JESUS EST LE BON BERGER

Evangile de

Dans ce beau récit très simple, nous trouvons 4 personnages qui vont retenir notre attention : il y a la brebis, le mercenaire, le loup et le berger.

Nous avons ici une de ces charmantes histoires racontées par le Seigneur pour nous expliquer une vérité spirituelle de tout premier ordre.

Je suppose que nous avons tous vu des troupeaux de moutons comme il arrive encore d’en croiser lors de la transhumance dans les Cévennes. Nous avons vu ces brebis qui allaitent et ces petites boules de laine qui gambadent joyeusement autour de leur mère.

Mais, voyez-vous, ces gentilles créatures n’ont pas que des qualités, elles ont même quelques défauts. Et c’est pourquoi le Seigneur nous fait ressembler à des brebis.

Rabelais, dans son ouvrage intitulé Pantagruel, pour nous révéler le caractère imitateur des brebis, nous fait suivre, sur un bateau, un marchand de moutons appelé Dindeneau qui se prend de querelle avec un certain Panurge, lequel pour se venger lui achète un mouton et le jette à l’eau. Les bêlements plaintifs du mouton font que tous les autres moutons se lancent à la mer à la suite du premier, et Dindeneau voulant rattraper son dernier mouton tombe à l’eau et se noie avec son troupeau. D’où l’expression : les moutons de Panurge.

Notre penchant à imiter les autres est saisissant. D’ailleurs en Esaïe 53 il est écrit : " Tous comme des brebis errantes nous avons suivi…. " Nous suivons comme des moutons, bêtement, en bêlant, comme les autres bêlent.

Je me souviens, quand j’étais jeune étudiant en Angleterre, que pour les vacances je suis descendu avec un groupe d’étudiants, du centre de l’Angleterre vers le pays de Galles.

Nous avons pris l’express pour Birmingham. De là nous allions à Gloucester où nous devions changer de train. On a roulé assez longtemps et le train s’est arrêté. Quelqu’un dans le compartiment s’est mis à bêler bêtement : " Gloucester, on descend ! "

Tout le monde se précipite sur leurs valises, on les descend du filet, je fais la même chose et j’ai suivi le long du couloir celui qui était devant moi, qui suivait celui qui était devant lui, lequel suivait celui qui était devant lui, et tous comme des moutons de Panurge on est descendu en pleine nuit dans la grande gare de Gloucester qui était… au milieu des champs !

Heureusement, quelqu’un d’un peu moins bête a crié : " ce n’est pas Gloucester, on remonte ! " .

Ce fut la panique pour remonter, il était temps, l’express repartait.

C’est aussi un peu ça dans la vie spirituelle, nous suivons… ; quelqu’un dit quelque chose et sans vérifier on suit ce qu’il dit.
Nous voyons les foules s’engager sur le chemin large qui conduit à la perdition, et nous faisons foule avec eux. On choisit la religion du plus grand nombre, non pas parce qu’on est convaincu qu’elle est la meilleure, mais tout simplement parce qu’on fait comme les autres. On dit : " Oh! vous savez, on m’a appris comme çà ; mon père avant moi puis ma grand-mère avant lui et mon arrière grand-père avant, on tous fait comme çà, alors pourquoi voulez-vous que je fasse autrement ? ". On oublie que le salut c’est une affaire personnelle, et on étouffe sa responsabilité individuelle au nom de la majorité absolue. Moutons de Panurge …. !

Tel commet des irrégularités dans son travail…. s’équipe avec les outils du patron… Pourquoi ne ferais-je pas comme lui…. ? Mouton de Panurge…. !

Tel arrive à boire dix verres de suite et à garder la ligne droite… pourquoi n’en boirais-je pas onze, battant ainsi son record et gardant, moi aussi la ligne à peu prés droite …? Mouton de Panurge… !

Tel va à l’office religieux, une heure le dimanche matin et bamboche le restant de la semaine … Pourquoi ne ferais-je pas comme lui et arriver au ciel d’une façon aussi désinvolte?…. Mouton de Panurge… !

