoire n’est pas quand l’homme a mis les pieds sur la lune, mais quand Dieu a mis les pieds sur la Terre ".

Jésus a donc dit " Sans moi, vous ne pouvez rien faire ", mais il y a beaucoup de commerçants qui font leurs affaires sans Jésus-Christ, et leur faillite aussi. Beaucoup de monde se passe de lui pour s’enrichir. Leur fortune n’a été précédée d’aucune prière et n’a été suivie d’aucune action de grâce.

Le roi de Babylone, Nebucadnetsar, le maître du plus grand empire du monde à l’époque, pouvait se glorifier lui-même de ce qu’il avait fait tout cela sans l’aide de Dieu . Il dira, en Daniel 4, 30 " N’est-ce pas ici Babylone la grande, que j’ai bâtie pour être la maison de mon royaume, par la puissance de ma force et pour la gloire de ma magnificence ?’ Et il n’exagérait pas. Chaque brique de Babylone portait le sceau du roi. Ce n’est pas non plus avec le secours du ciel que le riche insensé de l’Evangile, ou bien les Onassis, les puissants émirs arabes, les fabuleux maharajahs de l’Inde, ont bâti leur fortune colossale. Ils ont fait tout cela sans Jésus-Christ.

La liste des triomphes humains peut s’allonger, depuis le roi de la pédale, l’empereur du ring, la vedette des studios, le chevalier de l’industrie, jusqu’au dictateur sanguinaire. Tous ces gens sont arrivés où ils sont par la seule force des poignets, c’est-à-dire sans Jésus-Christ. Autrefois, Cyrano de Bergerac était mon maître à penser et je disais avec lui:


" Chercher un protecteur puissant, prendre un patron
Et comme un lierre obscur qui circonvient un tronc
Et s’en faire un tuteur en lui léchant l’écorce,
Grimper par ruse au lieu de s’élever par force ?…..
Avoir un ventre usé par la marche ? Une peau
Qui plus vite à l’endroit des genoux devient sale ?
Exécuter des tours de souplesse dorsale ?……
Non merci ! non merci ! non merci ! Mais…chanter,
Rêver, passer, être seul, être libre,
Avoir l’œil qui regarde bien, la voix qui vibre…..
Puis, s’il advient d’un peu triompher par hasard,
Ne pas être obligé d’en rien rendre à César,
Vis-à-vis de soi-même en garder le mérite,
Bref, dédaignant d’être le lierre parasite,
Lors même qu’on n’est pas le chêne ou le tilleul,
Ne pas monter bien haut, peut-être, mais tout seul !
 ".

C’est ce qui s’appelle monter à la force des poignets. Et tout cela, sans Jésus Christ bien sûr. Tout beau, tout beau, Cyrano, mais moi je ne suis pas si sûr que ces triomphes humains résisteront à l’épreuve du temps. Dans cent ans peut-être, ceux qui nous suivent feront notre procès et nous risquons très fort de nous trouver au banc des accusés. Nos arrières petits-enfants seront peut-être nos juges lucides et impitoyables quand ils analyseront comment nous vivons aujourd’hui sans Jésus-Christ. N’oublions pas les plus grandes civilisations qui ont conquis le monde, et Babylone en particulier! Quand on étudie leur histoire, et l’Histoire tout court, et qu’on voit les ruines de ces empires, on comprend mieux la Bible qui dit que sans Dieu, les nations ont travaillé pour le néant (Jérémie 51, 58). A quoi a bien pu servir le troisième Reich par exemple? C’est une question qu’il était très dangereux de poser en 1933, et en 39, et même en 44. Mais en 45, ce grand Reich, bâti pour mille ans, sans Dieu, s’est écroulé maudit, haï par des millions de personnes, ses responsables jugés à Nuremberg et reconnus coupables devant la conscience universelle. Tout cela sans Jésus-Christ, bien-sûr.

Notre société de bien-être n’a pas pensé prendre l’avis ni le secours du ciel. Mais si j’en crois ce que nous disent nos savants, il va bientôt falloir crier " au secours ! ". Où allons nous ? Vers le chaos ! Beaucoup de voix nous disent que nous avons déjà atteint le point de non retour. Nous savons tous qu’il y a une certaine idée, la nôtre, de la croissance économique qui n’est pas viable. Dans un siècle au plus tard, les immenses réserves de pétrole, de gaz et d’énergie seront épuisées. Quand nous aurons dilapidé notre patrimoine et pollué la planète, il ne nous restera plus alors, comme le fils prodigue, que d’aller aux cochons … ou alors de retourner à Dieu.