Tel fume ses deux paquets de cigarettes par jour, çà lui donne un genre ! (on ne dit pas quel genre) pourquoi est-ce que je n’aurais pas son genre ?…. Moutons de Panurge… !

Telle jeune fille a son carnet de flirt et de rendez-vous rempli jusqu’à la fin de l’année Et je vois qu’elle ne fait pas tapisserie, qu’elle a du succès, pourquoi ne ferais-je pas comme elle ?… Moutons de Panurge… !

Tel mécano serre ses boulons, répare ses tracteurs, en jurant, en blasphémant ! pourquoi est-ce que je ne ferais pas comme lui ? d’autant plus que ma mécanique se répare !… Moutons de Panurge… !

Oui, nous avons souvent été des moutons de Panurge, on a fait comme les autres, on a suivi, et nous nous sommes tellement écartés, nous avons tellement pris l’habitude de faire comme les autres qu’on fini par ne plus savoir ce qui est bien, et ce qui n’est pas bien. Les autres font çà, on fait comme eux et on ne sait plus où l’on en est.

Pire, on ne peut plus retrouver le chemin qui conduit à Dieu. En cela aussi nous ressemblons aux moutons. Le chien, lui, a son flair, le pigeon a son sens de l’orientation, mais la brebis n’a ni l’un ni l’autre. Plus elle est égarée et plus elle cherche son chemin, plus elle s’égare.

N’est-ce pas aussi notre expérience ? Plus nous nous débattons contre tel penchant, tel vice, tel péché, telle passion, plus nous essayons de remonter la pente, plus nous la dégringolons.

Dites-moi : qui a brisé la chaîne de ses passions, de ses péchés par ses propres forces ? Qui pourra revendiquer une victoire totale et durable sur ce qu’il réprouve intérieurement, sur ce que sa conscience condamne, c’est-à-dire sur son péché ? Qui ?

Et puis n’oublions pas que à côté des péchés qui nous lient, qui nous font du mal, et dont nous aimerions être délivrés , il y a aussi tous les péchés que nous aimons, ceux que nous caressons, et ce sont ceux-là qui nous perdent autant que les autres.
Quand je me suis converti, le Seigneur m’a délivré de ce qui me captivait et me faisait souffrir, mais il m’a aussi délivré de choses dans lesquelles je me complaisais.
Il faut l’admettre, certains péchés peuvent avoir des côtés bien agréables, mais quand la conversion intervient, le Saint-Esprit est d’une telle puissance que non seulement il nous délivre de ce que nous n’aimions pas mais il nous délivre même de ce que nous aimions.

Comment retrouver le chemin qui conduit à Dieu ?

Le problème est là, comment rétablir le contact avec lui, comment réintégrer la sécurité du troupeau, qui appeler et à qui se confier ?

Et c’est ainsi que nous arrivons tout doucement à notre deuxième personnage, il y avait la brebis et maintenant il y a

Le mercenaire, celui qui loue ses services.

Le mercenaire c’est celui qui a l’apparence du vrai, du bon berger. Il semble en remplir les fonctions mais il ne se dévoile qu’en face du danger. Je voudrais vous poser une question : à qui, à quoi avez-vous confié ce que vous avez de plus précieux au monde, c’est-à-dire le salut de votre âme ?

Quelqu’un va me dire : " mais moi je ne me sens pas en danger ". Permettez-moi d’insister : A quoi avez-vous confié votre salut ?

A quel mercenaire avez-vous confié, je me répète, le salut de la chose la plus précieuse du monde ? La Bible dit : que donnerait l’homme en échange de son âme ? Si vous la perdez, vous perdez tout . Et pour toujours et pour l’éternité, c’est une affaire sérieuse. Alors à quel mercenaire avez-vous confié votre salut éternel ?

Si vous aviez de l’argent à placer quelque part, pour avoir des rentrées, est-ce que vous vous contenteriez de le placer, par exemple, sur des hypothèques de deuxième rang ou de troisième rang, dont vous ne seriez pas sûr d’avoir ni les intérêts, ni même de revoir un jour le capital ?