Un autre exemple des choses que nous faisons sans Jésus-Christ. Nous crions bien haut les bienfaits de l’automobile. J’en ai une, je le précise. Nous ne sommes pas loin de lui donner une sorte d’encens religieux. Elle évoque un vocabulaire particulier. Automobile = émancipation, évasion, liberté, indépendance, mobilité, facilité. J’admets tout cela. Mais, dans notre seul monde occidental, cent mille personnes par an descendent dans une tombe trop tôt creusée. Entre 8.000 et 10.000 en France tous les ans ! Quel holocauste à ce Moloch de nos temps modernes ! Dites-moi : est-ce que les générations futures ne diront pas de nous que nous étions des fous et des barbares ? Ce prix que nous payons sans sourciller dans notre Occident : 100.000 personnes par an ! Deux millions de personnes, sans compter les blessés, en vingt ans ! Cette époque n’apparaît-elle pas comme l’une des plus grandes monstruosités de l’Histoire ? Ce prix, nous le payons sans nous plaindre, bon gré, mal gré. Cette civilisation de progrès ne sera-t-elle pas taxée comme la plus rétrograde de tous les temps ?

Nous croyons être sur le bon chemin. Mais le Seigneur nous dit " Sans moi, vous ne pouvez rien faire ". On ne peut pas, non, pas rendre la vraie justice, sans Jésus-Christ. Que peut-on espérer là où il n’y a plus la crainte de Dieu ? Alexandre Soljenitsyne nous l’a dit : L’Union Soviétique à elle toute seule est responsable de quatre-vingt millions de morts pour une idéologie sans Jésus-Christ. La Chine ! je n’ose pas penser à ce qui s’y est passé sans Jésus-Christ. Quand la crainte de Dieu disparaît, quelle raison raisonnable peut-on avoir pour croire au bienfait du civisme dans le pays où je vis, dans ma localité, dans mon entourage ? Si j’en tire un profit, pourquoi polluer, enlaidir, détruire serait-il incivique ? Sans Jésus-Christ toujours. L’apôtre Paul justifiait sa conduite en ces termes : " Ayant en Dieu cette espérance qu’il y aura une résurrection des justes et des injustes … c’est pourquoi je m’efforce d’avoir constamment une conscience sans reproche devant Dieu et devant les hommes " (Actes 24, 15). Mais, si vous écartez Dieu de la scène, pourquoi ne pas prendre un plaisir dérobé avec la fille ou la femme du prochain ? Si je ne crois pas en Jésus-Christ, d’où l’homme tient-il sa dignité ? Pourquoi tuer serait-il un crime ? Vous ne jugez pas un chat parce qu’il croque une souris ! Le tout est de savoir d’où je tiens mon code moral. Si ce n’est pas de Dieu, ma vie, votre vie n’a pas plus de valeur que celle d’une souris, d’une mouche qu’on écrase sur une vitre ou d’une génisse qu’on conduit à l’abattoir. Ne l’oublions pas, c’est Lui, c’est Jésus qui donne un sens et une valeur à la vie. Par Jésus-Christ, je sais d’où je viens et où je vais. Je viens de Dieu et je vais vers Dieu. Mais sans Jésus-Christ, je ne viens de rien, je ne vais vers rien et je ne suis rien. La philosophie qui en découle est tout simplement que les gangsters, les braqueurs, les profiteurs, les jouisseurs ont raison quand ils disent " Mangeons et buvons car demain nous mourrons ! " Alors moi j’inverse la proposition : sans Jésus-Christ on peut tout faire. Qu’est-ce qui va déterminer ce qui est juste et bon de ce qu’il ne l’est pas ? Si je ne tiens pas ma conscience de Dieu, si je ne tiens pas mon sens de la justice d’En-Haut, dites-moi de qui est-ce que je les tiens ? Eh bien, je vais vous le dire : l’opinion publique devient alors mon code de moral et les sondages d’opinion remplacent la voix des prophètes. C’était la position des nazis pendant la dernière guerre ! Et cela a coûté six millions de morts au peuple juif, et quarante millions dans le monde. Le nazis étaient justifiés par le code de morale de l’état allemand. Cela nous semble horrible, mais au nom de quoi justifier notre horreur, sinon au nom d’une chose complètement périmée aujourd’hui et qui s’appelle la loi de Dieu. Si je ne suis plus convaincu que l’homme est une création de Dieu, pourquoi la vie de l’homme serait-elle sacrée ? Dites-le moi. Au nom des lois de notre pays ? Oui, mais les lois varient. Tenez, je vais prendre six cas naguère condamnables : la fraude, l’escroquerie et le viol le sont encore mais trois ne le sont plus : l’adultère, la perversion sexuelle et l’avortement, par la seule raison que les goûts et les opinions ont changés. Derrière vous et il n’y a plus, sans Jésus-Christ toujours, que le gouvernement que nous nous sommes donnés par voie démocratique. Et derrière ce gouvernement, il n’y a plus que la matraque et le fusil ; il n’y a rien de plus.