Est-ce que vous vous contenteriez de placements douteux, bien sûr que non ? Et votre âme, elle, vaut mieux et plus que tout l’argent du monde.
Si vous voulez un diplôme pour entrer dans la vie active, allez-vous, vous les jeunes, vous contenter d’un vague diplôme décerné par des cours par correspondance qui vous garantissent les plus brillants succès après trois mois d’étude sans effort ? Non, bien sûr, il faut un diplôme reconnu par l’Etat ou son équivalent. Eh! bien nous, il nous faut un salut que Dieu puisse agréer, et non pas n’importe quel vague petit salut issu de nos fantaisies.
Et ce salut, il porte un nom, c’est celui dont je parle dans cette brochure et dont je parlerai jusqu’à mon dernier souffle : c’est Jésus-Christ.

C’est ce que l’apôtre Pierre dira dans le livre des Actes chapitre 3 verset 11 : " Sous le ciel, il ne nous a été donné aucun autre nom par lequel nous puissions être sauvés ", et le Seigneur Jésus, a dit : " Je suis le chemin, la vérité, la vie, nul ne vient au père que par Moi ".

Si bien que si vous vous confiez dans votre religion particulière, fut-t-elle la mienne, dans votre système de morale, dans vos bonnes œuvres, dans vos efforts ou en quoi que ce soit en dehors de Jésus-Christ vous êtes sous la garde d’un mercenaire. Il a peut-être bel apparat, il est peut-être dûment mitré, crossé, avec des titres ronflants de Monseigneur ou Son Eminence, au jour du jugement ce mercenaire-là en aura bien assez à répondre pour lui-même, pour qu’il puisse rien faire pour vous.

Un mot sur les sectes en passant. Il faut être sur ses gardes car les sectes sont de terribles mercenaires. Les sectes se reconnaissent facilement, ce qui les caractérise c’est que leurs dirigeants s’auto-proclament être les seuls à posséder la vérité et à avoir seuls le droit d’en décider. Elles ont toujours à leur tête quelques gourous, quelques pontifes dont certains vont jusqu’à prétendre à l’infaillibilité. Qu’elles soient minoritaires ou majoritaires, qu’elles aient quelques milliers d’adeptes ou des centaines de millions, cela ne change rien à la chose. Elles manipulent les âmes, en plaçant leur enseignement au-dessus de la Bible. Un petit mot de deux lettres les identifie, la conjonction et. Il y a la Bible et ce qui est en plus de la Bible. Il y a la Bible et la Tour de Garde par exemple. Il y a la Bible et Joseph Smith. Il y a la Bible et la Tradition etc… cela c’est la caractéristique des sectes.

Nous avions là notre deuxième personnage, le premier c’était la brebis, le deuxième c’était le mercenaire, et le troisième maintenant c’est le loup.

Le Loup. Je vous le demande, quelle brebis peut résister à un loup ? Imaginez que, quand le loup se présente, la brebis fasse état de ses services en lui disant : " Messire Loup, toute ma vie j’ai donné de ma laine et de mon lait ! " Va-t-elle invoquer le pedigree sélectionné de ses ancêtres ? Il s’en moquera comme de sa première fourche. Va-t-elle essayer de lui résister ? Si elle est seule, elle périra.

Arrivé à ce point, peut-être me reprocherez-vous de ne pas connaître mes classiques. Et la petite chèvre de Monsieur Seguin, me direz-vous? Ah ! cette brave petite chèvre, qui rêvait à la montagne où l’herbe était fine, savoureuse, dentelée. Et le pauvre Monsieur Seguin qui aimait sa petite Blanchette ; il avait beau rallonger sa longe, c’était toujours trop court pour la petite à qui plus rien n’allait. Et un beau jour elle est partie dans la montagne, elle a été heureuse tout un temps et quand la nuit est venue et le loup est venu aussi. Elle a pensé à la Renaude son aïeule qui, à ce qu’il paraît, avait résisté au loup jusqu’à ce que les étoiles pâlissent. Elle a donné de la corne, elle a résisté au loup mais…. ce n’était qu’une histoire. Et une histoire qui a fini par où elle aurait dû commencer, c’est-à-dire que le loup se jeta sur elle et la mangea !

De même, que ferez-vous le jour où vous aurez à faire à votre accusateur ? Car il y a quelqu’un que la Bible appelle l’Accusateur. Il est aussi écrit de lui qu’il le menteur dés le commencement, mais il y a des moments où il ne ment pas, parce qu’il n’a pas besoin de mentir.
Quand il accuse quelqu’un il n’a pas besoin de mentir, il n’a qu’à dire la vérité. Et c’est ce qu’il fait, il nous pousse dans le péché, il nous fait voir que ce n’est pas grave, et puis quand nous y sommes tombés il va immédiatement nous accuser devant Dieu. C’est ce qui est arrivé à Sodome et Gomorrhe. Le péché de ces deux villes fait une remontée en flèche aujourd’hui. Il les a fait tomber dans cet horrible péché puis il est allé les accuser devant Dieu.
Il a mis Dieu en branle contre eux pour les détruire. Que ferons-nous le jour où il nous accusera ? Quelle résistance opposer à ses accusations ? Comment faire face à nos souvenirs, à notre passé ? Imaginez un peu, jeunes gens, que tout ce que vous avez pensé, tout ce que vous avez fait, tout ce que vous avez dit , soit passé sur le grand écran du grand Trône Blanc, en mouvement, en couleur et en trois dimensions et porté à la connaissance de tout l’univers.

C’est la dernière chose au monde à laquelle je voudrais faire face. A moins que cela ne soit pardonné. Tout est là.

Mais, comment faire ?

Quand une brebis est attaquée par le loup, sa seule ressource est de crier à l’aide.

De même, notre seul salut c’est de crier au secours, de crier au Sauveur.

En Angleterre dans une grande usine de textile où les machines étaient très compliquées, il y avait sur chaque machine une petite affiche qui disait ceci : " Si vos fils s’entremêlent, n’essayez pas de les démêler vous-mêmes, appelez le contremaître ".

Et parmi ces centaines de travailleuses il y avait une femme très habile. Un jour ses fils se sont entremêlés. Se croyant assez habile, elle a essayé de les démêler, elle n’est arrivée qu’à les emmêler davantage et elle fut bien obligée d’appeler le contremaître. Du premier coup d’œil il vit qu’elle avait essayé de démêler les fils. Il lui dit : " Vous avez essayé malgré l’affiche qui l’interdit ". De mauvaise humeur elle dit : " j’ai fait de mon mieux !". Son chef lui répondit: " La prochaine fois que çà vous arrivera, rappelez-vous que le mieux que vous puissiez faire, c’est de m’appeler ".

Mes amis, c’est là notre situation. Le mieux que nous puissions faire n’est pas d’essayer de démêler ce que nous avons emmêlé de façon inextricable dans notre vie. Le Anglo-Saxons disent: on ne débrouille pas des œufs brouillés ! Alors, le mieux que nous puissions faire, c’est de l’appeler, Lui le Sauveur, le rebâtisseur de toute chose, c’est la seule solution, il n’y en a pas d’autre.

N’est-il pas écrit que si le berger a une brebis qui s’égare, il laisse les quatre-vingt dix neufs autres au bercail et il va dans la montagne à sa recherche ? Faites-lui savoir qui vous êtes, une brebis égarée qui a suivi les autres au lieu de suivre le berger ; dites-lui où vous êtes, " Seigneur, tu sais que je suis pris dans la tempête de mes passions, que je suis lié par des mauvais sentiments, par un fichu caractère, par l’impureté, par l’amour de l’argent, par la convoitise, par la mondanité, par la drogue, Seigneur tu sais où j’en suis ". Appelez-le, criez à Jésus-Christ, il vous entendra ; vous le verrez dévaler les collines, se meurtrir les mains, les pieds, il viendra, il vous enveloppera de ses bras qui ont été étendus à la croix, il vous serrera sur son cœur qui a éclaté à la croix car il est mort d’un cœur brisé, et il penchera sur vous un front qui porte encore les marques de la couronne d’épines.