Les parents sont en mauvaise posture aujourd’hui pour répondre à la question à laquelle la Bible répondait : Quel est le sens de la vie ? Quand on est obligé d’avouer à un jeune que la vie n’a pas de sens, quelle raison invoquer pour l’empêcher de se droguer, d’être fainéant, de commettre des larcins ou de se suicider ? Quelle raison ? Demandez à n’importe quel jeune qui se livre à la destruction, au vandalisme ou à l’immoralité : " Pourquoi faites-vous cela ? " Il va vous répondre : " Et pourquoi pas ? ". Essayez maintenant de répondre à ce pourquoi pas. Il n’y a pas de réponse sans Jésus-Christ . Ce que cherchent les jeunes aujourd’hui peut s’exprimer de deux façons :

Le jeune est un être qui a besoin de croire en quelque chose. Il en a besoin mais il n’a pas encore trouvé sa foi, il n’est sûr de rien. Mettez-vous à leur place, ils vivent dans un monde miné par l’hypocrisie. Ce qu’ils aiment le plus est gangrené à la racine et ils le savent. Le football, le cyclisme, l’athlétisme et autres discipline sportives sont faussés par le dopage et corrompus par l’argent.. Les jeunes vivent dans un monde sans idéal qui débouchera pour eux sur le précarité et finalement sur le cimetière. Mes amis, si au monde il y a quelque chose qui est absurde, c’est le cimetière !

La civilisation dans laquelle le jeune vit est comme un fils qui estime ne plus avoir besoin de son père et qui s’est lancé dans le monde en faisant son chemin tout seul. En se libérant de la crainte de l’enfer, l’homme d’aujourd’hui a renoncé à l’espoir du ciel. On naît, on vit, on meurt, c’est tout ! Tandis que Jésus-Christ, Lui, nous apporte la prodigieuse espérance de la vie éternelle. Il est venu montrer la vie et l’immortalité par l’Evangile. L’homme, en se libérant de l’orbite de Dieu, s’est placé sur une trajectoire de néant.

Voyez cette comparaison : notre Terre est faite pour graviter autour du soleil, comme nous, nous sommes faits pour graviter autour de Jésus-Christ. Il est le Soleil de Justice, nous dit la Bible (Malachie 4, 2). L’orbite de notre Terre nous a été choisie par Dieu: un peu plus loin ce serait trop loin, un peu plus près ce serait trop près. Alors il nous a choisi la meilleure. Pour nous aussi il nous a choisi un centre. Nous sommes faits pour Dieu, nous sommes faits à l’image de Dieu, nous sommes faits pour graviter autour de Dieu. Imaginons un peu que notre Terre se libère de son orbite solaire et aille chercher un autre champ de gravitation, qu’elle aille tourner autour de ce gros capitaliste de Jupiter ou de ce gros matérialiste de Saturne ou de cette affriolante et brûlante Vénus. Qu’arriverait-il ? La Terre n’est pas prévue pour cela ; elle ne pourrait pas subsister et ne pourrait que dépérir. C’est ce qui se passe chaque fois qu’un homme met dans sa vie un autre centre que Jésus-Christ ; sa vie ne vaut plus la peine d’être vécue. Le salut de Dieu est de ramener l’homme sur une orbite dont il s’est écarté par sa révolte, son esprit d’indépendance et par ses péchés.

Je vais un instant rappeler mon itinéraire personnel. J’avais vingt ans quand Jésus-Christ est venu, jusque dans " ma galaxie étrangère " où je m’étais écarté. Il est entré dans le grand froid de mes péchés, dans la nuit de mes désobéissances.

Tout cela pour me ramener sur l’orbite du salut. Et il l’a fait et ma vie a changé.

Voici une autre illustration technique. Nos savants, nos techniciens envoient des fusées jusqu’aux confins de notre système solaire. S’ils s’aperçoivent, même après un mois de voyage, que la fusée s’est écartée de sa trajectoire, que font-il ? Du cap Canaveral, ils appuient sur un bouton et envoient un signal invisible que eux même ne voient pas. Maintenant, comment sait-on que le signal a été envoyé et reçu ? parce que la fusée change de trajectoire. On peut dire que dans la vie de celui qui est sauvé, c’est ce que Dieu a fait. Il a envoyé le signal, par son Saint Esprit, et la preuve qu’il a été reçu c’est que la vie aussi change de trajectoire. Il nous ramène sur l’orbite prévue. Cela, Dieu le fait encore aujourd’hui. Il m’a ramené sur son orbite à Lui. C’est à l’âge de vingt ans que Jésus-Christ est devenu le vrai soleil de mon univers moral. Il est ma lumière, il est ma chaleur, il est ma raison de vivre. Le coq Chantecler dans son hymne au soleil dit: " Oh toi soleil, sans qui les choses ne seraient que ce qu’elles sont! ". Comme lui je dis " Oh toi Jésus, sans qui ma vie ne serait que ce qu’elle est ".

Sans Jésus-Christ, je ne peux rien faire qui résiste à l’épreuve du temps et du jugement de Dieu.

Sans Jésus-Christ, rien dans ma vie ne peut être agréé par Dieu. Sans Jésus-Christ je ne peux pas plaire à Dieu. La Bible dit que la plus belle de vos œuvres est aux yeux de l’Eternel comme un linge souillé (Esaïe 64, 6). Sans Jésus-Christ, ce que nous avons fait de mieux dans notre vie est entaché par le péché. L’apôtre Paul pouvait dire, sous la conduite du Saint-Esprit : ‘En moi, (c’est-à-dire en ma chair) je sais qu’il n’habite aucun bien’ (Romains, 7, 18). Il est un merveilleux chant qui dit :

Tous les travaux de mes mains
Pour te plaire seraient vains.
Lors même qu’en ma détresse
Mes pleurs couleraient sans cesse,
Ils ne pourraient me sauver.
Toi seul peux et veux sauver.’

Sans Jésus-Christ, je ne peux me pardonner un seul de mes péchés. La Bible dit ‘L’homme ne peut racheter son frère, ni payer à Dieu sa rançon’ (Psaume 49, 7).

Sans Jésus-Christ, je ne peux pas vaincre les passions qui dominent sur moi, je ne peux pas remporter sur mon caractère une victoire durable. La Bible nous parle d’un homme qui avait la main sèche (Matthieu 12.10) ; il ne pouvait pas étendre la main sans Jésus-Christ. Il a fallu que le Seigneur le lui dise et lui en donne la force pour que cela se fasse. Cette femme légère, dont la Bible nous parle, ne pouvait pas espérer changer sa vie sans Jésus-Christ. Jésus a dû lui pardonner ses péchés et mettre dans sa vie le vouloir et le faire en lui disant : "Va et ne pêche plus. " ( Jean 8 :11).

Je ne peux pas me faire naître de nouveau sans Jésus-Christ. Or, la Bible enseigne que la nouvelle naissance est la condition sine qua non du salut (Jean 3, 3-7).

Nous ne pouvons ni voir ni entrer dans le royaume de Dieu sans la nouvelle naissance, or, c’est Lui seul qui l’opère en nous. Il est celui qui donne la repentance et la foi et le salut à celui qui se repent et qui croit.

Lazare ne pouvait pas sortir du tombeau sans Jésus-Christ (Jean 11,43). Seul Jésus, par la puissance de sa Parole pouvait le tirer de là. De même Jésus seul peut nous tirer de notre mort spirituelle.

Nul ne peux échapper à son passé sans Jésus-Christ, car les hommes sont toujours rattrapés par leur passé. Sans Jésus-Christ, ce passé sera éternellement présent dans leur l’avenir.