Quand vous l’aurez appelé, et qu’il sera prés de vous, alors seulement vous comprendrez que cette main percée qu’il vous tend, devrait être une main vengeresse, et voici c’est une main salvatrice.

Le cœur sur lequel il va vous serrer devrait vous haïr, et voici qu’il vous aime. Se front devrait être marqué d’un plis dur, et il a une expression sereine.

Il devrait être votre bourreau et il devient votre Sauveur ; l’enfer devrait vous recevoir et c’est le ciel qu’il vous ouvre. Voilà l’amour du Sauveur, il a quitté la gloire, le bien-être du ciel, Lui, duquel il est écrit, De riche qu’il était, Il s’est fait pauvre afin que par sa pauvreté nous fussions enrichis. Il a laissé percer ses mains, ses pieds ; Son sang a coulé, sang duquel il est dit : " le sang de Jésus-Christ, purifie de tout péché ".

Chacun de nous doit décider, ou périr ou l’appeler et vivre sous son joug duquel il dit : " mon joug est facile ". Jésus vous veut, il veut vous voir rentrer à son bercail aujourd’hui et, par la puissance qu’il mettra en vous, il veut vous voir vivre une vie digne de l’honneur qu’il vous fait.

Parce que, voyez-vous, quand Jésus sauve, c’est à lui désormais qu’on appartient, non plus au mercenaire ni à soi-même comme c’est écrit de ceux qui sont sauvés : " Vous ne vous appartenez point à vous-même " (1 Cor.6 :19).

On ne peut plus être à la fois dans le bercail du bon Berger et dans le monde, il y a un choix à faire entre les deux.

Un jour, un homme d’affaires récemment converti, qui fréquentait habituellement des lieux très mondains, et qui n’était pas encore bien instruit dans les voies du Seigneur, reçut une invitation pour un rendez-vous très mondain. En arrivant, son hôte le salua et lui dit : " Ah que je suis content de vous voir et de me rendre compte que ce qu’on raconte n’est pas vrai ! " " Que voulez-vous dire ? ". Eh! bien on raconte que vous êtes converti. En vous voyant ici je me rends compte que ce n’est pas vrai.

Cueilli à froid, il balbutia : " mais, comment ce n’est pas vrai ? Mais….c’est vrai ! Se ressaisissant il dit : Ah ! je comprends, vous voulez dire que cet endroit n’est pas fait pour un chrétien ? Vous avez raison, et vous ne m’y verrez plus ". Et disant adieu à son hôte, il s’éloigna de son dernier rendez-vous mondain.

Mes amis, on ne peut pas à la fois être au monde et à Dieu. On ne peut pas servir Dieu et Mammon. On ne peut être à la fois sur le chemin resserré qui mène à le vie et sur le chemin spacieux qui mène à la perdition (Matthieu 7 :13,14) .
Dans l’évangile de Matthieu au chapitre 25 on arrive au règlement final de toute chose ; il y a là les brebis et les béliers, image que le Seigneur donne des sauvés et des perdus. Le Seigneur, le Grand Berger va faire le triage entre le vrai et le faux.

Oh ! moi, je me tromperais certainement. Mais Dieu, Lui, ne se trompe pas.

Quelqu’un dira peut-être en lui-même : Parlez toujours, moi j’ai trompé tout le monde, et je continue à le faire. Je trompe les responsables de mon Eglise, je trompe les anciens, je trompe mon pasteur, je trompe tous mes amis, je joue à la brebis, vous me donneriez le bon Dieu sans confession, tellement j’ai belle apparence mais je sais très bien que ma nature, mon cœur, mon caractère, rien n’a été changé et personne n’y voit rien. C’est vrai, vous pouvez tromper les hommes. Seulement, vous ne pouvez pas tromper Dieu. Et finalement c’est vous que vous trompez.

C’était en Alsace, dans cette soirée j’avais parlé des Israélites quittant l’Egypte en route pour la Terre Promise. Ils ont l’armée des Egyptiens sur leurs talons et sont acculés à la mer. Ils n’ont plus qu’une seule issue, croire la Parole de Dieu et s’engager par la foi dans la mer Rouge. Israël descend dans la mer Rouge que Dieu met à sec devant eux et… les Egyptiens en font autant ! Oui, mais ils l’ont fait sans changer de camp, sans être convertis. Le résultat c’est que la mer se referme et englouti les Egyptiens !

Le lendemain, je reçois la visite d’une jeune femme, heureuse maman de deux jeunes enfants. Elle est venue me raconter son histoire et elle a commencé par ces mots: " Monsieur je suis une hypocrite, le Seigneur m’a parlé hier soir. Je me suis rendu compte que, comme les Egyptiens ont imité le peuple de Dieu, sans changer de camp, moi aussi j’imitais les chrétiens mais que je n’avais pas changé de camp.

J’ai été élevée dans une famille chrétienne, j’ai suivi les principes de mon église évangélique, je suis passée par les eaux du baptême, tel qu’on me l’a enseigné chez nous : non pas comme enfant

mais comme adulte et responsable de mes décisions. J’ai épousé un jeune homme de l’Assemblée, nous avons deux enfants, et hier soir je me suis rendu compte que je n’avais pas changé de camp, que je faisais comme les autres, je marchais avec les autres mais je n’étais pas sauvée.

Elle m’a redit: " Monsieur, je suis une hypocrite " . Je lui ai répondu : " Madame, des hypocrites comme vous, j’aimerais bien en rencontrer cent tous les jours, des hypocrites qui le savent, qui le reconnaissent et qui s’en repentent ". Et là, simplement, elle s’est recueillie et, dans une prière toute simple, presque enfantine, elle a demandé pardon au Seigneur de son hypocrisie, de son esprit d’imitation et elle s’est donnée à Jésus-Christ.

Je termine avec quelques textes de l’évangile de Jean au chapitre 10 qui nous disent que quand on se donne à Jésus-Christ, on reçoit le salut, et l’assurance du salut. Quand je pose la question à bien des gens ,(et je le fais souvent ), comme récemment à une dame pourtant pieuse : " Madame, êtes-vous sauvée ? " elle m’a répondu: " Vous savez, je n’ai jamais fait de tort à personne, je suis serviable, je fais de mon mieux ! ". Mais notre mieux, chacun le sait, ça ne va pas bien loin !. Elle n’avait pas de certitude, elle n’avait pas d’assurance parce qu’en fait, elle n’était pas encore sauvée. Et si je raconte cela ce n’est pas sous forme d’un blâme, c’est tout simplement parce que c’est une évidence.

A la question : " Est-ce que vous êtes sauvé ? " on vous répond presque toujours : " Je n’en sais rien " ou bien " je fais de mon mieux " ou " je l’espère " ou " on verra bien plus tard " ou " on ne peut pas le savoir " ou " c’est de l’orgueil ou de la présomption ". Alors que nous voulons tant de certitudes dans tous les domaines, la finance, le travail, les acquis sociaux, la famille, les engagements commerciaux, même en matière de sentiment nous voulons des certitudes, or, toutes ces choses, même les plus sûres vont passer car elles ne sont que pour un temps. Et voici que pour ce qui compte et qui va durer éternellement, Dieu nous laisserait dans l’incertitude quant à notre avenir éternel, pire nous interdirait de le savoir! ! Nous ne pourrions donc jamais avoir l’assurance du salut! Quand on a Jésus dans son cœur on a la certitude du salut . Posez-vous la question : Suis-je en route pour le ciel , oui ou non ? Ne me dites pas : " Je fais de mon mieux ", vous n’y arriveriez jamais ! Le meilleur moyen de se perdre c’est de faire de son mieux parce que cela voudrait dire que vous seriez votre propre sauveur ; or la Bible nous apprend que le Sauveur ce n’est pas nous, c’est Jésus le Sauveur. Il nous sauve parce que nous sommes perdus. Au départ je dois donc reconnaître que je suis perdu et crier vers Lui, alors il me sauve. Il me sauve entièrement sans que je n’aie rien à faire, sinon me repentir et croire en Lui. Dans Jean 10 v 9, Jésus dit : " Je suis la porte , si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé ". Je ne lis pas il sera peut-être sauvé, ou il pourra espérer un jour être sauvé, non mais il sera sauvé. C’est une certitude. Ah ! ce jour où j’ai compris que j’étais sauvé, que c’était réglé, vraiment, j’ai pleuré mes premières larmes de chrétien. J’étais sauvé, j’avais fait la paix avec Dieu, j’étais devenu son enfant, l’étape finale décisive était réglée une fois pour toutes. Quel bonheur que ce jour là ! "Il sera sauvé "