L’homme ne peut pas échapper au jugement sans Jésus-Christ. La main de Dieu ira chercher les hommes au fond de leur tombe pour les amener à la barre de son jugement. Moi, je sais que je n’y serai pas à cette barre du jugement de Dieu. Pourquoi ? Non pas parce que je suis meilleur qu’un autre, mais tout simplement parce que Jésus y a été traîné à ma place. Il a été jugé pour mes péchés et je n’aurai plus jamais à y faire face.

De plus, seul Jésus-Christ donne de l’assurance pour ce jour de jugement. Il dit à maintes reprises, et notamment dans Romains 8 au verset 1 " Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont dans le christ Jésus ".

Je ne peux pas faire mon salut sans Jésus-Christ. Je ne peux pas aller au ciel sans Jésus-Christ. Les disciples du Seigneur, devant cette impossibilité, lui ont posé cette question " Qui donc peut être sauvé ? " (Matthieu 19,25). Jésus leur a répondu " Pour les hommes, cela est impossible ; mais pour Dieu, toutes choses sont possibles ". De ce merveilleux salut, Jésus a dit " Je suis le chemin "(Jean 14, 16). Il est le chemin, lui seul. Dans le livre des Actes, l’apôtre Pierre a dit cette parole fameuse "Sous le ciel, il n’y a point d’autre nom, qui soit donné parmi les hommes, par lequel il nous faille être sauvés " (Actes 4, 12). Alors, puisque Jésus-Christ est la réponse et la seule réponse, c’est à Lui qu’il faut venir.

Je termine en citant de nouveau cette parole " Sans moi, vous ne pouvez rien faire ". Et je reprends l’argumentation du début, sans Lui, au contraire, vous pouvez faire beaucoup de choses, mais rien qui soutiendra victorieusement l’examen de Dieu. Mais en Jésus-Christ, vous avez la réponse de Dieu. Dieu ne nous a donné aucune autre réponse que Lui. Ma conclusion est donc " Venez à lui ; allez à lui ". Il a dit " Venez à moi, vous tous qui vous fatiguez et qui êtes chargés, et moi, je vous donnerai du repos "(Matthieu 11, 28).

Je ne sais pas dans quel état vous vous sentez en ce moment. Fatigués ? Oh, non pas fatigué des vacances mais fatigué des autres, de vous-même, de votre impossibilité de vivre à la hauteur de votre code de moral ou de vos aspirations. Fatigués, chargés d’erreurs, chargés du passé …lassés, découragés ? Jésus a dit " Venez à moi … et je vous donnerai du repos ". Il n’y a que lui qui puisse le faire. Vous pouvez essayer toutes les philosophies du monde, vous n’aurez ni paix, ni assurance, ni certitude car aucune ne peut vous les donner. Lui seul donne le mot espérance, qui dans la Bible est synonyme de certitude. Avez-vous la certitude d’être sauvé ? OUI ou NON ? Il faut répondre à cette question. Si vous ne pouvez pas dire oui, c’est que c’est non. Si vous n’êtes pas sauvés, c’est que vous êtes encore perdus. Mais soyez sauvés aujourd’hui, puisqu’ IL EST LE SAUVEUR ! Il vous sauvera. Il ne vous demande que la repentance et la foi. Croire que sans lui vous ne pouvez rien faire, c’est si facile de croire cela. C’est si facile de s’en remettre à lui pour tout ce que nous n’avons pas pu faire, tout ce que nous ne pourrons jamais faire, et de lui dire : " Seigneur, je viens comme je suis. Sauve-moi et fais de moi l’homme ou la femme que j’ai toujours désiré être ". Il le fera. C’est la puissance de Dieu ; c’est le signal dont nous parlions plus haut, qui quoique invisible corrigera la trajectoire de votre vie.

Avant de tourner la dernière page, vous pouvez lire la prière qui suit et la faire vôtre en la répétant sincèrement dans votre coeur:

" Seigneur, merci de m’avoir dit avec cette simplicité qui est la tienne, que sans toi je ne pouvais rien faire qui tienne la route,ni rien faire qui puisse atteindre le ciel. Merci Seigneur de ce que, par le Saint-Esprit invisible, tu me propose de venir habiter dans mon cœur. En cet instant j’accepte par la foi ta proposition. Je m’ouvre à ta grâce et je te prie d’entrer dans mon cœur ".

 

Ni dieu ni maître