Au verset 10 Jésus dit : " ..je suis venu afin que mes brebis aient la vie et qu’elles l’aient en abondance ". C’est ce que je n’avais pas compris avant ma conversion ; je me disais, la vie chrétienne c’est misérable, c’est une interminable suite d’interdictions, " ne pas, ne pas, ne pas … ". Et je n’en voulais pas de ces " ne pas " à répétition. Ce n’était que négatif à mes yeux jusqu’à ce que j’aie compris que la vie chrétienne c’est une vie formidable avec de l’envergure, de la profondeur et une dimension que le monde ne donne pas. Le monde ne donne que du superficiel et de la frivolité mais Jésus met la satisfaction profonde dans le cœur. Quelle formidable vie que la vie avec Jésus ! Non, vous ne serez privés de rien en venant à Jésus-Christ. Il est d’ailleurs écrit : " Nous avons tout pleinement en Christ ".

Au v 27, " Mes brebis entendent ma voix, je les connais, elles me suivent, je leur donne la vie éternelle ". C’est la vie éternelle qu’il donne ; et la vie éternelle, ce n’est pas pour vingt ans, ou pour deux cents siècles ! La vie éternelle c’est pour toujours, et si on a la vie éternelle, on a l’assurance de l’éternité, forcément. La vie éternelle, ne peut pas finir ni maintenant ni jamais puisqu’elle est éternelle d’autant plus qu’elle est plus une qualité de vie qu’une mesure de vie. On a ces certitudes dans le verset 28 : "Elles ne périront jamais et personne ne les ravira de ma main ". Mes amis, quelle certitude ! Savoir que l’on est en route pour le ciel !

J’ai souvent dit : "Pour ceux qui ne sont pas à Christ, le meilleur est derrière eux mais pour un chrétien, le meilleur est toujours devant lui". Aimeriez vous avoir cette assurance, entrer dans cette autre vie ? Rappelez-vous cette histoire de l’industrie textile : " Si vos fils s’entremêlent, appelez le contremaître ! " Rappelez-vous la réponse de cette femme : " J’ai fait de mon mieux ! ". En matière de salut, suivez l’avis du contremaître : Le mieux que vous puissiez faire, c’est d’appeler le Sauveur !

Pourquoi ne le feriez-vous pas maintenant ? N’est-ce pas l’heure de Dieu pour vous ?

Dans le monde, on demande des décisions ouvertes. On demande aux gens de prendre position, de manifester, de défiler dans les rues avec pancartes et banderoles,. Eh! bien, la Bible dit aussi : " Si tu crois dans ton cœur et que tu le dis (le proclame) de ta bouche " c’est-à-dire ouvertement, " tu seras sauvé ". Dieu donne une assurance intérieure quand à la foi du cœur on y ajoute la parole de sa bouche, c’est-à-dire quand on le proclame extérieurement. Alors que vous touchez à la fin de cette lecture. Trouvez un endroit pour vous recueillir et, vous adressant au Berger de votre âme, dites-lui : " Seigneur, c’est d’accord, aujourd’hui je me tourne résolument vers Toi, j’appelle au secours, je ne peux pas me sauver moi-même, viens sauver mon âme en danger de perdition. Je viens, je reviens à ton bercail, fais de moi une de tes brebis. Aide-moi a prendre position vis-à-vis de ceux que je rencontrerai, j’ai trop souvent cédé à leurs sollicitations, c’est à Toi maintenant qu’en cet instant je cède ".